Désireux de ne pas songer plus longuement à l'école et aux devoirs, Misha se dépêcha d'ouvrir les deux paquets qu'il lui restait. Il poussa des grands cris de joie en voyant l'avion transformable en bateau et la boîte de mécano dont il rêvait depuis plusieurs mois.
Il dut se faire un peu tirer par l'oreille pour petit déjeuner, car il voulait jouer, ce qu'il fit immédiatement après avoir avalé en vitesse son bol de lait et ses tartines recouvertes de pâte chocolatée, abandonnant en tête à tête dans la cuisine son père et son instituteur.
– Vous nous accompagnez à la messe de Noël qui commence à 10 heures et demi ? demanda Vlad.
– Oui, je rentrerai après. La route sera sûrement plus praticable vu que la neige a commencé à fondre.
– Vous avez prévu pour quelque chose pour le premier de l'an ?
Vlad se maudit d'avoir posé la question. Peut-être que Ludovic allait croire qu'il l'invitait.
– Pas encore, et vous ?
– Non. Ma belle-mère m'a invité, mais je n'y tiens pas. Elle et son mari, mais surtout elle, aimerait que je me remarie afin que Misha bénéficie d'une présence maternelle et fait tout pour me caser alors je n'ai aucunement l'intention de remplacer Katia, expliqua-t-il.
– En bref, elle se mêle de ce qui ne la regarde pas.
Vlad acquiesça, se demandant soudain si cela n'avait pas été maladroit de sa part de mentionner cette histoire contenu des sentiments de Ludovic. Comme ce dernier ne ne posait jamais de questions, faisant preuve d'une discrétion agréable, il lui donnait l'envie de se confier. Ludovic était vraiment quelqu'un de sympathique, à qui il était aisé de parler. Il aurait pu devenir un ami si les circonstances avaient été différentes.
Vlad changea de sujet, s'efforçant de rester sur un terrain neutre jusqu'à ce que l'heure de se rendre à l'église arrive.
Durant la messe, conscient du regard de Ludovic posé sur lui, il éprouva des difficultés à se concentrer sur les paroles du prêtre. Au lieu d'écouter, il songea à la position déplorable de l'église catholique vis à vis des homosexuels.
Quand ils furent de retour à la maison, Ludovic parla de rentrer chez lui, et Vlad se sentit à la fois soulagé et triste.
– Misha, j'aimerai dire un mot en privé à ton père. Tu veux nous laisser ? On se revoit à la rentrée, d'accord ?
Vlad se douta que Ludovic voulait reparler de son aveu de la veille, mais ne chercha pas à se soustraire à la conversation. Au contraire, il appuya la demande de Ludovic, en faisant signe à son fils de remonter dans sa chambre.
Il dut se faire un peu tirer par l'oreille pour petit déjeuner, car il voulait jouer, ce qu'il fit immédiatement après avoir avalé en vitesse son bol de lait et ses tartines recouvertes de pâte chocolatée, abandonnant en tête à tête dans la cuisine son père et son instituteur.
– Vous nous accompagnez à la messe de Noël qui commence à 10 heures et demi ? demanda Vlad.
– Oui, je rentrerai après. La route sera sûrement plus praticable vu que la neige a commencé à fondre.
– Vous avez prévu pour quelque chose pour le premier de l'an ?
Vlad se maudit d'avoir posé la question. Peut-être que Ludovic allait croire qu'il l'invitait.
– Pas encore, et vous ?
– Non. Ma belle-mère m'a invité, mais je n'y tiens pas. Elle et son mari, mais surtout elle, aimerait que je me remarie afin que Misha bénéficie d'une présence maternelle et fait tout pour me caser alors je n'ai aucunement l'intention de remplacer Katia, expliqua-t-il.
– En bref, elle se mêle de ce qui ne la regarde pas.
Vlad acquiesça, se demandant soudain si cela n'avait pas été maladroit de sa part de mentionner cette histoire contenu des sentiments de Ludovic. Comme ce dernier ne ne posait jamais de questions, faisant preuve d'une discrétion agréable, il lui donnait l'envie de se confier. Ludovic était vraiment quelqu'un de sympathique, à qui il était aisé de parler. Il aurait pu devenir un ami si les circonstances avaient été différentes.
Vlad changea de sujet, s'efforçant de rester sur un terrain neutre jusqu'à ce que l'heure de se rendre à l'église arrive.
Durant la messe, conscient du regard de Ludovic posé sur lui, il éprouva des difficultés à se concentrer sur les paroles du prêtre. Au lieu d'écouter, il songea à la position déplorable de l'église catholique vis à vis des homosexuels.
Quand ils furent de retour à la maison, Ludovic parla de rentrer chez lui, et Vlad se sentit à la fois soulagé et triste.
– Misha, j'aimerai dire un mot en privé à ton père. Tu veux nous laisser ? On se revoit à la rentrée, d'accord ?
Vlad se douta que Ludovic voulait reparler de son aveu de la veille, mais ne chercha pas à se soustraire à la conversation. Au contraire, il appuya la demande de Ludovic, en faisant signe à son fils de remonter dans sa chambre.
1 commentaire:
Un grand merci pour cet épisode, la tension palpable est un peu retombée lol
Comment ne pas craquer sur Vlad et Ludovic ^^
J'ai hâte de lire la suite comme toujours :)
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