– Bonsoir Vlad... Êtes-vous chez vous ?
– Oui. Pourquoi ?
– Est-ce vous accepteriez de me recevoir ?
– Maintenant ? Vous savez Misha et moi ne fêterons la nouvelle année que demain. J'allais me coucher.
– Ah...
La déception de Ludovic était flagrante et Vlad s'enquit d'un ton hésitant :
– Vous ne passez pas le réveillon avec des amis ?
– Je devais, mais j'ai renoncé à la dernière minute... Je suis devant votre porte, pour tout vous avouer.
Alors qu'il aurait dû s'offusquer du sans-gêne de Ludovic et le laisser dehors, cette nouvelle réjouit Vlad.
– Je viens vous ouvrir, répondit-il avant de raccrocher.
Dans le noir, à pas de velours pour ne pas réveiller Misha, il descendit les escaliers et sortit pour déverrouiller le portail. Ludovic baigné dans le clair de lune avait tout d'une apparition.
– Misha dort, annonça-t-il avant de lui faire signe d'entrer tout en posant un doigt sur ses lèvres.
– J'ai bien fait de ne pas utiliser la sonnette, murmura Ludovic.
Vlad acquiesça et le conduisit dans la cuisine dont il referma la porte afin qu'ils pussent bavarder sans risquer de perturber le sommeil du petit garçon.
– Que me vaut le plaisir de votre visite ? demanda-t-il avec curiosité.
– J'avais décidé de vous laisser me recontacter en premier, mais cela fait six jours et... tout à coup, il m'a semblé que je ne pouvais plus attendre, que je devais vous voir.
Vlad baissa les yeux sur le carrelage jaune d'or de la cuisine, incapable de supporter l'intensité du regard de Ludovic.
– Vous voulez boire quelque chose ? proposa-t-il, pour masquer son embarras.
– Non merci. Je suppose que venir était une mauvaise idée. Je ferais mieux de vous laisser... déclara Ludovic, en amorçant le geste de quitter la pièce.
A l'idée qu'il reparte aussi vite, Vlad paniqua. Le regard de Ludovic avait beau le mettre un peu mal à l'aise, il n'avait aucune envie de se retrouver seul. Le sentiment de solitude qu'il ressentait depuis la mort de Katia lui était parfois insupportable.
– Restez, je vous en prie, supplia-t-il en posant la main sur la manche de son pull pour le retenir.
Ludovic se figea un bref instant, puis répondit d'une voix rauque :
– D'accord... Qu'avez vous à me proposer comme boisson ?
Vlad se mit à fouiller dans les placards et dégota du whisky, de la vodka, du jus d'orange et du jus d'ananas.
– Je ne suis pas doué en cuisine, mais je me débrouille pour les cocktails, si cela vous tente ?
Ludovic, l'air étrange, hocha la tête pour dire oui.
– Oui. Pourquoi ?
– Est-ce vous accepteriez de me recevoir ?
– Maintenant ? Vous savez Misha et moi ne fêterons la nouvelle année que demain. J'allais me coucher.
– Ah...
La déception de Ludovic était flagrante et Vlad s'enquit d'un ton hésitant :
– Vous ne passez pas le réveillon avec des amis ?
– Je devais, mais j'ai renoncé à la dernière minute... Je suis devant votre porte, pour tout vous avouer.
Alors qu'il aurait dû s'offusquer du sans-gêne de Ludovic et le laisser dehors, cette nouvelle réjouit Vlad.
– Je viens vous ouvrir, répondit-il avant de raccrocher.
Dans le noir, à pas de velours pour ne pas réveiller Misha, il descendit les escaliers et sortit pour déverrouiller le portail. Ludovic baigné dans le clair de lune avait tout d'une apparition.
– Misha dort, annonça-t-il avant de lui faire signe d'entrer tout en posant un doigt sur ses lèvres.
– J'ai bien fait de ne pas utiliser la sonnette, murmura Ludovic.
Vlad acquiesça et le conduisit dans la cuisine dont il referma la porte afin qu'ils pussent bavarder sans risquer de perturber le sommeil du petit garçon.
– Que me vaut le plaisir de votre visite ? demanda-t-il avec curiosité.
– J'avais décidé de vous laisser me recontacter en premier, mais cela fait six jours et... tout à coup, il m'a semblé que je ne pouvais plus attendre, que je devais vous voir.
Vlad baissa les yeux sur le carrelage jaune d'or de la cuisine, incapable de supporter l'intensité du regard de Ludovic.
– Vous voulez boire quelque chose ? proposa-t-il, pour masquer son embarras.
– Non merci. Je suppose que venir était une mauvaise idée. Je ferais mieux de vous laisser... déclara Ludovic, en amorçant le geste de quitter la pièce.
A l'idée qu'il reparte aussi vite, Vlad paniqua. Le regard de Ludovic avait beau le mettre un peu mal à l'aise, il n'avait aucune envie de se retrouver seul. Le sentiment de solitude qu'il ressentait depuis la mort de Katia lui était parfois insupportable.
– Restez, je vous en prie, supplia-t-il en posant la main sur la manche de son pull pour le retenir.
Ludovic se figea un bref instant, puis répondit d'une voix rauque :
– D'accord... Qu'avez vous à me proposer comme boisson ?
Vlad se mit à fouiller dans les placards et dégota du whisky, de la vodka, du jus d'orange et du jus d'ananas.
– Je ne suis pas doué en cuisine, mais je me débrouille pour les cocktails, si cela vous tente ?
Ludovic, l'air étrange, hocha la tête pour dire oui.