– Je ne comprends pas pourquoi tous mes petits amis s'imaginent que nous sommes plus que potes, déclara Aoki en tapotant le sol du pied avec agacement.
– Parce que tu es souvent fourré chez moi.
– Ce n'est pas un crime que je sache. Nous avons été pratiquement élevés ensemble. Nous sommes comme des frères.
Ludovic opina. Aoki et lui se connaissaient depuis la maternelle. Voisins dont les jardins étaient séparés par un muret symbolique, ils s'étaient rapidement liés d'amitié et étaient devenus inséparables. Bien qu'ils aient découvert dans les mêmes eaux que les filles n'étaient pas leur truc, ils n'avaient jamais rien fait de sexuel ensemble, car c'eût été pour eux incestueux. Néanmoins, pour les personnes extérieures, ils étaient juste bizarrement proches alors qu'ils n'avaient aucun lien familial et qu'ils étaient tout les deux gays. L'un des amoureux de Ludovic avait d'ailleurs rompu avec lui, l'accusant de toujours donner la priorité à Aoki.
– Bref, tu fais comme cela te chante pour le réveillon. De toute façon, la seule façon de calmer les inquiétudes de Tony, ce serait que tu y viennes accompagné, mais je ne vois pas ton père d'élève accepter de se rendre à une soirée quasi exclusivement gay.
– Il pourrait te surprendre. Mais, de toute façon, je préfère le garder pour moi tout seul.
– Je serais curieux de le rencontrer, un jour... Mais sortons maintenant, je suis fatigué de faire du sur-place. Un tour dans le parc à côté, ça te dit ?
Ludovic qui en avait assez de tourner en rond dans son appartement, incapable de penser à autre chose que Vlad, accueillit favorablement la proposition de son ami qui, comme à son habitude, ne supportait pas de rester sans bouger.
Pour sortir, il choisit l'écharpe offerte par Vlad et son fils, provoquant un commentaire d'Aoki.
– Elle est nouvelle, non ? Personnellement, je la trouve jolie, mais je croyais que tu n'aimais pas quand les couleurs juraient ensemble...
Ludovic ne pouvait nier qu'il n'appréciait guère le mariage des rayures rouge vif avec celles bleu électrique, mais l'écharpe lui était précieuse car c'était un cadeau de Vlad et son fils.
– Je l'ai reçu pour Noël, expliqua Ludovic, sachant qu'Aoki n'aurait pas besoin de plus pour comprendre.
Et effectivement, Aoki en le poussant dehors, répliqua :
– Mon pauvre, tu es bel et bien mordu !
– Ce n'est pas un crime que je sache. Nous avons été pratiquement élevés ensemble. Nous sommes comme des frères.
Ludovic opina. Aoki et lui se connaissaient depuis la maternelle. Voisins dont les jardins étaient séparés par un muret symbolique, ils s'étaient rapidement liés d'amitié et étaient devenus inséparables. Bien qu'ils aient découvert dans les mêmes eaux que les filles n'étaient pas leur truc, ils n'avaient jamais rien fait de sexuel ensemble, car c'eût été pour eux incestueux. Néanmoins, pour les personnes extérieures, ils étaient juste bizarrement proches alors qu'ils n'avaient aucun lien familial et qu'ils étaient tout les deux gays. L'un des amoureux de Ludovic avait d'ailleurs rompu avec lui, l'accusant de toujours donner la priorité à Aoki.
– Bref, tu fais comme cela te chante pour le réveillon. De toute façon, la seule façon de calmer les inquiétudes de Tony, ce serait que tu y viennes accompagné, mais je ne vois pas ton père d'élève accepter de se rendre à une soirée quasi exclusivement gay.
– Il pourrait te surprendre. Mais, de toute façon, je préfère le garder pour moi tout seul.
– Je serais curieux de le rencontrer, un jour... Mais sortons maintenant, je suis fatigué de faire du sur-place. Un tour dans le parc à côté, ça te dit ?
Ludovic qui en avait assez de tourner en rond dans son appartement, incapable de penser à autre chose que Vlad, accueillit favorablement la proposition de son ami qui, comme à son habitude, ne supportait pas de rester sans bouger.
Pour sortir, il choisit l'écharpe offerte par Vlad et son fils, provoquant un commentaire d'Aoki.
– Elle est nouvelle, non ? Personnellement, je la trouve jolie, mais je croyais que tu n'aimais pas quand les couleurs juraient ensemble...
Ludovic ne pouvait nier qu'il n'appréciait guère le mariage des rayures rouge vif avec celles bleu électrique, mais l'écharpe lui était précieuse car c'était un cadeau de Vlad et son fils.
– Je l'ai reçu pour Noël, expliqua Ludovic, sachant qu'Aoki n'aurait pas besoin de plus pour comprendre.
Et effectivement, Aoki en le poussant dehors, répliqua :
– Mon pauvre, tu es bel et bien mordu !
1 commentaire:
Pas grave si on ne rencontre pas Tony ^^ merci pour l'épisode d'aujourd'hui on comprend mieux la relation entre Aoki et Ludovic ^____^
Hâte de lire la suite ^^ bonne journée à toi :)
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