Quand ils arrivèrent en vue du bateau viking qui était amarré dans une crique, le géant blond cessa de le porter, gardant une main serrée sur son bras pour qu'il ne prenne pas la fuite. L'imposante tête de dragon qui ornait la proue du navire le rendait impressionnant. Theodebert se laissa conduire sur la plage, en traînant des pieds.
Ulf poussa un sifflement strident. Une barque fut mise à flot avec un viking à son bord qui rama jusqu'à eux pour venir les chercher.
– Sois docile et tout ira bien, recommenda le géant blond à Theodebert, comme la frêle embarcation approchait.
D'une voix forte, il s'adressa ensuite à l'autre viking. Le moine écouta, le front plissé, essayant sans succès de donner du sens à cette langue qu'il ne connaissait pas.
Sans prévenir, Ulf l'empoigna, le jetant une fois de plus sur son épaule, entra dans la mer et le déposa dans la barque avant d'entrer dedans à son tour. Elle tangua violemment, au grand effroi de Theodebert. Il ne savait pas nager et n'avait jamais posé le pied dans une quelconque embarcation de sa vie.
Ulf attrapa une rame et aida l'autre viking à ramener la barque contre le flanc du navire. Des cordes furent lancées le long de la coque. Ulf s'en empara d'une et se tournant, vers Theodebert, il lui demanda s'il préférait s'accrocher à lui pour grimper ou être attaché par la taille et hissé à bord. L'une comme l'autre des propositions glacaient le moine. Comme il ne répondait pas, Ulf choisit pour lui. Il se pencha vers Theodebert, noua ses bras autour de son cou, s'empara de la corde et commença à monter. Theodebert crispa ses doigts sur la tunique du viking, les yeux rivés sur les vagues, angoissé à l'idée que s'il ne s'aggrippait pas assez fort, il tomberait dans les flots.
– Même si tu lâches, je me débrouillerai pour te rattraper, ne t'inquiète pas, lui souffla Ulf. Au pire, je plongerai après toi. Un bain de mer n'a jamais fait mal à personne, ajouta-t-il.
Theodebert ferma les yeux pour ne plus voir l'eau bouillonnante, mais les rouvrit aussitôt. Les paupières closes, sa proximité physique avec Ulf était trop troublante. Il sentait jouer les muscles de ce dernier sous l'étoffe.
Quand enfin, ils se retrouvèrent sur le pont, ce fut Ulf qui détacha les bras du moine. Theodebert, lui, n'en était pas capable, tellement la montée l'avait tendu. Ulf échangea quelques mots avec les vikings présents, puis conduisit le moine auprès des autres prisonniers, lui lia les pieds et les mains et le laissa. Theodebert le regarda s'éloigner avec un mélange de soulagement et d'inquiétude avant de faire connaissance avec ses compagnons d'infortune. Certains voulurent se confesser de leurs péchés. Theodebert n'était pas prêtre, mais il les écouta d'une oreille attentive, s'efforçant d'oublier ses propres fautes.
Ulf poussa un sifflement strident. Une barque fut mise à flot avec un viking à son bord qui rama jusqu'à eux pour venir les chercher.
– Sois docile et tout ira bien, recommenda le géant blond à Theodebert, comme la frêle embarcation approchait.
D'une voix forte, il s'adressa ensuite à l'autre viking. Le moine écouta, le front plissé, essayant sans succès de donner du sens à cette langue qu'il ne connaissait pas.
Sans prévenir, Ulf l'empoigna, le jetant une fois de plus sur son épaule, entra dans la mer et le déposa dans la barque avant d'entrer dedans à son tour. Elle tangua violemment, au grand effroi de Theodebert. Il ne savait pas nager et n'avait jamais posé le pied dans une quelconque embarcation de sa vie.
Ulf attrapa une rame et aida l'autre viking à ramener la barque contre le flanc du navire. Des cordes furent lancées le long de la coque. Ulf s'en empara d'une et se tournant, vers Theodebert, il lui demanda s'il préférait s'accrocher à lui pour grimper ou être attaché par la taille et hissé à bord. L'une comme l'autre des propositions glacaient le moine. Comme il ne répondait pas, Ulf choisit pour lui. Il se pencha vers Theodebert, noua ses bras autour de son cou, s'empara de la corde et commença à monter. Theodebert crispa ses doigts sur la tunique du viking, les yeux rivés sur les vagues, angoissé à l'idée que s'il ne s'aggrippait pas assez fort, il tomberait dans les flots.
– Même si tu lâches, je me débrouillerai pour te rattraper, ne t'inquiète pas, lui souffla Ulf. Au pire, je plongerai après toi. Un bain de mer n'a jamais fait mal à personne, ajouta-t-il.
Theodebert ferma les yeux pour ne plus voir l'eau bouillonnante, mais les rouvrit aussitôt. Les paupières closes, sa proximité physique avec Ulf était trop troublante. Il sentait jouer les muscles de ce dernier sous l'étoffe.
Quand enfin, ils se retrouvèrent sur le pont, ce fut Ulf qui détacha les bras du moine. Theodebert, lui, n'en était pas capable, tellement la montée l'avait tendu. Ulf échangea quelques mots avec les vikings présents, puis conduisit le moine auprès des autres prisonniers, lui lia les pieds et les mains et le laissa. Theodebert le regarda s'éloigner avec un mélange de soulagement et d'inquiétude avant de faire connaissance avec ses compagnons d'infortune. Certains voulurent se confesser de leurs péchés. Theodebert n'était pas prêtre, mais il les écouta d'une oreille attentive, s'efforçant d'oublier ses propres fautes.
2 commentaires:
J'imagine très bien la scène de la montée sur le bateau lol
Merci pour cet épisode, l'époque des vikings est vraiment un pur délice ^o^
Les épisodes s'enchainent et ne se ressemble pas, on avance avec plaisir et sans se lasser dans l'histoire entre Ulf et Théodebert :D
Vivement la suite, on en redemande ^__^
Merci beaucoup pour tes commentaires enthousiastes qui appaisent mes doutes concernant mon histoire.
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