Séveric Reptim ouvrit un pot de terre qui contenait une pâte verte odorante.
— Il suffit d’appliquer cela et ta peau sera comme neuve.
Un instant, Xavy crut que le sorcier allait se charger de le faire, mais ce dernier lui tendit le pot.
Xavy le prit, plongea deux doigts circonspect dedans, puis étala l’espèce de crème sur le dessus d’une de ses mains. L’effet fut immédiat. L’irritation et les griffures qu’il s’était faites en se grattant s’effacèrent. Il s’en mit sur les poignets, le visage, puis s’arrêta. Il n’allait quand même pas se déshabiller pour l’appliquer sur le reste de son corps, pas devant le sorcier barbu qui l’observait, ses épais sourcils froncés.
Il dut comprendre le dilemme de Xavy car il l’enjoignit à garder la crème.
— Merci.
— C’était le moins que je pouvais faire. Ça et te ramener à ton domicile.
C’était le signal du départ. Ils regagnèrent la voiture. Xavy donna son adresse et ils se mirent en route.
— Je ne suis pas sûr de vraiment comprendre l’antagonisme entre sorciers et fées, lâcha Xavy, tout en faisant rouler entre ses doigts la baguette de Séveric Reptim.
— Tu n’es pas le seul. Il y a de mauvaises fées comme de gentilles sorcières et vice et versa. Nos magies ne sont pas non plus si différentes que cela. Certes, vous avez vos ailes, mais nous avons nos balais et nos potions…
— Votre… Je ne sais pas comment l’appeler, mais votre pièce est impressionnante avec tous ses flacons.
— Mon laboratoire. C’est ma passion que de fabriquer des potions. Elle a l’avantage de s’autofinancer. J’achète les ingrédients dont j’ai besoin, ou les récolte, puis je mélange, combine et prépare et ensuite je vends mes concoctions à apothicairerie.
— Je n’ai pas vraiment de loisir qui me transporte de la sorte. J’aime m’occuper de mon lapin et je trouve cela agréable de lire, mais c’est surtout que jusqu’à récemment, je n’avais l’énergie de faire autre chose.
— Tu as le temps de découvrir ce qui te plaît. Il n’y a pas d’urgence.
Le sorcier s’arrêta devant chez Xavy, sans se garer.
Il n’y avait plus qu’à descendre, seulement, Xavy n’en avait pas envie. Séveric Reptim était quelqu’un d’intéressant.
Il se décida tout de même à décrocher sa ceinture, ouvrit la portière et s’apprêtait à descendre quand la voix du sorcier l’arrêta :
— Ma baguette…
Xavy l’avait gardé à la main. Se mordant la lèvre, il la rendit à son propriétaire.
— Désolé.
— Cela arrive à tout le monde d’être distrait. Prends soin de toi, Xavy.
Un instant plus tard, il redémarrait et Xavy n’eut plus qu’à rentrer.
— Il suffit d’appliquer cela et ta peau sera comme neuve.
Un instant, Xavy crut que le sorcier allait se charger de le faire, mais ce dernier lui tendit le pot.
Xavy le prit, plongea deux doigts circonspect dedans, puis étala l’espèce de crème sur le dessus d’une de ses mains. L’effet fut immédiat. L’irritation et les griffures qu’il s’était faites en se grattant s’effacèrent. Il s’en mit sur les poignets, le visage, puis s’arrêta. Il n’allait quand même pas se déshabiller pour l’appliquer sur le reste de son corps, pas devant le sorcier barbu qui l’observait, ses épais sourcils froncés.
Il dut comprendre le dilemme de Xavy car il l’enjoignit à garder la crème.
— Merci.
— C’était le moins que je pouvais faire. Ça et te ramener à ton domicile.
C’était le signal du départ. Ils regagnèrent la voiture. Xavy donna son adresse et ils se mirent en route.
— Je ne suis pas sûr de vraiment comprendre l’antagonisme entre sorciers et fées, lâcha Xavy, tout en faisant rouler entre ses doigts la baguette de Séveric Reptim.
— Tu n’es pas le seul. Il y a de mauvaises fées comme de gentilles sorcières et vice et versa. Nos magies ne sont pas non plus si différentes que cela. Certes, vous avez vos ailes, mais nous avons nos balais et nos potions…
— Votre… Je ne sais pas comment l’appeler, mais votre pièce est impressionnante avec tous ses flacons.
— Mon laboratoire. C’est ma passion que de fabriquer des potions. Elle a l’avantage de s’autofinancer. J’achète les ingrédients dont j’ai besoin, ou les récolte, puis je mélange, combine et prépare et ensuite je vends mes concoctions à apothicairerie.
— Je n’ai pas vraiment de loisir qui me transporte de la sorte. J’aime m’occuper de mon lapin et je trouve cela agréable de lire, mais c’est surtout que jusqu’à récemment, je n’avais l’énergie de faire autre chose.
— Tu as le temps de découvrir ce qui te plaît. Il n’y a pas d’urgence.
Le sorcier s’arrêta devant chez Xavy, sans se garer.
Il n’y avait plus qu’à descendre, seulement, Xavy n’en avait pas envie. Séveric Reptim était quelqu’un d’intéressant.
Il se décida tout de même à décrocher sa ceinture, ouvrit la portière et s’apprêtait à descendre quand la voix du sorcier l’arrêta :
— Ma baguette…
Xavy l’avait gardé à la main. Se mordant la lèvre, il la rendit à son propriétaire.
— Désolé.
— Cela arrive à tout le monde d’être distrait. Prends soin de toi, Xavy.
Un instant plus tard, il redémarrait et Xavy n’eut plus qu’à rentrer.
3 commentaires:
Merci pour cet épisode ^___^
J'ai adoré cette nouvelle rencontre entre Xavy et Séveric mais c'était vraiment trop court :D J'espère qu'on le reverra vite
Maintenant qu'il est de retour chez lui il va falloir expliquer à nouveau à ses parents sa coupe de cheveux :)
Vivement la suite ^o^
Désolée. Xavy est de ton avis que c'était trop court. :p
Ils se rapprochent bien tout les deux.
J'aime vraiment ce professeur, je pense qu'il va avoir une bonne/grande "influence" sur Xavy.
Merci pour cet épisode. ^^
Enregistrer un commentaire