La jeune fille revint dans le salon entièrement nue, ce qui ne manqua pas de surprendre Peter qui eut un hoquet de surprise. Mais à quoi donc jouait-elle ?!
– Cela ne te gêne pas, n'est-ce pas ? dit-elle tranquillement. Après tout les filles ne doivent te faire ni chaud ni froid.
Ce n'était pas une raison pour se balader à poil devant lui. Il choisit de ne pas répondre.
– Après tout, continua-t-elle, les gays, c'est comme des filles. Des seins en moins, un pénis en plus.
Elle se rapprocha de lui. Elle cherchait visiblement à lui montrer ses charmes. Si elle espérait une réaction physique de sa part, elle pouvait toujours attendre longtemps. En tout cas, la pudeur et elle, ça faisait deux. Néanmoins, quand Liam arriverait, quelque chose disait à Peter qu'il n'apprécierait guère la scène.
– Je vais voir si Liam arrive, dit le jeune homme en se levant du fauteuil où il s'était enfoncé.
Cassandra se jeta dans ses bras et déclara la bouche en cœur :
– Reste ! Je ne voulais pas t'embarrasser... à moins que tu n'aies peur de l'effet que je te fasse.
Quelle petite peste ! L'éducation de Cassandra laissait franchement à désirer.
– Pourquoi fais-tu ça ?
La jeune fille prit un air innocent.
– Faire quoi ?
Peter essaya de se dégager, mais elle s'accrochait fermement telle une moule sur son rocher. Comme il ne voulait pas lui faire mal, il se sentit coincé. Et bête.
– Tu ne voudrais pas me lâcher ?
– Seulement, si tu promets de ne pas partir.
Elle était un curieux mélange de femme et d'enfant. Son attitude était gamine, mais c'était bel et bien par les armes féminines qu'elle cherchait à le séduire. La question était : pourquoi ? Peter savait qu'il n'était pas irrésistible à ce point. Il émit donc une supposition à haute voix :
– Tu en veux à ton père ?
L'adolescente le relâcha, lui prouvant qu'il avait vu juste.
– Oh que oui ! Monsieur se réveille homo un beau matin et ensuite, bye bye, sa femme et sa fille !
Quand Liam avait mentionné le séjour imminent de sa fille chez lui, il avait évoqué le désastre qu'avait été son mariage. Bien que déjà attiré par les hommes, il avait combattu cette tendance et s'était marié très tôt avec la fille des voisins qu'il avait mise enceinte. A toute force, il avait voulu s'empêcher de céder à ses pulsions. Seulement après huit ans de vie commune, il en avait eu assez de faire semblant d'être ce qu'il n'était pas. A son travail, un collègue de bureau ouvertement gay lui avait fait réaliser tout ce qu'il perdait à vivre dans le mensonge. Le plus dur quand il avait choisi de divorcer et de recouvrer sa liberté, avait été de renoncer à Cassandra.
– Tu n'as digéré depuis le temps ?
Elle fronça le nez.
– Non. Non et non !
Soudain, Peter se sentit presque paternel à son égard.
– Tu ferais mieux de te rhabiller.
– Ça ne te fait vraiment pas le moindre effet ?
– Ça m'embête pour toi que tu te montres aussi librement toute nue, c'est tout...
– Ce n'est qu'un corps de femme comme un autre !
– Cela ne te gêne pas, n'est-ce pas ? dit-elle tranquillement. Après tout les filles ne doivent te faire ni chaud ni froid.
Ce n'était pas une raison pour se balader à poil devant lui. Il choisit de ne pas répondre.
– Après tout, continua-t-elle, les gays, c'est comme des filles. Des seins en moins, un pénis en plus.
Elle se rapprocha de lui. Elle cherchait visiblement à lui montrer ses charmes. Si elle espérait une réaction physique de sa part, elle pouvait toujours attendre longtemps. En tout cas, la pudeur et elle, ça faisait deux. Néanmoins, quand Liam arriverait, quelque chose disait à Peter qu'il n'apprécierait guère la scène.
– Je vais voir si Liam arrive, dit le jeune homme en se levant du fauteuil où il s'était enfoncé.
Cassandra se jeta dans ses bras et déclara la bouche en cœur :
– Reste ! Je ne voulais pas t'embarrasser... à moins que tu n'aies peur de l'effet que je te fasse.
Quelle petite peste ! L'éducation de Cassandra laissait franchement à désirer.
– Pourquoi fais-tu ça ?
La jeune fille prit un air innocent.
– Faire quoi ?
Peter essaya de se dégager, mais elle s'accrochait fermement telle une moule sur son rocher. Comme il ne voulait pas lui faire mal, il se sentit coincé. Et bête.
– Tu ne voudrais pas me lâcher ?
– Seulement, si tu promets de ne pas partir.
Elle était un curieux mélange de femme et d'enfant. Son attitude était gamine, mais c'était bel et bien par les armes féminines qu'elle cherchait à le séduire. La question était : pourquoi ? Peter savait qu'il n'était pas irrésistible à ce point. Il émit donc une supposition à haute voix :
– Tu en veux à ton père ?
L'adolescente le relâcha, lui prouvant qu'il avait vu juste.
– Oh que oui ! Monsieur se réveille homo un beau matin et ensuite, bye bye, sa femme et sa fille !
Quand Liam avait mentionné le séjour imminent de sa fille chez lui, il avait évoqué le désastre qu'avait été son mariage. Bien que déjà attiré par les hommes, il avait combattu cette tendance et s'était marié très tôt avec la fille des voisins qu'il avait mise enceinte. A toute force, il avait voulu s'empêcher de céder à ses pulsions. Seulement après huit ans de vie commune, il en avait eu assez de faire semblant d'être ce qu'il n'était pas. A son travail, un collègue de bureau ouvertement gay lui avait fait réaliser tout ce qu'il perdait à vivre dans le mensonge. Le plus dur quand il avait choisi de divorcer et de recouvrer sa liberté, avait été de renoncer à Cassandra.
– Tu n'as digéré depuis le temps ?
Elle fronça le nez.
– Non. Non et non !
Soudain, Peter se sentit presque paternel à son égard.
– Tu ferais mieux de te rhabiller.
– Ça ne te fait vraiment pas le moindre effet ?
– Ça m'embête pour toi que tu te montres aussi librement toute nue, c'est tout...
– Ce n'est qu'un corps de femme comme un autre !