Ses parents l’attendaient dans le salon, l’air maussade.
— Ton école nous a contacté, soupira sa mère.
— Tu n’as même pas été fichu de tenir une semaine complète ! s’écria son père.
— Étudier là-bas, c’est très différent de ce que j’ai connu jusqu’à présent entre le monde et le bruit, répondit Xavy.
— Les autres fées n’ont pas de problème, eux, rétorqua son père.
Parce qu’ils étaient nés en bonne santé, pas comme lui. Xavy refoula avec peine les larmes qui lui montaient aux yeux.
— J’ai oublié de prendre le fortifiant hier soir.
— Oh, Xavy, fais un effort ! s’exclama sa mère.
Il n’avait fait que cela tout au long de son séjour à Valeiage. C’était si étrange comment d’un côté il ressemblait tellement à une fée qu’il se fondait parmi elles et comment de l’autre au dortoir des garçons, il dépassait comme un nez au milieu de la figure.
— Je ferais attention, promit-il.
Que pouvait-il dire d’autre ? Il savait bien que sa mère ne voulait pas qu’il recommence à étudier à la maison. Il aurait pourtant préféré se passer du fortifiant. Il n’était pas sûr d’avoir gagné au change en le prenant, si ce n’est qu’il était exaltant de pouvoir se promener dans les rues, et plaisant de se faire des amis. Wycka. Antoine. Il se serait juste bien passé de fréquenter certaines personnes, notamment celles qui riaient de son manque de virilité sur tous les plans.
Sa mère préféra heureusement changer de sujet et parla en long et en large du travail qu’elle s’était trouvée.
Ils dînèrent, puis Xavy se retira dans sa chambre où il câlina longuement Lapilune avant de se coucher pour la nuit.
Le lendemain, il se réveilla plutôt en forme, aussi, même si une part de lui était tenté de demeurer tranquillement dans sa chambre, il décida de contacter Antoine qui lui proposa sur le champ de se retrouver au parc en début d’après-midi, ce que Xavy accepta volontiers.
Dès qu’ils furent ensemble, Antoine voulut savoir comment ça s’était passé pour Xavy à l’école.
Xavy se montra honnête et il raconta ses déboires.
— En même temps, je peux comprendre que ça mettre mal à l’aise les autres gars…
— Hein, comment ça ?
— Bah, tu es vraiment aussi joli qu’une fille, alors même en sachant que tu es un garçon, ils sont peut-être attirés malgré eux…
— Tu crois ?
— Je suis sûr, même, dit Antoine avec embarras.
Cela signifiait-il qu’il avait le même problème ? Non, sûrement pas… Ou peut-être que si… Xavy préféra ne pas demander.
— Ton école nous a contacté, soupira sa mère.
— Tu n’as même pas été fichu de tenir une semaine complète ! s’écria son père.
— Étudier là-bas, c’est très différent de ce que j’ai connu jusqu’à présent entre le monde et le bruit, répondit Xavy.
— Les autres fées n’ont pas de problème, eux, rétorqua son père.
Parce qu’ils étaient nés en bonne santé, pas comme lui. Xavy refoula avec peine les larmes qui lui montaient aux yeux.
— J’ai oublié de prendre le fortifiant hier soir.
— Oh, Xavy, fais un effort ! s’exclama sa mère.
Il n’avait fait que cela tout au long de son séjour à Valeiage. C’était si étrange comment d’un côté il ressemblait tellement à une fée qu’il se fondait parmi elles et comment de l’autre au dortoir des garçons, il dépassait comme un nez au milieu de la figure.
— Je ferais attention, promit-il.
Que pouvait-il dire d’autre ? Il savait bien que sa mère ne voulait pas qu’il recommence à étudier à la maison. Il aurait pourtant préféré se passer du fortifiant. Il n’était pas sûr d’avoir gagné au change en le prenant, si ce n’est qu’il était exaltant de pouvoir se promener dans les rues, et plaisant de se faire des amis. Wycka. Antoine. Il se serait juste bien passé de fréquenter certaines personnes, notamment celles qui riaient de son manque de virilité sur tous les plans.
Sa mère préféra heureusement changer de sujet et parla en long et en large du travail qu’elle s’était trouvée.
Ils dînèrent, puis Xavy se retira dans sa chambre où il câlina longuement Lapilune avant de se coucher pour la nuit.
Le lendemain, il se réveilla plutôt en forme, aussi, même si une part de lui était tenté de demeurer tranquillement dans sa chambre, il décida de contacter Antoine qui lui proposa sur le champ de se retrouver au parc en début d’après-midi, ce que Xavy accepta volontiers.
Dès qu’ils furent ensemble, Antoine voulut savoir comment ça s’était passé pour Xavy à l’école.
Xavy se montra honnête et il raconta ses déboires.
— En même temps, je peux comprendre que ça mettre mal à l’aise les autres gars…
— Hein, comment ça ?
— Bah, tu es vraiment aussi joli qu’une fille, alors même en sachant que tu es un garçon, ils sont peut-être attirés malgré eux…
— Tu crois ?
— Je suis sûr, même, dit Antoine avec embarras.
Cela signifiait-il qu’il avait le même problème ? Non, sûrement pas… Ou peut-être que si… Xavy préféra ne pas demander.
2 commentaires:
Pauvre Xavy il doit déjà se coltiner la méchanceté des autres mais en plus maintenant il devra faire attention aux "phéromones" qu'il dégage vis à vis des garçons de part son apparence ^^"
Je serais triste qu'il se coupe les cheveux et mette un sort en place pour paraitre plus viril, ce ne serait plus lui mais bon je fais des plan sur la comète là ^__^
Merci pour l'épisode, hâte de lire la suite et vivement que l'on revoit Mr Reptim... qui sait je verrais bien Xavy changer d'école pour Daroilak :D
Un sort de virilité... C'est une idée. Mais non, on va dire qu'il n'existe pas. :p Et il y a bien que Zibu pour créer des sorts. :)
Pour la coupe de cheveux, eh bien... Affaire à suivre !
Un fée à l'école des sorciers ? Impossible que Xavy y soit accepté, mais promis, on va bientôt revoir Séveric Reptim ! :)
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