Cyan attrapa la main de Gulrik et la porta à ses lèvres.
Gulrik se voyait déjà lui arracher ses beaux atours – il le préférait nu – quand des serviteurs toquèrent à la porte et annoncèrent que leurs sacs pour le voyage étaient prêts. Roknok arriva dans la foulée. C’était l’heure du départ, même si Gulrik aurait préféré se perdre dans le corps de Cyan.
Il rapporta à son humain son échange avec Rurk et ils quittèrent la forteresse.
Dès qu’ils furent au pied du mur, Gulrik qui ne se souciait plus de ce qu’en penseraient ses pairs dans la mesure où Cyan portait son empreinte et que bientôt tout le monde saurait qu’il était sien, prit l’humain dans ses bras. Il était décidé à le porter afin d’éviter que Cyan ne s’épuise à marcher.
Cyan ne protesta pas comme il l’avait fait les premières fois et se blottit même contre le torse de Gulrik qui en éprouva une satisfaction profonde.
Ils avancèrent dans un silence confortable jusqu’au moment de camper pour la nuit. Gulrik envoya Roknok chasser leur dîner. Ils avaient de la viande séchée avec eux ainsi que des biscuits, mais il était plus agréable de manger frais et leurs provisions leur serviraient à Humania, les humains ayant des règles aussi strictes que stupides sur la chasse. Seuls les propriétaires des terres avaient le droit d’attraper du gibier dessus, autrement c’était considéré comme du braconnage et puni. Il y avait aussi moins de nature de l’autre côté de la frontière, les humains ayant tendance à raser les forêts pour tout transformer en ville.
Pendant l’absence de Roknok, ils auraient dû ramasser du bois et allumer un feu, mais Gulrik ne put résister à l’envie de caresser un peu l’encolure de son humain.
— Il ne devrait pas tarder à revenir, objecta faiblement Cyan.
— Et ? grogna Gulrik.
— Il risque de nous voir...
Ce qui n’aurait rien eu de dramatique. Ah, les humains et leurs complexes vis-à-vis du sexe qui était pourtant une chose on ne peut plus naturelle…
— Je suppose que nous pouvons attendre le moment du coucher.
— Il nous entendra ! s’écria Cyan.
— Quand pourrons-nous baiser, alors ? s’énerva Gulrik, frustré.
— Il n’y a donc que ça qui compte, que ça entre nous ? Ça et ces marques ?
Cyan était fâché. Vraiment. Sa réserve habituelle s’était comme envolée. Il était si magnifique ainsi que Gulrik en oublia sa propre irritation.
Cyan se calma presque aussitôt, rentra la tête dans les épaules et se recroquevilla sur lui-même.
Gulrik se remit de son émerveillement pour analyser ce que son humain venait de dire. Cyan avait l’air de douter des sentiments de Gulrik à son égard. Ne sentait-il donc pas son amour ?
Gulrik se voyait déjà lui arracher ses beaux atours – il le préférait nu – quand des serviteurs toquèrent à la porte et annoncèrent que leurs sacs pour le voyage étaient prêts. Roknok arriva dans la foulée. C’était l’heure du départ, même si Gulrik aurait préféré se perdre dans le corps de Cyan.
Il rapporta à son humain son échange avec Rurk et ils quittèrent la forteresse.
Dès qu’ils furent au pied du mur, Gulrik qui ne se souciait plus de ce qu’en penseraient ses pairs dans la mesure où Cyan portait son empreinte et que bientôt tout le monde saurait qu’il était sien, prit l’humain dans ses bras. Il était décidé à le porter afin d’éviter que Cyan ne s’épuise à marcher.
Cyan ne protesta pas comme il l’avait fait les premières fois et se blottit même contre le torse de Gulrik qui en éprouva une satisfaction profonde.
Ils avancèrent dans un silence confortable jusqu’au moment de camper pour la nuit. Gulrik envoya Roknok chasser leur dîner. Ils avaient de la viande séchée avec eux ainsi que des biscuits, mais il était plus agréable de manger frais et leurs provisions leur serviraient à Humania, les humains ayant des règles aussi strictes que stupides sur la chasse. Seuls les propriétaires des terres avaient le droit d’attraper du gibier dessus, autrement c’était considéré comme du braconnage et puni. Il y avait aussi moins de nature de l’autre côté de la frontière, les humains ayant tendance à raser les forêts pour tout transformer en ville.
Pendant l’absence de Roknok, ils auraient dû ramasser du bois et allumer un feu, mais Gulrik ne put résister à l’envie de caresser un peu l’encolure de son humain.
— Il ne devrait pas tarder à revenir, objecta faiblement Cyan.
— Et ? grogna Gulrik.
— Il risque de nous voir...
Ce qui n’aurait rien eu de dramatique. Ah, les humains et leurs complexes vis-à-vis du sexe qui était pourtant une chose on ne peut plus naturelle…
— Je suppose que nous pouvons attendre le moment du coucher.
— Il nous entendra ! s’écria Cyan.
— Quand pourrons-nous baiser, alors ? s’énerva Gulrik, frustré.
— Il n’y a donc que ça qui compte, que ça entre nous ? Ça et ces marques ?
Cyan était fâché. Vraiment. Sa réserve habituelle s’était comme envolée. Il était si magnifique ainsi que Gulrik en oublia sa propre irritation.
Cyan se calma presque aussitôt, rentra la tête dans les épaules et se recroquevilla sur lui-même.
Gulrik se remit de son émerveillement pour analyser ce que son humain venait de dire. Cyan avait l’air de douter des sentiments de Gulrik à son égard. Ne sentait-il donc pas son amour ?
1 commentaire:
Ah la la décidément ils ne sont pas doué pour se comprendre ces deux là ^^' Même si les gestes et marques d'affections affluent Cyan doute encore que Gulrik l'aime... Il faut qu'il prenne plus confiance en lui :)
Merci pour l'épisode du jour, j'ai hâte de voir ce que tu leur réserve de beau pour la suite ^o^
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