– Quelque chose ne va pas ?
La question pleine de sollicitude de Vlad qui avait fini de suspendre le manteau sur un cintre, surprit Ludovic. L'homme qui lui faisait face n'était pas comme Jérôme... A défaut de comprendre l'importance qu'avait pu avoir cet effleurement pour lui, Vlad avait remarqué son air peiné, et c'était déjà beaucoup.
Un appel de Misha qui s'étonnait de ne pas les voir venir, évita à Ludovic de devoir inventer un mensonge pour expliquer sa tristesse passagère.
Dès qu'ils furent en haut, le petit garçon montra avec fierté les paquets qui attendaient sous le sapin. Ludovic fut touché et étonné de constater qu'il y en avait deux pour lui. Les Glonorov auraient très bien pu se contenter d'un seul cadeau.
– Cela va être dur de patienter jusqu'à minuit pour les déballer, commenta-t-il.
– Ah, non, l'ouverture des cadeaux, c'est demain matin ! s'exclama Misha.
Ludovic se tourna immédiatement vers Vlad qui se mordait la lèvre, visiblement très gêné.
– Je suis désolé. C'était tellement évident pour moi que j'ai oublié de vous le préciser. C'est la tradition familiale. Nous faisons le repas le 24 au soir, mais les cadeaux et la messe que le 25. Vous n'habitez pas ici, ce n'est pas pratique pour vous. Évidemment, vous n'aviez sûrement pas prévu de repasser demain. Je suis confus.
Ludovic n'entendit qu'à moitié les explications, entièrement focalisé sur la bouche sensuelle de Vlad.
– Ce n'est pas grave... Cela ne me dérange pas, déclara-t-il en détachant avec difficulté son regard des lèvres de son interlocuteur.
Sa voix avait dû manquer de conviction, car Vlad se tourna vers son fils et lui demanda :
– Que dirais-tu d'ouvrir les cadeaux dès ce soir ?
– Ah, non, alors ! Maman, elle disait toujours que c'était mieux le matin, parce que comme ça, on peut profiter de ces nouveaux jouets toute la journée ! protesta Misha.
– Cela ne me pose vraiment aucun problème de revenir demain, j'habite à un quart d'heure en voiture, intervint Ludovic.
Voir Vlad deux jours de suite n'avait rien d'une mauvaise surprise, c'était même une sacrée aubaine.
Cependant, il dut encore certifier plusieurs fois que cela ne l'ennuyait pas le moins du monde et que ce n'était pas dramatique que Vlad n'ait pas exposé les choses plus clairement avant que l'affaire ne soit classée.
La conversation roula ensuite sur le repas de Noël, ce qui rappela à Vlad qu'il devait descendre dans la cuisine pour mettre la dinde au four. Ludovic se retrouva donc en tête à tête avec Misha dans le salon.
– Il faut pas en vouloir à papa, hein, il est étourdi et maladroit, mais très gentil.
Cette curieuse preuve d'amour filial arracha un sourire à Ludovic.
– C'est bien vrai, approuva-t-il.
– Dis, tu as acheté quoi pour mon papa ? demanda le petit garçon sur le ton de la confidence.
La question pleine de sollicitude de Vlad qui avait fini de suspendre le manteau sur un cintre, surprit Ludovic. L'homme qui lui faisait face n'était pas comme Jérôme... A défaut de comprendre l'importance qu'avait pu avoir cet effleurement pour lui, Vlad avait remarqué son air peiné, et c'était déjà beaucoup.
Un appel de Misha qui s'étonnait de ne pas les voir venir, évita à Ludovic de devoir inventer un mensonge pour expliquer sa tristesse passagère.
Dès qu'ils furent en haut, le petit garçon montra avec fierté les paquets qui attendaient sous le sapin. Ludovic fut touché et étonné de constater qu'il y en avait deux pour lui. Les Glonorov auraient très bien pu se contenter d'un seul cadeau.
– Cela va être dur de patienter jusqu'à minuit pour les déballer, commenta-t-il.
– Ah, non, l'ouverture des cadeaux, c'est demain matin ! s'exclama Misha.
Ludovic se tourna immédiatement vers Vlad qui se mordait la lèvre, visiblement très gêné.
– Je suis désolé. C'était tellement évident pour moi que j'ai oublié de vous le préciser. C'est la tradition familiale. Nous faisons le repas le 24 au soir, mais les cadeaux et la messe que le 25. Vous n'habitez pas ici, ce n'est pas pratique pour vous. Évidemment, vous n'aviez sûrement pas prévu de repasser demain. Je suis confus.
Ludovic n'entendit qu'à moitié les explications, entièrement focalisé sur la bouche sensuelle de Vlad.
– Ce n'est pas grave... Cela ne me dérange pas, déclara-t-il en détachant avec difficulté son regard des lèvres de son interlocuteur.
Sa voix avait dû manquer de conviction, car Vlad se tourna vers son fils et lui demanda :
– Que dirais-tu d'ouvrir les cadeaux dès ce soir ?
– Ah, non, alors ! Maman, elle disait toujours que c'était mieux le matin, parce que comme ça, on peut profiter de ces nouveaux jouets toute la journée ! protesta Misha.
– Cela ne me pose vraiment aucun problème de revenir demain, j'habite à un quart d'heure en voiture, intervint Ludovic.
Voir Vlad deux jours de suite n'avait rien d'une mauvaise surprise, c'était même une sacrée aubaine.
Cependant, il dut encore certifier plusieurs fois que cela ne l'ennuyait pas le moins du monde et que ce n'était pas dramatique que Vlad n'ait pas exposé les choses plus clairement avant que l'affaire ne soit classée.
La conversation roula ensuite sur le repas de Noël, ce qui rappela à Vlad qu'il devait descendre dans la cuisine pour mettre la dinde au four. Ludovic se retrouva donc en tête à tête avec Misha dans le salon.
– Il faut pas en vouloir à papa, hein, il est étourdi et maladroit, mais très gentil.
Cette curieuse preuve d'amour filial arracha un sourire à Ludovic.
– C'est bien vrai, approuva-t-il.
– Dis, tu as acheté quoi pour mon papa ? demanda le petit garçon sur le ton de la confidence.
1 commentaire:
Oh oh Misha le curieux ^^
Merci pour cet épisode :) en effet très fleur bleue celui d'hier mais j'adôôôre ça ^________^
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