Gulrik ne mit pas longtemps à s’assurer que les bagages étaient en bonne voie. En revanche, trouver Rurk s’avéra compliqué. On lui indiqua d’abord qu’il était dans une chambre dédiée aux invités, puis qu’il avait été vu dans la cour et sur le chemin de ronde. Cet orc ne tenait pas en place !
Gulrik le dénicha finalement dans les cuisines en train de faire rire à pleine gorge le vieux Polnuk, chose exceptionnelle.
Le vieil orc, dès qu’il remarqua Gulrik retourna vaquer à ses occupations.
— En voilà une jolie petite empreinte, déclara l’orc trapu au teint ocre.
C’était une couleur de peau peu fréquente chez les orcs, la plus commune étant le vert sous toutes ses nuances.
— Merci pour tout, dit Gulrik.
— Oh, c’était un plaisir et puis, je m’en serais voulu d’avoir deux morts sur la conscience.
Il avait le sens de l’humour et de la répartie. Gulrik ne tourna pas autour du pot :
— Tu as sûrement entendu que le roi nous envoyait en tant qu’ambassadeurs à Humania, serais-tu intéressé par venir avec nous ?
— Je suis flatté. Il faut cependant que je mettre mes affaires en ordre avant. Pourrais-je vous rejoindre plus tard ?
— Il te faudra un message portant le sceau du roi, mais cela ne devrait pas poser de problème.
— Oh, ce ne sera pas nécessaire, je me débrouillerai sans.
Gulrik n’en doutait pas. Sans insister, il hocha la tête et prit congé, pressé de rejoindre Cyan.
Il eut une surprise en poussant la porte de sa chambre. Son humain était vêtu de pied en cap, un chapeau au large bords, une chemise blanche fermée par des lacets, une veste cintrée rouge vif, une culotte bouffante noir et des collants verts. Seules les chaussures étaient familières. C’étaient celles qu’il lui avait offert.
— Apparemment un des dignitaires venus en visite avait oublié une de ses malles derrière lui. Ses vêtements m’ont été apportés en ton absence. J’ai l’air ridicule dedans… ?
Il aurait dû, mais non. Étonnamment, cela lui allait.
Gulrik secoua la tête.
Ce qui le dérangeait, c’était que le bain avait effacé son odeur sur Cyan et que la marque de sa main était complètement masquée. L’un sans autre aurait pu passer, la combinaison des deux était gênante.
Gulrik s’approcha, écarta les pans de la veste, s’agaça sur les lacets et ouvrit largement la chemise de façon à ce que son empreinte soit en partie visible.
— Comme ça, c’est parfait, dit-il d’une voix rauque.
Gulrik le dénicha finalement dans les cuisines en train de faire rire à pleine gorge le vieux Polnuk, chose exceptionnelle.
Le vieil orc, dès qu’il remarqua Gulrik retourna vaquer à ses occupations.
— En voilà une jolie petite empreinte, déclara l’orc trapu au teint ocre.
C’était une couleur de peau peu fréquente chez les orcs, la plus commune étant le vert sous toutes ses nuances.
— Merci pour tout, dit Gulrik.
— Oh, c’était un plaisir et puis, je m’en serais voulu d’avoir deux morts sur la conscience.
Il avait le sens de l’humour et de la répartie. Gulrik ne tourna pas autour du pot :
— Tu as sûrement entendu que le roi nous envoyait en tant qu’ambassadeurs à Humania, serais-tu intéressé par venir avec nous ?
— Je suis flatté. Il faut cependant que je mettre mes affaires en ordre avant. Pourrais-je vous rejoindre plus tard ?
— Il te faudra un message portant le sceau du roi, mais cela ne devrait pas poser de problème.
— Oh, ce ne sera pas nécessaire, je me débrouillerai sans.
Gulrik n’en doutait pas. Sans insister, il hocha la tête et prit congé, pressé de rejoindre Cyan.
Il eut une surprise en poussant la porte de sa chambre. Son humain était vêtu de pied en cap, un chapeau au large bords, une chemise blanche fermée par des lacets, une veste cintrée rouge vif, une culotte bouffante noir et des collants verts. Seules les chaussures étaient familières. C’étaient celles qu’il lui avait offert.
— Apparemment un des dignitaires venus en visite avait oublié une de ses malles derrière lui. Ses vêtements m’ont été apportés en ton absence. J’ai l’air ridicule dedans… ?
Il aurait dû, mais non. Étonnamment, cela lui allait.
Gulrik secoua la tête.
Ce qui le dérangeait, c’était que le bain avait effacé son odeur sur Cyan et que la marque de sa main était complètement masquée. L’un sans autre aurait pu passer, la combinaison des deux était gênante.
Gulrik s’approcha, écarta les pans de la veste, s’agaça sur les lacets et ouvrit largement la chemise de façon à ce que son empreinte soit en partie visible.
— Comme ça, c’est parfait, dit-il d’une voix rauque.
3 commentaires:
Est-ce que Rurk est aussi une personne importante ?
Comment peut-il être sûr qu'il n'aura pas besoin d'un"message portant le sceau du roi" ?
Enfin si c'était vraiment le cas il n'aurait peut-être pas eu à cacher Cyan pour le faire rentrer…
Et Gulrik qui veut qu'on voit sa marque sur Cyan. C'est mimi. ^^
Merci pour cet épisode. :D
Non, Rurk n'est pas une personne importante, juste quelqu'un de débrouillard. Il est certain qu'il arrivera à entrer par une combine ou une autre. :)
J'adore la possessivité de Gulrik ^o^ le voir interagir avec Cyan est un plaisir
Merci pour l'épisode, Rurk est un orc mystérieux, j'espère qu'on en apprendra plus sur lui encore :)
Vivement le prochain épisode XD
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