Le soir venu, Wycka, solidaire, l’accompagna à bon port et promit de l’attendre dans le couloir. Quand il pénétra dans le bureau, le directeur l’accueillit en souriant et lui fit signe de s’asseoir, ce que fit Xavy.
— Comment t’adaptes-tu à la vie à Valeiage ?
Se montrer honnête ou non, telle était la question… !
— Non sans mal, avoua-t-il, en croisant les jambes, frustré de n’avoir aucune mèche de cheveux sur laquelle tirer.
Il s’était surpris à plus d’une reprise à chercher où accrocher ses doigts les jours précédents.
— J’ai été informé de ton passage à l’infirmerie.
— Juste un coup de fatigue…
Il ne pouvait pas dire qu’il avait oublié de prendre le médicament qui lui permettait d’être à l’école au lieu d’être cloîtré dans sa chambre, pas sans contrarier ses parents.
— Wylk, le chef de ton dortoir a remonté des plaintes à ton sujet.
Xavy se raidit. Le directeur avait commencé avec des amabilités, mais la raison de sa présence dans son bureau, elle était là.
Rehlnad continua :
— Il semblerait que tu mettes tes camarades mal à l’aise, en les regardant avec trop d’insistance, notamment leurs parties génitales…
C’était eux. Peut-être leur rendait-il à présent la pareille, mais c’était eux qui avaient commencé.
— Note que je n’accorde pas forcément crédit à leurs accusations. Je suis en couple moi-même avec un fée, et que tu cherches à les séduire me paraît une exagération de leur part, surtout que j’ai eu vent de certaines rumeurs à ton sujet.
Faisait-il allusion à celle sur la taille du pénis de Xavy ? C’était mortifiant. Toute l’entrevue l’était.
— Bref, ce que je veux savoir, c’est plutôt si leur comportement à eux te dérange.
— Oui ! s’écria Xavy.
C’était depuis le début les autres garçons qui lui avaient fait sentir qu’il n’avait pas sa place parmi eux à cause de son apparence féminine.
— Voici un cri du cœur où je ne m’y connais pas. Ce que je te proposa, et je précise, c’est pour ton confort, pas le leur, c’est d’avoir une chambre pour toi à l’étage des professeurs. Tu auras juste à partager la salle d’eau avec Zibulinion et moi-même, les autres professeurs masculins résidant au village. Tu es bien sûr libre de refuser et de rester au dortoir avec les autres.
Un peu d’intimité et de calme ? L’offre était tentante, impossible hélas de ne pas se sentir exclus.
— Comment t’adaptes-tu à la vie à Valeiage ?
Se montrer honnête ou non, telle était la question… !
— Non sans mal, avoua-t-il, en croisant les jambes, frustré de n’avoir aucune mèche de cheveux sur laquelle tirer.
Il s’était surpris à plus d’une reprise à chercher où accrocher ses doigts les jours précédents.
— J’ai été informé de ton passage à l’infirmerie.
— Juste un coup de fatigue…
Il ne pouvait pas dire qu’il avait oublié de prendre le médicament qui lui permettait d’être à l’école au lieu d’être cloîtré dans sa chambre, pas sans contrarier ses parents.
— Wylk, le chef de ton dortoir a remonté des plaintes à ton sujet.
Xavy se raidit. Le directeur avait commencé avec des amabilités, mais la raison de sa présence dans son bureau, elle était là.
Rehlnad continua :
— Il semblerait que tu mettes tes camarades mal à l’aise, en les regardant avec trop d’insistance, notamment leurs parties génitales…
C’était eux. Peut-être leur rendait-il à présent la pareille, mais c’était eux qui avaient commencé.
— Note que je n’accorde pas forcément crédit à leurs accusations. Je suis en couple moi-même avec un fée, et que tu cherches à les séduire me paraît une exagération de leur part, surtout que j’ai eu vent de certaines rumeurs à ton sujet.
Faisait-il allusion à celle sur la taille du pénis de Xavy ? C’était mortifiant. Toute l’entrevue l’était.
— Bref, ce que je veux savoir, c’est plutôt si leur comportement à eux te dérange.
— Oui ! s’écria Xavy.
C’était depuis le début les autres garçons qui lui avaient fait sentir qu’il n’avait pas sa place parmi eux à cause de son apparence féminine.
— Voici un cri du cœur où je ne m’y connais pas. Ce que je te proposa, et je précise, c’est pour ton confort, pas le leur, c’est d’avoir une chambre pour toi à l’étage des professeurs. Tu auras juste à partager la salle d’eau avec Zibulinion et moi-même, les autres professeurs masculins résidant au village. Tu es bien sûr libre de refuser et de rester au dortoir avec les autres.
Un peu d’intimité et de calme ? L’offre était tentante, impossible hélas de ne pas se sentir exclus.
2 commentaires:
Pinaise comment j'étais stressée moi aussi pour Xavy j'en avait les larmes aux yeux tellement je pensais que ça allait encore lui retomber dessus T__T
Je suis triste quand même parce que c'est un bien pour un mal qu'il ai sa propre chambre à l'étage des professeurs c'est un choix épineux car s'il refuse il sera encore harcelé au dortoir mais s'il accepte ok il aura sa tranquillité mais il sera encore plus mis à l'écart et on le prendra pour le chouchou du directeur >_<
Merci pour l'épisode, j'aime tellement Xavy que j'ai envie qu'il soit heureux ^___^
Xavy a encore pas mal d'épreuves qui l'attendent, mais promis, il y aura aussi de bonnes choses sur son parcours ! :)
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