Cyan ne savait plus où se mettre après son coup d’éclat. Le silence prolongé de Gulrik n’arrangeait rien.
Quand le prince orc lui avait affirmé que, même sans l’empreinte, il aurait été content que Cyan soit de retour, il l’avait cru. Il s’était dit qu’il n’était pas si impossible que ça que Gulrik éprouve quelque chose pour lui. Son insistance pour qu’ils « baisent » avait fragilisé cet espoir et il n’avait pu s’empêcher de révéler le fond de sa pensée sans se soucier des conséquences, ce qu’il ne faisait jamais ou presque. Il n’acceptait bien sûr pas toujours de se faire marcher dessus sans réagir, mais il n’avait pas l’habitude de se montrer aussi franc.
— Désolé, murmura-t-il, yeux rivés sur le sol herbeux.
Gulrik s’accroupit devant lui et l’obligea à le regarder.
— Ne le sois pas. Je t’aime Cyan, silencieux ou furieux. Je veux savoir ce que tu penses, apprendre à mieux te connaître et pas seulement sur le plan physique.
Gulrik respirait la sincérité et ses mots réchauffèrent Cyan en profondeur et toutes ses craintes s’envolèrent.
Il embrassa Gulrik, timidement d’abord, puis avec plus d’audace, plongeant sa langue à l’intérieur.
Gulrik émit un grondement de plaisir et Cyan gémit contre ses lèvres. Il avait lui aussi envie de refaire l’amour avec l’orc. Mais pas devant un public, même si lors de ses retrouvailles Gulrik, il avait si heureux et fou de désir qu’il n’avait prêté garde à rien d’autre qu’au prince des orcs.
Roknok revint à ce moment, un chevreuil mort sur l’épaule. Si Cyan avait osé, il lui aurait demandé de revenir plus tard. Il s’écarta doucement de Gulrik qui se contenta de froncer les sourcils.
Entre les deux orcs pas bavards pour deux sous, le repas fut une affaire fort calme, ce qui ne dérangea nullement Cyan. Même s’il appréhendait ce qui les attendait au bout du voyage, il flottait encore sur un petit nuage après la déclaration sans ambiguïté aucune de Gulrik.
Quand ils s’allongèrent pour dormir, Gulrik se colla bien évidemment à lui, et plaça une main possessive sur le torse de Cyan qui regretta d’avoir déclaré un peu plus tôt ne vouloir rien faire de sexuel avec Roknok couché à quelques pas d’eux. La position l’excitait. Elle était aussi terriblement confortable. Il était protégé, enfin plus seul. La fatigue finit par avoir raison de lui.
Quand le prince orc lui avait affirmé que, même sans l’empreinte, il aurait été content que Cyan soit de retour, il l’avait cru. Il s’était dit qu’il n’était pas si impossible que ça que Gulrik éprouve quelque chose pour lui. Son insistance pour qu’ils « baisent » avait fragilisé cet espoir et il n’avait pu s’empêcher de révéler le fond de sa pensée sans se soucier des conséquences, ce qu’il ne faisait jamais ou presque. Il n’acceptait bien sûr pas toujours de se faire marcher dessus sans réagir, mais il n’avait pas l’habitude de se montrer aussi franc.
— Désolé, murmura-t-il, yeux rivés sur le sol herbeux.
Gulrik s’accroupit devant lui et l’obligea à le regarder.
— Ne le sois pas. Je t’aime Cyan, silencieux ou furieux. Je veux savoir ce que tu penses, apprendre à mieux te connaître et pas seulement sur le plan physique.
Gulrik respirait la sincérité et ses mots réchauffèrent Cyan en profondeur et toutes ses craintes s’envolèrent.
Il embrassa Gulrik, timidement d’abord, puis avec plus d’audace, plongeant sa langue à l’intérieur.
Gulrik émit un grondement de plaisir et Cyan gémit contre ses lèvres. Il avait lui aussi envie de refaire l’amour avec l’orc. Mais pas devant un public, même si lors de ses retrouvailles Gulrik, il avait si heureux et fou de désir qu’il n’avait prêté garde à rien d’autre qu’au prince des orcs.
Roknok revint à ce moment, un chevreuil mort sur l’épaule. Si Cyan avait osé, il lui aurait demandé de revenir plus tard. Il s’écarta doucement de Gulrik qui se contenta de froncer les sourcils.
Entre les deux orcs pas bavards pour deux sous, le repas fut une affaire fort calme, ce qui ne dérangea nullement Cyan. Même s’il appréhendait ce qui les attendait au bout du voyage, il flottait encore sur un petit nuage après la déclaration sans ambiguïté aucune de Gulrik.
Quand ils s’allongèrent pour dormir, Gulrik se colla bien évidemment à lui, et plaça une main possessive sur le torse de Cyan qui regretta d’avoir déclaré un peu plus tôt ne vouloir rien faire de sexuel avec Roknok couché à quelques pas d’eux. La position l’excitait. Elle était aussi terriblement confortable. Il était protégé, enfin plus seul. La fatigue finit par avoir raison de lui.
2 commentaires:
Voilà ! Enfin les mots dits bien franchement !
Merci pour cet épisode. ^^
Ouiiii maintenant que Gulrik a clamé haut et fort son amour pour lui, Cyan va devoir l'accepter et le comprendre ^___^
J'aimerais bien savoir par curiosité ce que pense Roknok de tout ça et comment il voit la relation entre son prince et Cyan :)
Merci pour l'épisode du jour, hâte de lire le prochain ^o^
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