Les premiers hommes qu’ils croisèrent sur leur route renforcèrent les peurs de Cyan.
Gulrik avait tenu à continuer à le porter et le petit groupe qu’ils rencontrèrent crut de suite le pire.
Ils menacèrent les deux orcs de leurs armes, les accusant d’enlèvement et leur intimant de relâcher l’humain qu’ils tenaient.
Avant que Gulrik ou Roknok ne perdent leur calme, Cyan intervint :
— Non, tout va bien, ils m’aident !
Les membres du petit groupe échangèrent des regards sceptiques.
Cyan se libéra des bras puissants de l’orc et assura une fois encore que tout allait bien dans le meilleur des mondes.
Et puis il fallut que l’un des hommes remarque l’empreinte – Gulrik s’arrangeait toujours pour qu’elle soit visible. Leur sympathie vis-à-vis de Cyan s’envola.
Même sans savoir ce qu’elle signifiait au juste, ils déduisirent d’eux-mêmes qu’elle impliquait que Cyan avait une relation intime avec les orcs.
Il entendit l’un des types le traiter de pervers entre ses dents. Il encaissa l’insulte et fut content que le petit groupe les laisse.
— Fichus humains, râla Gulrik.
— Je ferai mieux de marcher à partir de maintenant. Cela nous évitera des problèmes.
Ils s’en étaient bien tirés cette fois, mais après l’incident avec le mystérieux archer aux flèches empoisonnées à Orcania, ils auraient vraiment mieux fait de ne pas tenter leur chance.
— Non. Nous allons nous arrêter à Manchor et acheter un carrosse, dit Gulrik.
Ce n’était pas une option qui lui plaisait vu la manière dont il en avait parlé dans la salle du trône à son père.
Cyan essaya de faire valoir que ce n’était vraiment pas la peine. En vain. Gulrik argumenta à raison que cela leur permettrait d’arriver plus vite à leur destination sans susciter trop de curiosité des humains et sans que Cyan ne s’épuise.
Ils marchèrent jusqu’à la ville et y entrèrent. Cyan les guida au bon endroit.
Une fois le carrosse payé, Roknok s’assit dos rigide sur le siège du conducteur qui était évidemment étroit pour lui, car à taille humaine et non prévu pour les orcs.
Cela se voyait qu’il était inconfortable.
— Ce n’est pas naturel, lâcha-t-il.
Il devait vraiment s’y sentir mal pour daigner ainsi prononcer une phrase entière.
Gulrik aida Cyan à grimper dedans, puis s’installa à son tour à l’intérieur sur la banquette, l’air mal à l’aise.
— Nous pourrions nous en passer… murmura Cyan.
— Non. Et pas seulement pour ton confort. Adopter un moyen de locomotion humain devrait nous aider à partir d’un meilleur pied à la cour d’Adam le sixième.
Gulrik avait tenu à continuer à le porter et le petit groupe qu’ils rencontrèrent crut de suite le pire.
Ils menacèrent les deux orcs de leurs armes, les accusant d’enlèvement et leur intimant de relâcher l’humain qu’ils tenaient.
Avant que Gulrik ou Roknok ne perdent leur calme, Cyan intervint :
— Non, tout va bien, ils m’aident !
Les membres du petit groupe échangèrent des regards sceptiques.
Cyan se libéra des bras puissants de l’orc et assura une fois encore que tout allait bien dans le meilleur des mondes.
Et puis il fallut que l’un des hommes remarque l’empreinte – Gulrik s’arrangeait toujours pour qu’elle soit visible. Leur sympathie vis-à-vis de Cyan s’envola.
Même sans savoir ce qu’elle signifiait au juste, ils déduisirent d’eux-mêmes qu’elle impliquait que Cyan avait une relation intime avec les orcs.
Il entendit l’un des types le traiter de pervers entre ses dents. Il encaissa l’insulte et fut content que le petit groupe les laisse.
— Fichus humains, râla Gulrik.
— Je ferai mieux de marcher à partir de maintenant. Cela nous évitera des problèmes.
Ils s’en étaient bien tirés cette fois, mais après l’incident avec le mystérieux archer aux flèches empoisonnées à Orcania, ils auraient vraiment mieux fait de ne pas tenter leur chance.
— Non. Nous allons nous arrêter à Manchor et acheter un carrosse, dit Gulrik.
Ce n’était pas une option qui lui plaisait vu la manière dont il en avait parlé dans la salle du trône à son père.
Cyan essaya de faire valoir que ce n’était vraiment pas la peine. En vain. Gulrik argumenta à raison que cela leur permettrait d’arriver plus vite à leur destination sans susciter trop de curiosité des humains et sans que Cyan ne s’épuise.
Ils marchèrent jusqu’à la ville et y entrèrent. Cyan les guida au bon endroit.
Une fois le carrosse payé, Roknok s’assit dos rigide sur le siège du conducteur qui était évidemment étroit pour lui, car à taille humaine et non prévu pour les orcs.
Cela se voyait qu’il était inconfortable.
— Ce n’est pas naturel, lâcha-t-il.
Il devait vraiment s’y sentir mal pour daigner ainsi prononcer une phrase entière.
Gulrik aida Cyan à grimper dedans, puis s’installa à son tour à l’intérieur sur la banquette, l’air mal à l’aise.
— Nous pourrions nous en passer… murmura Cyan.
— Non. Et pas seulement pour ton confort. Adopter un moyen de locomotion humain devrait nous aider à partir d’un meilleur pied à la cour d’Adam le sixième.
3 commentaires:
Pauvre Cyan il va continuer à être mal vu par les humains rien qu'avec Lamarque mais bon il en a l'habitude et ne devrait pas trop l'impacter…
Merci pour cette suite. ^^
Quelle épopée mon dieu je sens qu'ils n'ont pas fini d'attirer les yeux des curieux ^^'
Merci pour l'épisode, je suis contente d'avoir de quoi me tenir compagnie avec les aventures de nos héros dans ce confinement qui est double pour moi car étant suspecté et testée je dois rester isolé dans ma chambre en attendant les résultats et pour 14 jours :(
Vivement demain pour lire la suite ^___^
Anonyme -> tu as raison que cela ne change pas grand chose pour Cyan, juste des insultes supplémentaires
Jeckyll -> ma pauvre, j'espère qu'être complètement confinée ne va pas trop peser et que si les résultats se révèlent positifs, que tu ne vas pas être trop malade
Promis, je vais continuer à vous distraire avec les aventures de Gulrik et Cyan - au début, avec le stress, j'avais du mal à écrire, mais finalement, j'ai réussi à me plonger à fond dans mon histoire
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