Savoir s'ils devaient se déguiser ou non les occupa jusqu'à la gare. Ultimement, ils y renoncèrent car, avec les blessés, c'était trop compliqué. Même Koro dut admettre qu'ils n'avaient guère le choix et il se raccrocha à l'espoir que ses concitoyens éviteraient de causer un scandale en les attaquant en public.
Au final, ses craintes se révèlerent vaines. Nul villageois du clan des loup-garous ne vint les empêcher de prendre le train. Néanmoins, cela ne suffit pas à rassurer Koro dont les yeux bleu glacé restèrent sombres.
– C'est parce qu'ils se doutent que je vais bêtement retourner dans la ville où ils m'ont récupéré qu'ils ne se sont pas donnés la peine de nous cueillir sur le quai, soupira-t-il tristement au moment où le train quittait la gare.
– Ils ont très bien pu ne pas réussir à nous rattraper. Tu as dit toi-même qu'ils n'étaient pas motorisés, répliqua Komori, sans détourner son regard Tonoshi dont la respiration était faible.
– Pense à tes retrouvailles avec ton cher et tendre, et cesse de nous enquinner, cracha Chveuil.
Ils étaient tous installés face à face dans le compartiment de train, ce qui leur permettait de discuter tous ensemble - et de se disputer aussi.
– Il faudrait que nous trouvions quelqu'un capable de soigner Chveuil et Tonoshi, dès notre arrivée, intervint Inuyume qui cherchait clairement à faire dévier la conversation sur un terrain moins sensible.
– Ce n'est pas possible, en tout cas, pas pour le cheval écureuil, un médecin verrait qu'il est différent, contra Komori.
Chveuil n'apprécia évidemment pas et il lança un de ses commentaires acerbes dont il avait le secret. Lykandré résista de justesse à l'envie de prendre Méroé par la main et de s'éloigner du groupe. Il était fatigué et il aspirait au calme. Même sans barreaux autour de lui, il était quelque part encore prisonnier, enfermé dans une machine humaine, privé de la terre et du vent, au milieu d'une meute étrange...
– Ça suffit maintenant ! Nous verrons quoi faire quand nous serons chez Blacky, aboya-t-il.
Son éclat soudain ramena le silence. Chveuil ouvrit la bouche comme pour protester, mais Méroé prit la parole en premier :
– Nous ne pouvons en effet rien faire tant que nous sommes dans le train et même après, vu que nous ne connaissons aucune adresse de médecin, le mieux est de nous rendre chez Blacky. Pour l'heure, nous avons intérêt à nous reposer un peu, la nuit a été longue et épuisante.
Le coeur en fête d'avoir été si bien compris, Lykandré embrassa bruyamment Méroé.
– Il est préférable d'éviter de faire ça. L'homosexualité est mal perçu par les humains en général, annonça Komori.
A regret, l'homme loup détacha ses lèvres de celles de Méroé, se rencoigna dans son siège et ferma les yeux. Bientôt, ils seraient tranquilles, chez Blacky.
Au final, ses craintes se révèlerent vaines. Nul villageois du clan des loup-garous ne vint les empêcher de prendre le train. Néanmoins, cela ne suffit pas à rassurer Koro dont les yeux bleu glacé restèrent sombres.
– C'est parce qu'ils se doutent que je vais bêtement retourner dans la ville où ils m'ont récupéré qu'ils ne se sont pas donnés la peine de nous cueillir sur le quai, soupira-t-il tristement au moment où le train quittait la gare.
– Ils ont très bien pu ne pas réussir à nous rattraper. Tu as dit toi-même qu'ils n'étaient pas motorisés, répliqua Komori, sans détourner son regard Tonoshi dont la respiration était faible.
– Pense à tes retrouvailles avec ton cher et tendre, et cesse de nous enquinner, cracha Chveuil.
Ils étaient tous installés face à face dans le compartiment de train, ce qui leur permettait de discuter tous ensemble - et de se disputer aussi.
– Il faudrait que nous trouvions quelqu'un capable de soigner Chveuil et Tonoshi, dès notre arrivée, intervint Inuyume qui cherchait clairement à faire dévier la conversation sur un terrain moins sensible.
– Ce n'est pas possible, en tout cas, pas pour le cheval écureuil, un médecin verrait qu'il est différent, contra Komori.
Chveuil n'apprécia évidemment pas et il lança un de ses commentaires acerbes dont il avait le secret. Lykandré résista de justesse à l'envie de prendre Méroé par la main et de s'éloigner du groupe. Il était fatigué et il aspirait au calme. Même sans barreaux autour de lui, il était quelque part encore prisonnier, enfermé dans une machine humaine, privé de la terre et du vent, au milieu d'une meute étrange...
– Ça suffit maintenant ! Nous verrons quoi faire quand nous serons chez Blacky, aboya-t-il.
Son éclat soudain ramena le silence. Chveuil ouvrit la bouche comme pour protester, mais Méroé prit la parole en premier :
– Nous ne pouvons en effet rien faire tant que nous sommes dans le train et même après, vu que nous ne connaissons aucune adresse de médecin, le mieux est de nous rendre chez Blacky. Pour l'heure, nous avons intérêt à nous reposer un peu, la nuit a été longue et épuisante.
Le coeur en fête d'avoir été si bien compris, Lykandré embrassa bruyamment Méroé.
– Il est préférable d'éviter de faire ça. L'homosexualité est mal perçu par les humains en général, annonça Komori.
A regret, l'homme loup détacha ses lèvres de celles de Méroé, se rencoigna dans son siège et ferma les yeux. Bientôt, ils seraient tranquilles, chez Blacky.
2 commentaires:
je suis soulagée pour l'instant tout va bien ^^
meme si je suis sur qu'ils sont pas sortis de l'auberge xD
merci pour l'episode =)
Serait-ce le calme avant la tempête...
En tout cas merci pour l'épisode, l'histoire est toujours aussi géniale et ne perd pas en rythme ^____^
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