Wata se rappela comment Lukas avait glissé son pénis entre ses cuisses, allant et venant entre ses jambes resserrées. Il aurait voulu le sentir en lui. Mais ne serait-ce que pour le prendre en bouche, il avait dû insister et il n’y avait eu droit qu’une unique et mémorable fois juste avant l’arrivée du bateau qui les avait sauvés… et conduits à leur séparation.
A présent, il était plus délicat de définir ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. Ils étaient plus que des amis, moins que des amants. Ils étaient comme revenus en arrière, avant qu’ils ne deviennent intimes.
En même temps, ce n’était pas comme s’ils pouvaient faire grand-chose à distance à part se masturber l’un devant l’autre. Ou alors Lukas aurait pu lui donner des directives, lui préciser comment se toucher. Wata aimait le côté autoritaire de Lukas. Certaines de ses intonations lui donnaient immanquablement des érections.
Hélas, leur relation n’était plus comme ça et ne le serait sans doute plus jamais. En attendant, Wata vivait pour son quart d’heure journalier avec Lukas et se consolait le reste du temps en le dessinant. Même poser les trames de ses cheveux n’était pas une corvée.
Les semaines passèrent. Wataru sans vraiment se souvenir avait par moments des impressions de déjà-vus, comme des réminiscences qu’il s’était bien gardé de mentionner à sa mère.
Il passait tout son temps chez lui à dessiner. Il était plus qu’occupé entre l’autobiographie et le boy’s love basé sur lui et Lukas – Yoshio avait su le convaincre – et dans ce manga là « Sur une île avec toi » il pouvait se laisser aller à ses fantasmes. C’était embarrassant, mais libérateur.
Il avait eu un moment de frayeur quand Lukas avait affirmé vouloir lire ses mangas ou plutôt regarder les images, car apprendre l’écriture japonaise entre les hiraganas, les katanas et les kanjis, c’était autrement plus compliqué. Il avait cependant réussi à échapper à la curiosité de Lukas en détournant la conversation. Les dessins de ses premières œuvres étaient mauvais, la dernière dessinée avant la croisière qui avait été à priori été moitié pour le plaisir moitié travail de recherches, avait été de commande et manquait sérieusement d’âme et il était hors de question de mentionner les boy’s love qui constituait la majeure partie de sa production ! C’était gênant. Pas autant ceci dit que le pénis en silicone qu’il avait découvert caché sous ses caleçons au fond du tiroir de la commode de sa chambre. Il ne l’avait pas utilisé, même s’il se doutait l’avoir fait par le passé.
A présent, il était plus délicat de définir ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. Ils étaient plus que des amis, moins que des amants. Ils étaient comme revenus en arrière, avant qu’ils ne deviennent intimes.
En même temps, ce n’était pas comme s’ils pouvaient faire grand-chose à distance à part se masturber l’un devant l’autre. Ou alors Lukas aurait pu lui donner des directives, lui préciser comment se toucher. Wata aimait le côté autoritaire de Lukas. Certaines de ses intonations lui donnaient immanquablement des érections.
Hélas, leur relation n’était plus comme ça et ne le serait sans doute plus jamais. En attendant, Wata vivait pour son quart d’heure journalier avec Lukas et se consolait le reste du temps en le dessinant. Même poser les trames de ses cheveux n’était pas une corvée.
Les semaines passèrent. Wataru sans vraiment se souvenir avait par moments des impressions de déjà-vus, comme des réminiscences qu’il s’était bien gardé de mentionner à sa mère.
Il passait tout son temps chez lui à dessiner. Il était plus qu’occupé entre l’autobiographie et le boy’s love basé sur lui et Lukas – Yoshio avait su le convaincre – et dans ce manga là « Sur une île avec toi » il pouvait se laisser aller à ses fantasmes. C’était embarrassant, mais libérateur.
Il avait eu un moment de frayeur quand Lukas avait affirmé vouloir lire ses mangas ou plutôt regarder les images, car apprendre l’écriture japonaise entre les hiraganas, les katanas et les kanjis, c’était autrement plus compliqué. Il avait cependant réussi à échapper à la curiosité de Lukas en détournant la conversation. Les dessins de ses premières œuvres étaient mauvais, la dernière dessinée avant la croisière qui avait été à priori été moitié pour le plaisir moitié travail de recherches, avait été de commande et manquait sérieusement d’âme et il était hors de question de mentionner les boy’s love qui constituait la majeure partie de sa production ! C’était gênant. Pas autant ceci dit que le pénis en silicone qu’il avait découvert caché sous ses caleçons au fond du tiroir de la commode de sa chambre. Il ne l’avait pas utilisé, même s’il se doutait l’avoir fait par le passé.
2 commentaires:
Si j'adorais le point de vue de Lukas sur l'île avoir aujourd'hui celui de Wata(ru) sur son manque de Lukas et ses doutes c'est que du bonheur, j'adore ces deux là ^o^
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de voir ce que tu leur réserve pour la suite ^___^
Avant j'avais tendance à écrire des livres avec 1 seul point de vue, mais j'aime beaucoup aussi l'alternance de points de vue, même si ici, elle est traitée un peu différemment (moins fréquente que dans Chocolat Blanc par exemple) !
Il y aura normalement un retour au point de vue de Lukas par la suite.
Enregistrer un commentaire