Sans réfléchir, le jeune homme enjamba le bord. Les trois hommes se précipitèrent sur lui. Malgré le risque de chute, Naoko tenta sa chance, sans écouter ses poursuivants qui l'enjoignaient à ne pas sauter. Le jeune homme se laissa glisser, le vent rugissant dans ses oreilles et avec brutalité, il tomba sur le dos d'une des gargouilles. Sa tête se cogna contre la pierre et le choc lui fit perdre connaissance.
Quand il reprit ses esprits, il sentit que quelqu'un le portait. Il ouvrit doucement les yeux et se mordit les lèvres pour ne pas crier. Il était tenu par une gargouille de pierre noire dont le visage à la peau écailleuse ressemblait à celui d'un tigre dont on aurait mangé les moustaches et les poils. Son front rocheux était surmonté d'une corne pareille à celle d'un narval. Et, comme les corbeaux, il possédait de larges ailes noires qui battaient furieusement l'air. Ils volaient et en bas, tout en bas, la ville s'étendait, formant un curieux patchwork. Naoko déglutit, referma les yeux, les rouvrit, mais rien avait changé.
– On se réveille ? demanda une voix rocailleuse qui semblait sortir d'une caverne.
– Euh, oui, marmonna Naoko, renonçant pour le moment à trouver une explication à sa situation délirante.
– Bien. Bien. Tu vas pouvoir m'embrasser pour me récompenser de t'avoir sauvé alors, jolie damoiselle en détresse.
Damoiselle ? Naoko se souvint alors qu'il s'était déguisée en femme pour tenter de semer ceux qui le pourchassaient. Un peu de bleu aux coins des yeux, une touche de rose sur les lèvres, un discret chemisier blanc et une longue jupe noire. Avec ses longs cheveux nattés, l'illusion était presque parfaite et pourtant, ses poursuivants ne s'y étaient pas trompés...
– Je ne suis pas... commença le jeune homme, décidé à rétablir la vérité sur son sexe.
– Juste un baiser, interrompit la gargouille.
Et, en un éclair, sans que Naoko put comprendre, comment elle avait fait, la créature le tint non plus dans ses bras comme une princesse, mais par la taille, juste à hauteur de sa face grotesque.
– Je le mérite, ajouta la gargouille.
Naoko voulut protester, mais déjà la longue langue rouge de la créature de pierre fouillait dans sa bouche, l'emplissant totalement. C'était bizarrement à la fois dégoûtant et délicieux. Il ferma les yeux, éprouvant de plus en plus de plaisir au fur et à mesure que le baiser se prolongeait.
Quand la gargouille libéra ses lèvres, il souleva les paupières. En face de lui, au lieu du visage étrange de la créature se tenait l'homme le plus beau qu'il eût jamais vu : des cheveux blonds courts ébouriffés avec art, une peau couleur miel, des yeux turquoises, un nez droit et fin, une bouche aux lèvres pleines, et un corps digne d'un hercule recouvert d'une sorte de combinaison noire moulante. Seules les ailes noires qui battaient encore dans son dos, prouvaient que lui et la gargouille ne faisait qu'un.
Quand il reprit ses esprits, il sentit que quelqu'un le portait. Il ouvrit doucement les yeux et se mordit les lèvres pour ne pas crier. Il était tenu par une gargouille de pierre noire dont le visage à la peau écailleuse ressemblait à celui d'un tigre dont on aurait mangé les moustaches et les poils. Son front rocheux était surmonté d'une corne pareille à celle d'un narval. Et, comme les corbeaux, il possédait de larges ailes noires qui battaient furieusement l'air. Ils volaient et en bas, tout en bas, la ville s'étendait, formant un curieux patchwork. Naoko déglutit, referma les yeux, les rouvrit, mais rien avait changé.
– On se réveille ? demanda une voix rocailleuse qui semblait sortir d'une caverne.
– Euh, oui, marmonna Naoko, renonçant pour le moment à trouver une explication à sa situation délirante.
– Bien. Bien. Tu vas pouvoir m'embrasser pour me récompenser de t'avoir sauvé alors, jolie damoiselle en détresse.
Damoiselle ? Naoko se souvint alors qu'il s'était déguisée en femme pour tenter de semer ceux qui le pourchassaient. Un peu de bleu aux coins des yeux, une touche de rose sur les lèvres, un discret chemisier blanc et une longue jupe noire. Avec ses longs cheveux nattés, l'illusion était presque parfaite et pourtant, ses poursuivants ne s'y étaient pas trompés...
– Je ne suis pas... commença le jeune homme, décidé à rétablir la vérité sur son sexe.
– Juste un baiser, interrompit la gargouille.
Et, en un éclair, sans que Naoko put comprendre, comment elle avait fait, la créature le tint non plus dans ses bras comme une princesse, mais par la taille, juste à hauteur de sa face grotesque.
– Je le mérite, ajouta la gargouille.
Naoko voulut protester, mais déjà la longue langue rouge de la créature de pierre fouillait dans sa bouche, l'emplissant totalement. C'était bizarrement à la fois dégoûtant et délicieux. Il ferma les yeux, éprouvant de plus en plus de plaisir au fur et à mesure que le baiser se prolongeait.
Quand la gargouille libéra ses lèvres, il souleva les paupières. En face de lui, au lieu du visage étrange de la créature se tenait l'homme le plus beau qu'il eût jamais vu : des cheveux blonds courts ébouriffés avec art, une peau couleur miel, des yeux turquoises, un nez droit et fin, une bouche aux lèvres pleines, et un corps digne d'un hercule recouvert d'une sorte de combinaison noire moulante. Seules les ailes noires qui battaient encore dans son dos, prouvaient que lui et la gargouille ne faisait qu'un.
2 commentaires:
Merci pour cette suite ^___^
Un baiser et hop la gargouille se transforme en mec hyper canon *___* dommage que ça n'arrive pas dans la vrai vie lol
Vivement la suite :D
Sexy la gargouille! xD
J'avais oublié que Naoko était déguisé en fille! ça va être drôle à mon avis quand la gargouille va savoir qu'il est un mec! xD
Ce que j'aime bien c'est que tes descriptions nous plongent tjs vite dans l'histoire! J'adore!
Des Bisous!
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