– Ludovic... protesta encore une fois Vlad.
Cette fois, Ludovic s'écarta.
– Oui... Je comprends. Pas de soucis. Je suis formidablement heureux.
Et très excité. Mais ça, c'était un autre problème.
– Merci, répondit Vlad en caressant du bout des doigts l'épaule de Ludovic.
Ludovic frémit à cet effleurement et invita précipitamment Vlad à s'asseoir sur le fauteuil en cuir noir du salon tandis que lui-même s'installait sur le canapé, en face. S'il ne prenait pas un peu de distance, il n'avait aucune chance de se calmer et risquait de perdre contrôle de lui-même.
– Je regrette de ne pas être parti plus tôt. C'est l'un des inconvénients à être fonctionnaire, les vacances sont fixes. Et pour le coup, celles-ci m'ont parues horriblement longues..., déclara-t-il.
– Ainsi, c'était bien calculé de ta part. Un petit coup de fil aurait été tout de même appréciable.
– Mon ami en avait décidé autrement. Il m'avait pris mon mobile. Et vu le résultat, je suppose que je devrais le remercier.
– Se sentir jaloux aide aussi à réaliser qu'on ressent plus que de l'amitié.
Après près de six semaines d'incertitude, la franchise de Vlad mettait du baume au cœur de Ludovic.
– Je te rassure tout de suite Aoki est un ami de longue date. Je le considère comme un frère. Et puisqu'on aborde le sujet de la jalousie, moi, c'est Lili qui me tracasse.
Les yeux de Vlad s'écarquillèrent d'un étonnement non feint.
– Lili a un copain actuellement. Je suis un vieux pour elle. Et quand bien même, l'intérêt n'est pas réciproque.
– Elle te lance de ses regards... et tu m'as dit qu'elle traînait toujours pour partir après ton arrivée.
– On peut trouver quelqu'un agréable à regarder sans que cela aille plus loin que ça. Pour le reste, c'est un trait de caractère.
– Tu penses que je me suis monté la tête ? C'est possible. J'ai l'impression que la gente féminine entière est devenue mon ennemie !
Vlad sourit légèrement à cette remarque.
– Je ne te dirais pas que tu n'as pas à t'en faire. Les femmes m'attirent, mais désirer, ce n'est pas aimer. Si tu veux tout savoir, ma belle-mère s'est arrangée pour me faire rencontrer une jeune femme prénommée Roza et j'ai eu beau ne pas être insensible à ses charmes, je n'ai pas eu envie de la connaître mieux.
Tout ça n'était pas très rassurant, mais Ludovic décida qu'il était inutile de trop s'inquiéter. Ce qui comptait, c'est que Vlad lui retournait ses sentiments.
– Alors, il ne me reste plus qu'à souhaiter que tu finisses par désirer m'embrasser et même plus...
Vlad passa une main embarrassée dans ses cheveux blonds et ses yeux noisettes s'égarèrent à nouveau vers plancher.
– Je devrais peut-être le faire sans avoir envie pour commencer. Après tout, quand c'est toi qui le fais, c'est plutôt agréable. Je ne sais pas trop pourquoi je fais un blocage.
Vlad avait le don de l'enflammer d'un geste anodin, d'un mot glissé sans arrière-pensé.
– Tu vas me rendre fou, soupira-t-il.
Vlad se leva alors du fauteuil, s'assit à côté de lui sur le canapé, posa ses lèvres sur les siennes un instant, puis recula.
Ludovic espéra qu'il recommencerait, emporté par un brusque élan de passion, mais rien ne vint. Finalement, il déclara d'une voix rauque :
– Rien ne presse. Raconte-moi plutôt ce que vous avez fabriqué Misha et toi pendant que je m'ennuyais de vous sur les pistes.
Vlad parut soulagé et il s'exécuta volontiers avant de poser à son tour des questions sur le séjour de Ludovic.
Cette fois, Ludovic s'écarta.
– Oui... Je comprends. Pas de soucis. Je suis formidablement heureux.
Et très excité. Mais ça, c'était un autre problème.
– Merci, répondit Vlad en caressant du bout des doigts l'épaule de Ludovic.
Ludovic frémit à cet effleurement et invita précipitamment Vlad à s'asseoir sur le fauteuil en cuir noir du salon tandis que lui-même s'installait sur le canapé, en face. S'il ne prenait pas un peu de distance, il n'avait aucune chance de se calmer et risquait de perdre contrôle de lui-même.
– Je regrette de ne pas être parti plus tôt. C'est l'un des inconvénients à être fonctionnaire, les vacances sont fixes. Et pour le coup, celles-ci m'ont parues horriblement longues..., déclara-t-il.
– Ainsi, c'était bien calculé de ta part. Un petit coup de fil aurait été tout de même appréciable.
– Mon ami en avait décidé autrement. Il m'avait pris mon mobile. Et vu le résultat, je suppose que je devrais le remercier.
– Se sentir jaloux aide aussi à réaliser qu'on ressent plus que de l'amitié.
Après près de six semaines d'incertitude, la franchise de Vlad mettait du baume au cœur de Ludovic.
– Je te rassure tout de suite Aoki est un ami de longue date. Je le considère comme un frère. Et puisqu'on aborde le sujet de la jalousie, moi, c'est Lili qui me tracasse.
Les yeux de Vlad s'écarquillèrent d'un étonnement non feint.
– Lili a un copain actuellement. Je suis un vieux pour elle. Et quand bien même, l'intérêt n'est pas réciproque.
– Elle te lance de ses regards... et tu m'as dit qu'elle traînait toujours pour partir après ton arrivée.
– On peut trouver quelqu'un agréable à regarder sans que cela aille plus loin que ça. Pour le reste, c'est un trait de caractère.
– Tu penses que je me suis monté la tête ? C'est possible. J'ai l'impression que la gente féminine entière est devenue mon ennemie !
Vlad sourit légèrement à cette remarque.
– Je ne te dirais pas que tu n'as pas à t'en faire. Les femmes m'attirent, mais désirer, ce n'est pas aimer. Si tu veux tout savoir, ma belle-mère s'est arrangée pour me faire rencontrer une jeune femme prénommée Roza et j'ai eu beau ne pas être insensible à ses charmes, je n'ai pas eu envie de la connaître mieux.
Tout ça n'était pas très rassurant, mais Ludovic décida qu'il était inutile de trop s'inquiéter. Ce qui comptait, c'est que Vlad lui retournait ses sentiments.
– Alors, il ne me reste plus qu'à souhaiter que tu finisses par désirer m'embrasser et même plus...
Vlad passa une main embarrassée dans ses cheveux blonds et ses yeux noisettes s'égarèrent à nouveau vers plancher.
– Je devrais peut-être le faire sans avoir envie pour commencer. Après tout, quand c'est toi qui le fais, c'est plutôt agréable. Je ne sais pas trop pourquoi je fais un blocage.
Vlad avait le don de l'enflammer d'un geste anodin, d'un mot glissé sans arrière-pensé.
– Tu vas me rendre fou, soupira-t-il.
Vlad se leva alors du fauteuil, s'assit à côté de lui sur le canapé, posa ses lèvres sur les siennes un instant, puis recula.
Ludovic espéra qu'il recommencerait, emporté par un brusque élan de passion, mais rien ne vint. Finalement, il déclara d'une voix rauque :
– Rien ne presse. Raconte-moi plutôt ce que vous avez fabriqué Misha et toi pendant que je m'ennuyais de vous sur les pistes.
Vlad parut soulagé et il s'exécuta volontiers avant de poser à son tour des questions sur le séjour de Ludovic.
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Prochain épisode : lundi 4 avril