Le lendemain matin, Blaise s’éveilla fatigué, conséquence de sa nuit blanche de la veille. Il se surprit à envier la facilité avec laquelle Huo bondissait hors du lit, débordant d’énergie.
Quand le jeune homme roux le prit pour l’installer sur son épaule, il eut du mal à ne pas pester envers la malédiction d’Ailes Noires qui le privait de sa taille normale.
Dans la cuisine, ils trouvèrent Marin aux fourneaux, sa longue tresse traînant derrière lui, en apparence, c’était comme si elle était défaite sur le bout, mais en réalité c’est que les cheveux poussaient sans discontinuer. D’ici quelques jours, leur poids empêcherait sûrement Marin de se déplacer, hormis s’il acceptait de fusionner...
Gaïus et Céleste étaient attablés collés l’un à l’autre, l’ange murmurant à l’oreille du colosse qui esquissa un sourire.
Face à leur complice intimité, Blaise éprouva une jalousie aiguë qu’il ne put s’empêcher de laisser éclater, lui qui avait pourtant recommandé la patience à Huo pas plus tard que la veille…
Il sauta sur la table.
— Quand est-ce que tu vas lui parler de nous au juste ? Tu avais promis !
— Oui ! Il y en a assez que vous soyez toujours dans votre petit monde, les yeux dans les yeux ! Vous êtes aveugles ! Vous m’ignorez alors que depuis le premier regard, je brûle d’amour pour vous ! s’emporta Huo.
Céleste réagit au quart de tour :
— Non, mais c’est quoi ce ton !
Gaïus, les narines frémissantes d’une colère qui ne lui ressemblait pas, tapa du poing sur la table.
Marin s’efforça de calmer le jeu, mais avec une prétention qui ne fit que jeter de l’huile sur le feu.
Ils étaient si bien occupés à se disputer les uns avec les autres qu’ils ne les remarquèrent pas avant qu’il ne soit trop tard.
Trois ennemis s’étaient glissés en douce dans la pièce, trois Pêchés sans doute, qui avaient ouvert la fenêtre dans laquelle quatre hommes ailés s’engouffrèrent l’un après l’autre – un aux cheveux blancs et aux ailes translucides, un tout bleu, peau comme plumage, un qui était tout poilu de partout et pour finir Ailes Noires. Tous leurs ennemis étaient là, sauf Ailes Arc-en-ciel et le Vide lui-même.
En quelques instants, ce fut le chaos le plus total.
Le premier type ailé à s’être posé à l’intérieur, se jeta sur Céleste, léchant sa joue d’une longue langue fourchue. L’ange glissa de sa chaise et s’effondra sur le sol.
Gaïus n’eut le temps de faire quoi que ce soit, obligé qu’il était de parer à l’attaque combiné d’un gars aux ailes bleues et d’un autre aux ailes poilues.
Marin, lui, était encerclé par ce qui devait être les trois Pêchés restants : une armoire à glace aux cheveux rouges et à l’air furibond qui avait toutes les chances d’être la Colère, et deux hommes habillés avec élégance qui devaient être l’Orgueil et l’Envie.
Ailes Noires, lui, s’en était pris à Huo qui tentait tant bien que mal de se protéger avec ses flammes.
Seul Blaise n’avait pas été attaqué. Il avait dû être jugé trop petit pour être dangereux. A moins qu’ils ne l’aient même pas vu… Il en profita, et glissa le long du pied de la table.
Quand le jeune homme roux le prit pour l’installer sur son épaule, il eut du mal à ne pas pester envers la malédiction d’Ailes Noires qui le privait de sa taille normale.
Dans la cuisine, ils trouvèrent Marin aux fourneaux, sa longue tresse traînant derrière lui, en apparence, c’était comme si elle était défaite sur le bout, mais en réalité c’est que les cheveux poussaient sans discontinuer. D’ici quelques jours, leur poids empêcherait sûrement Marin de se déplacer, hormis s’il acceptait de fusionner...
Gaïus et Céleste étaient attablés collés l’un à l’autre, l’ange murmurant à l’oreille du colosse qui esquissa un sourire.
Face à leur complice intimité, Blaise éprouva une jalousie aiguë qu’il ne put s’empêcher de laisser éclater, lui qui avait pourtant recommandé la patience à Huo pas plus tard que la veille…
Il sauta sur la table.
— Quand est-ce que tu vas lui parler de nous au juste ? Tu avais promis !
— Oui ! Il y en a assez que vous soyez toujours dans votre petit monde, les yeux dans les yeux ! Vous êtes aveugles ! Vous m’ignorez alors que depuis le premier regard, je brûle d’amour pour vous ! s’emporta Huo.
Céleste réagit au quart de tour :
— Non, mais c’est quoi ce ton !
Gaïus, les narines frémissantes d’une colère qui ne lui ressemblait pas, tapa du poing sur la table.
Marin s’efforça de calmer le jeu, mais avec une prétention qui ne fit que jeter de l’huile sur le feu.
Ils étaient si bien occupés à se disputer les uns avec les autres qu’ils ne les remarquèrent pas avant qu’il ne soit trop tard.
Trois ennemis s’étaient glissés en douce dans la pièce, trois Pêchés sans doute, qui avaient ouvert la fenêtre dans laquelle quatre hommes ailés s’engouffrèrent l’un après l’autre – un aux cheveux blancs et aux ailes translucides, un tout bleu, peau comme plumage, un qui était tout poilu de partout et pour finir Ailes Noires. Tous leurs ennemis étaient là, sauf Ailes Arc-en-ciel et le Vide lui-même.
En quelques instants, ce fut le chaos le plus total.
Le premier type ailé à s’être posé à l’intérieur, se jeta sur Céleste, léchant sa joue d’une longue langue fourchue. L’ange glissa de sa chaise et s’effondra sur le sol.
Gaïus n’eut le temps de faire quoi que ce soit, obligé qu’il était de parer à l’attaque combiné d’un gars aux ailes bleues et d’un autre aux ailes poilues.
Marin, lui, était encerclé par ce qui devait être les trois Pêchés restants : une armoire à glace aux cheveux rouges et à l’air furibond qui avait toutes les chances d’être la Colère, et deux hommes habillés avec élégance qui devaient être l’Orgueil et l’Envie.
Ailes Noires, lui, s’en était pris à Huo qui tentait tant bien que mal de se protéger avec ses flammes.
Seul Blaise n’avait pas été attaqué. Il avait dû être jugé trop petit pour être dangereux. A moins qu’ils ne l’aient même pas vu… Il en profita, et glissa le long du pied de la table.