Gulrik était furieux. Si son père croyait l’humilier en l’obligeant à parader avec Cyan à la cour du roi d’Humania, il se trompait. Il ne tenait certes pas à être entouré d’humains, mais Cyan avait bien accepté de vivre parmi les orcs, alors il pouvait bien faire cela, surtout qu’en tant que prince, qu’il ait un partenaire humain ne pourrait qu’aider à renforcer la paix qui semblait pour le moment compromise sur le long terme vu la manière dont orcs et humains restaient séparés les uns des autres, hormis à Manchor où ils étaient malgré tout plus juxtaposés qu’autre chose.
Il y aurait malgré tout dû avoir plus de villes où orcs et humains cohabitaient. Au lieu de cela, il y avait un mur entre eux, des préjugés et du mépris à n’en plus finir et du poison fabriqué pour tuer les orcs.
Gulrik échangea quelques mots avec Roknok, lui exposant son intention de l’emmener comme escorte à la cour d’Humania.
Il ne tenait pas à avoir un grand entourage. Quelqu’un de confiance était préférable, même s’il ne pouvait se défaire d’une certaine jalousie vis-à-vis de Roknok jugé « impressionnant » par Cyan. Ce serait toutefois l’occasion de montrer au garde que l’humain était sien.
Cyan était pâle et muet à ses côtés. Gulrik avait été si heureux de le revoir qu’il n’avait pas remarqué l’épuisement de l’humain, mais à présent, il lui sautait aux yeux. Hélas, ils allaient devoir repartir. Peut-être qu’un carrosse n’était pas si extravagant que cela, excepté qu’il faudra attendre Manchor pour en obtenir un. Les orcs n’utilisaient normalement pas de chevaux pour se déplacer.
Il fallait aussi des vêtements pour Cyan. Avec les humains, il était mal vu de se promener torse nu avec juste un pagne alors qu’il n’y avait pourtant pas plus confortable.
Gulrik soupira.
— Je suis désolé, murmura Cyan.
De quoi s’excusait-il ?
Gulrik l’entraîna loin de Roknok, puis décidant qu’il y avait trop d’oreilles curieuses dans les couloirs, il préféra attendre qu’ils soient de retour dans sa chambre pour en discuter.
— De quoi es-tu désolé ? demanda-t-il une fois la porte refermée sur eux.
— Je n’aurais peut-être pas dû écouter Rurk.
— Rurk ? grogna Gulrik.
C’était idiot, mais rien que le fait que Cyan prononce le nom d’un autre orc l’irritait.
— L’orc qui a repéré mon empreinte, m’a parlé de la légende, de ses parents qui étaient liés et m’a convaincu de revenir à Orcania. Je me demande où il est passé d’ailleurs…
— Je me renseignerai.
Gulrik aurait à le remercier.
Il y aurait malgré tout dû avoir plus de villes où orcs et humains cohabitaient. Au lieu de cela, il y avait un mur entre eux, des préjugés et du mépris à n’en plus finir et du poison fabriqué pour tuer les orcs.
Gulrik échangea quelques mots avec Roknok, lui exposant son intention de l’emmener comme escorte à la cour d’Humania.
Il ne tenait pas à avoir un grand entourage. Quelqu’un de confiance était préférable, même s’il ne pouvait se défaire d’une certaine jalousie vis-à-vis de Roknok jugé « impressionnant » par Cyan. Ce serait toutefois l’occasion de montrer au garde que l’humain était sien.
Cyan était pâle et muet à ses côtés. Gulrik avait été si heureux de le revoir qu’il n’avait pas remarqué l’épuisement de l’humain, mais à présent, il lui sautait aux yeux. Hélas, ils allaient devoir repartir. Peut-être qu’un carrosse n’était pas si extravagant que cela, excepté qu’il faudra attendre Manchor pour en obtenir un. Les orcs n’utilisaient normalement pas de chevaux pour se déplacer.
Il fallait aussi des vêtements pour Cyan. Avec les humains, il était mal vu de se promener torse nu avec juste un pagne alors qu’il n’y avait pourtant pas plus confortable.
Gulrik soupira.
— Je suis désolé, murmura Cyan.
De quoi s’excusait-il ?
Gulrik l’entraîna loin de Roknok, puis décidant qu’il y avait trop d’oreilles curieuses dans les couloirs, il préféra attendre qu’ils soient de retour dans sa chambre pour en discuter.
— De quoi es-tu désolé ? demanda-t-il une fois la porte refermée sur eux.
— Je n’aurais peut-être pas dû écouter Rurk.
— Rurk ? grogna Gulrik.
C’était idiot, mais rien que le fait que Cyan prononce le nom d’un autre orc l’irritait.
— L’orc qui a repéré mon empreinte, m’a parlé de la légende, de ses parents qui étaient liés et m’a convaincu de revenir à Orcania. Je me demande où il est passé d’ailleurs…
— Je me renseignerai.
Gulrik aurait à le remercier.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode ^___^
Je suis sûre qu'ils vont faire fureur à Humania et j'ai hâte de voir ça
J'aime beaucoup la jalousie de Gulrik cela montre bien à quel point il est accro à Cyan
Rurk a bien fait d'emmener Cyan et je me disais que s'il les accompagnait à Humania il pourrait aider encore ^o^
Vivement le prochain épisode ^_____^
La cour d'Humania constitue le dernier grand arc de l'histoire... Je pense ceci dit que cela devrait nous occuper un moment. :)
Comme Jeckyll j'apprécie la jalousie de Gulrik. :D
Ils devraient plus communiquer sur leur sentiment, le pauvre Cyan pense que l'amour de Gulrik n'est dû qu'à cause de la marque et qu'il s'en désole. ><
Merci pour cette suite. ^^
Il est prévu qu'ils se parlent davantage. Cyan devrait finir par être rassuré. :)
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