– Que va devenir Isaak, commandant ?
Dambert regarda le visage tourmenté du jeune homme et se demanda s'il réalisait qu'Isaak n'était pas le seul en danger. Ce qu'ils avaient dissimulé, ses amis et lui, relevait du conseil disciplinaire du vaisseau mère. D'ailleurs, il n'était pas lui-même exempt de reproches. Il aurait dû résoudre cette histoire dès les premiers moments où il avait soupçonné quelque chose de louche, mais jamais il n'avait imaginé que cela puisse être si grave. L'ennui, c'est que s'il mettait l'affaire entre les mains du conseil disciplinaire, le colonel Marlym en profiterait pour le discréditer. Néanmoins, il ne pouvait pas non plus laisser la situation en l'état. Avant toute chose, il fallait vérifier si Isaak était un authentique amnésique ou un Almortien infiltré qui s'amusait.
– Je vais le faire examiner par un ami médecin qui devrait être capable de trancher sur son cas. S'il a été infiltré, alors il sera exécuté, comme les autres. Sinon, il sera soigné. Dans tous les cas, j'essayerai, dans la mesure du possible d'éviter qu'il soit question de votre implication.
– Mais le règlement...
– Il est évident que vous l'avez transgressé tes amis et toi. Cependant, je préfère en respecter l'esprit et non la lettre. Cela ne veut pas dire que je vous donne raison, mais je comprends que vous ayez voulu protéger votre équipier.
Au moment où le jeune homme remerciait le commandant pour sa bienveillance, le bipper de ce dernier sonna. Comme les autres fois, Dambert, après un rapide coup d'œil à son bipper, prit congé.
Maïlka renouvela ses remerciements, mais le cœur lourd. Il était douloureusement conscient que c'était la dernière fois qu'il le voyait en tête à tête. Le commandant n'avait à présent plus de raison de revenir lui rendre visite.
Au moment où la porte se refermait sur Dambert, le jeune homme n'y tint plus. Il l'appela, et, oubliant que ses jambes ne le portaient plus, il chercha à se lever dans un effort désespéré pour le retenir. Comme une poupée de chiffons, il s'écroula sur le sol.
Djklo entendit le bruit de la chute et pénétra à nouveau dans la chambre où Maïlka, les larmes aux yeux, essayait de se relever. Il se précipita sur le jeune pilote et le souleva de terre.
– Ça va ? demanda-t-il.
Incapable de répondre, Maïlka enfouit son visage dans le torse du commandant.
Dambert le garda dans ses bras jusqu'à ce qu'il se calme, puis le reposa dans son lit.
– Tu voulais me dire quelque chose d'autre ?
Avec lenteur, Maïlka secoua négativement la tête. Lui répéter qu'il l'aimait ne servirait à rien. Il s'était suffisamment rendu ridicule comme cela. Il esquissa un pauvre sourire qui se voulait rassurant.
– Je t'appelle une aide soignante afin de vérifier que tu ne t'es pas fait mal en tombant.
Joignant le geste à la parole, Dambert pressa le bouton en forme de cloche sur le moniteur.
Puis, comme son bipper sonnait une nouvelle fois, il ajouta :
– Je dois partir. Je suis désolé. Fais attention à toi.
Triste, mais résigné, Maïlka le regarda cette fois disparaître sans bouger. Il ferma ensuite les yeux, se remémorant le moment où Djklo l'avait tenu contre lui. Si seulement le temps avait pu s'arrêter à cet instant-là...
Dambert regarda le visage tourmenté du jeune homme et se demanda s'il réalisait qu'Isaak n'était pas le seul en danger. Ce qu'ils avaient dissimulé, ses amis et lui, relevait du conseil disciplinaire du vaisseau mère. D'ailleurs, il n'était pas lui-même exempt de reproches. Il aurait dû résoudre cette histoire dès les premiers moments où il avait soupçonné quelque chose de louche, mais jamais il n'avait imaginé que cela puisse être si grave. L'ennui, c'est que s'il mettait l'affaire entre les mains du conseil disciplinaire, le colonel Marlym en profiterait pour le discréditer. Néanmoins, il ne pouvait pas non plus laisser la situation en l'état. Avant toute chose, il fallait vérifier si Isaak était un authentique amnésique ou un Almortien infiltré qui s'amusait.
– Je vais le faire examiner par un ami médecin qui devrait être capable de trancher sur son cas. S'il a été infiltré, alors il sera exécuté, comme les autres. Sinon, il sera soigné. Dans tous les cas, j'essayerai, dans la mesure du possible d'éviter qu'il soit question de votre implication.
– Mais le règlement...
– Il est évident que vous l'avez transgressé tes amis et toi. Cependant, je préfère en respecter l'esprit et non la lettre. Cela ne veut pas dire que je vous donne raison, mais je comprends que vous ayez voulu protéger votre équipier.
Au moment où le jeune homme remerciait le commandant pour sa bienveillance, le bipper de ce dernier sonna. Comme les autres fois, Dambert, après un rapide coup d'œil à son bipper, prit congé.
Maïlka renouvela ses remerciements, mais le cœur lourd. Il était douloureusement conscient que c'était la dernière fois qu'il le voyait en tête à tête. Le commandant n'avait à présent plus de raison de revenir lui rendre visite.
Au moment où la porte se refermait sur Dambert, le jeune homme n'y tint plus. Il l'appela, et, oubliant que ses jambes ne le portaient plus, il chercha à se lever dans un effort désespéré pour le retenir. Comme une poupée de chiffons, il s'écroula sur le sol.
Djklo entendit le bruit de la chute et pénétra à nouveau dans la chambre où Maïlka, les larmes aux yeux, essayait de se relever. Il se précipita sur le jeune pilote et le souleva de terre.
– Ça va ? demanda-t-il.
Incapable de répondre, Maïlka enfouit son visage dans le torse du commandant.
Dambert le garda dans ses bras jusqu'à ce qu'il se calme, puis le reposa dans son lit.
– Tu voulais me dire quelque chose d'autre ?
Avec lenteur, Maïlka secoua négativement la tête. Lui répéter qu'il l'aimait ne servirait à rien. Il s'était suffisamment rendu ridicule comme cela. Il esquissa un pauvre sourire qui se voulait rassurant.
– Je t'appelle une aide soignante afin de vérifier que tu ne t'es pas fait mal en tombant.
Joignant le geste à la parole, Dambert pressa le bouton en forme de cloche sur le moniteur.
Puis, comme son bipper sonnait une nouvelle fois, il ajouta :
– Je dois partir. Je suis désolé. Fais attention à toi.
Triste, mais résigné, Maïlka le regarda cette fois disparaître sans bouger. Il ferma ensuite les yeux, se remémorant le moment où Djklo l'avait tenu contre lui. Si seulement le temps avait pu s'arrêter à cet instant-là...
2 commentaires:
Décidément je n'arrive pas à savoir quel couple serait le mieux Djklo/Maïlka ou Suénor/Maïlka lol
Le pauvre j'ai de la peine pour lui..Merci pour cet épisode :)
Mais que va devenir Izeorg?.. Suire au prochain épisode ^^
Et Si Maïlka finissait tout seul ? ;)
Le prochain épisode, on repasse en effet à Izeorg ! :)
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