– Vous allez pas parler de moi, hein ? demanda Misha.
– Non, promis, répondit Ludovic.
Le petit garçon, rassuré par cette déclaration et pressé de retourner à ses nouveaux jouets, grimpa l'escalier sans faire plus d'histoires.
– Je pense que nous ne reverrons plus que dans le cadre de réunions parents-élèves, et je tenais à vous remercier pour votre chaleureux accueil et pour m'avoir évité un Noël bien solitaire.
Cela ressemblait à un adieu et cela peina Vlad. Il comprenait bien qu'il était impossible pour Ludovic d'être un simple ami, mais il avait apprécié sa compagnie et égoïstement, il n'avait pas envie de s'en priver. Depuis le décès de Katia, malgré la présence de Misha, il sentait parfois effroyablement seul.
– Pourquoi ne venir nous rendre visite à nouveau, à l'occasion?
– Vous savez très bien pourquoi.
Vlad passa une main troublé dans ses cheveux blonds, ennuyé de ne pas avoir d'arguments à avancer pour le revoir hors du cadre scolaire.
– Vous êtes plus raisonnable que moi, murmura-t-il.
– Disons que j'ai l'avantage de l'expérience, répondit Ludovic avec un sourire douloureux. Être ami avec quelqu'un qu'on aime, c'est comme une lame de poignard qu'on s'enfoncerait lentement dans le cœur, ajouta-t-il.
Vlad frissonna, troublé par la souffrance qu'il lisait sur les traits de Ludovic.
– Il ne me reste alors plus qu'à vous souhaiter une bonne continuation... déclara-t-il d'un ton hésitant.
Ludovic hocha la tête, ouvrit la porte, sortit dans le jardin et franchit les quelques mètres qui le séparait du portail.
Vlad repensa alors à la ridicule histoire de baiser au père Noël inventée par Misha qui les avait amené à cet instant précis et sans réfléchir, alors qu'il était en chaussons et sans manteau, il rejoignit Ludovic, lui posa la main sur bras, l'empêchant de déverrouiller le portail, avant de brièvement poser ses lèvres contre les siennes. Puis, honteux de ce qu'il venait de faire, il retourna se réfugier dans la maison en claquant la porte derrière lui. Là, il s'adossa au battant, le souffle court, se demandant ce qui lui avait pris. Il n'était pas attiré par Ludovic, mais son visage empreint de tristesse, l'espace d'une seconde, lui avait paru beau et il avait voulu chasser cette douleur qui résonnait avec celle qu'il ressentait depuis la disparition de Katia.
– Non, promis, répondit Ludovic.
Le petit garçon, rassuré par cette déclaration et pressé de retourner à ses nouveaux jouets, grimpa l'escalier sans faire plus d'histoires.
– Je pense que nous ne reverrons plus que dans le cadre de réunions parents-élèves, et je tenais à vous remercier pour votre chaleureux accueil et pour m'avoir évité un Noël bien solitaire.
Cela ressemblait à un adieu et cela peina Vlad. Il comprenait bien qu'il était impossible pour Ludovic d'être un simple ami, mais il avait apprécié sa compagnie et égoïstement, il n'avait pas envie de s'en priver. Depuis le décès de Katia, malgré la présence de Misha, il sentait parfois effroyablement seul.
– Pourquoi ne venir nous rendre visite à nouveau, à l'occasion?
– Vous savez très bien pourquoi.
Vlad passa une main troublé dans ses cheveux blonds, ennuyé de ne pas avoir d'arguments à avancer pour le revoir hors du cadre scolaire.
– Vous êtes plus raisonnable que moi, murmura-t-il.
– Disons que j'ai l'avantage de l'expérience, répondit Ludovic avec un sourire douloureux. Être ami avec quelqu'un qu'on aime, c'est comme une lame de poignard qu'on s'enfoncerait lentement dans le cœur, ajouta-t-il.
Vlad frissonna, troublé par la souffrance qu'il lisait sur les traits de Ludovic.
– Il ne me reste alors plus qu'à vous souhaiter une bonne continuation... déclara-t-il d'un ton hésitant.
Ludovic hocha la tête, ouvrit la porte, sortit dans le jardin et franchit les quelques mètres qui le séparait du portail.
Vlad repensa alors à la ridicule histoire de baiser au père Noël inventée par Misha qui les avait amené à cet instant précis et sans réfléchir, alors qu'il était en chaussons et sans manteau, il rejoignit Ludovic, lui posa la main sur bras, l'empêchant de déverrouiller le portail, avant de brièvement poser ses lèvres contre les siennes. Puis, honteux de ce qu'il venait de faire, il retourna se réfugier dans la maison en claquant la porte derrière lui. Là, il s'adossa au battant, le souffle court, se demandant ce qui lui avait pris. Il n'était pas attiré par Ludovic, mais son visage empreint de tristesse, l'espace d'une seconde, lui avait paru beau et il avait voulu chasser cette douleur qui résonnait avec celle qu'il ressentait depuis la disparition de Katia.
3 commentaires:
Nyaaaaaaa!!!!!!!!!! Enfin le baiser tant attendu \^_____^/ et il tombe pile au bon moment
Merci pour cet épisode très Fleur Bleue ^^ J'ai adoré
Bon week-end à toi et suite au prochain épisode :)
J'avais bien dit que l'histoire aurait pu s'appeler Le baiser de noël :)
Bon week-end à toi aussi !
Vivement la suite ;)
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