— J’envisage de me couper les cheveux…
Antoine frappa dans ses mains.
— Excellente idée !
— Je ne suis pas très motivé, c’est une part de moi…
— Faut mettre les choses en balance, Xav ! Si cela te permet de ressembler moins à une fée, ça en vaut la peine, non ?
— Je ne sais pas.
Xavy entortilla une de ses précieuses mèches de cheveux autour de son doigt.
— Mais si, viens chez moi, je te les couperai et après, tu pourras te faire arranger par un coiffeur professionnel, mais le plus dur sera fait.
L’enthousiasme d’Antoine était communicatif et malgré ses réticences, Xavy accepta. Ce serait la première fois qu’il se rendrait chez un ami.
Il se révéla qu’Antoine vivait dans un beau pavillon en briques rouges. Xavy n’eut pas le temps de voir grand-chose de l’intérieur, Antoine se dépêchant de l’amener dans sa chambre où il dégagea une chaise.
— Vas-y, assieds-toi, lui enjoignit-il. Je reviens de suite.
Xavy constata qu’il régnait un certain désordre dans la pièce, la moquette était jonchée de livres, le bureau encombré d’une pile de cahiers et papiers. Mais où était le perroquet ?
Antoine réapparut avec une paire de ciseaux et une brosse.
Pendant qu’Antoine utilisait cette dernière, Xavy se mit à avancer des arguments en faveur de sa chevelure. Il n’était vraiment pas certain. Mais, sans prévenir, Antoine rassembla ses cheveux et trancha dans le vif. Une pluie dorée tomba par terre.
La tête de Xavy lui parut d’un coup désagréablement plus légère. Les larmes lui montèrent aux yeux. Il ne lui restait plus qu’à espérer que le sacrifice porterait ses fruits.
— Viens t’admirer dans la glace, dit Antoine en pointant la glace de son armoire.
Xavy se leva pour contempler son reflet. Même avec les cheveux courts mal coupés, il avait toujours l’air d’une fille.
— Ce n’est pas une réussite.
— Je ne suis pas un professionnel, pour sûr ! Mais tu es toujours super mignon !
— Ce qui n’était pas vraiment le but recherché.
— Oui, c’est vrai, pardon. Peut-être que le coiffeur pourras-te raser la tête, tu sais à la militaire ?
Non, Xavy ne voyait pas, mais un tour chez le coiffeur semblait une bonne chose.
Antoine devait penser pareil, car il téléphona pour lui prendre un rendez-vous.
— Tu as du bol, il y a eu un désistement de dernière minute et ils peuvent te prendre dans un quart d’heure, pile le temps de nous y rendre !
Xavy se laissa entraîner, une fois encore.
Antoine frappa dans ses mains.
— Excellente idée !
— Je ne suis pas très motivé, c’est une part de moi…
— Faut mettre les choses en balance, Xav ! Si cela te permet de ressembler moins à une fée, ça en vaut la peine, non ?
— Je ne sais pas.
Xavy entortilla une de ses précieuses mèches de cheveux autour de son doigt.
— Mais si, viens chez moi, je te les couperai et après, tu pourras te faire arranger par un coiffeur professionnel, mais le plus dur sera fait.
L’enthousiasme d’Antoine était communicatif et malgré ses réticences, Xavy accepta. Ce serait la première fois qu’il se rendrait chez un ami.
Il se révéla qu’Antoine vivait dans un beau pavillon en briques rouges. Xavy n’eut pas le temps de voir grand-chose de l’intérieur, Antoine se dépêchant de l’amener dans sa chambre où il dégagea une chaise.
— Vas-y, assieds-toi, lui enjoignit-il. Je reviens de suite.
Xavy constata qu’il régnait un certain désordre dans la pièce, la moquette était jonchée de livres, le bureau encombré d’une pile de cahiers et papiers. Mais où était le perroquet ?
Antoine réapparut avec une paire de ciseaux et une brosse.
Pendant qu’Antoine utilisait cette dernière, Xavy se mit à avancer des arguments en faveur de sa chevelure. Il n’était vraiment pas certain. Mais, sans prévenir, Antoine rassembla ses cheveux et trancha dans le vif. Une pluie dorée tomba par terre.
La tête de Xavy lui parut d’un coup désagréablement plus légère. Les larmes lui montèrent aux yeux. Il ne lui restait plus qu’à espérer que le sacrifice porterait ses fruits.
— Viens t’admirer dans la glace, dit Antoine en pointant la glace de son armoire.
Xavy se leva pour contempler son reflet. Même avec les cheveux courts mal coupés, il avait toujours l’air d’une fille.
— Ce n’est pas une réussite.
— Je ne suis pas un professionnel, pour sûr ! Mais tu es toujours super mignon !
— Ce qui n’était pas vraiment le but recherché.
— Oui, c’est vrai, pardon. Peut-être que le coiffeur pourras-te raser la tête, tu sais à la militaire ?
Non, Xavy ne voyait pas, mais un tour chez le coiffeur semblait une bonne chose.
Antoine devait penser pareil, car il téléphona pour lui prendre un rendez-vous.
— Tu as du bol, il y a eu un désistement de dernière minute et ils peuvent te prendre dans un quart d’heure, pile le temps de nous y rendre !
Xavy se laissa entraîner, une fois encore.
La coiffeuse le prit bien sûr pour une fille et Xavy n’eut pas l’énergie de la détromper. Elle arrangea les choses en lui faisant une « coupe à la garçonne », ce qui sembla le comble de l’ironie à Xavy.
Antoine qui l’avait attendu en feuilletant un magazine, lui proposa de faire un tour du quartier pour se changer les idées.
Antoine qui l’avait attendu en feuilletant un magazine, lui proposa de faire un tour du quartier pour se changer les idées.
3 commentaires:
Ho non Xavy a coupé sa belle chevelure c'est trop triste T__T
En plus ça n'aura servit à rien si ça se trouve les autres fées confondront toujours Xavy avec une fille :(
Merci pour l'épisode du jour, j'ai hâte de voir ce que tu réserves à Xavy pour la suite :D
Tiens où est le perroquet ?
Ca ne va surement pas arranger d'avoir coupé ses cheveux.
En attendant il va surement être triste le temps qu'ils repoussent.
Merci pour cette suite. ^^
C'est vrai que Xavy n'aurait pas dû...
Mais tout a une raison d'être dans mes histoires, cheveux coupés, perroquet... :)
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