Il restait à savoir si Wata partageait ses sentiments, si ce n’était pas juste de l’attirance sexuelle pour lui. Lukas soupçonnait que non, mais peut-être était-ce arrogant de sa part. Wata avait après tout mis plusieurs jours avant de reprendre contact avec lui et n’avait pas paru attendre plus que de l’amitié de la part de Lukas. Leurs faces à faces via webcams interposées n’avaient jamais pris un tour intime, même si Lukas avait songé à plus d’une reprise à lui demander de se déshabiller et de se caresser pour lui.
Dans ses bras, Wata remua. Il devait souhaiter faire un brin de toilette et rentrer à son appartement.
Lukas le retint.
— Je… commença-t-il sans finir.
Entre la fatigue du voyage et le décalage horaire, le sommeil le gagnait et parler en japonais lui était plus difficile, et il avait également plus de peine à le comprendre.
Il ne saisit pas les propos de Wata et le lâcha à contre-cœur, luttant pour rester réveillé.
Avant de sombrer, il se rappela toutefois de la bonne formule pour déclarer son amour.
Quand il émergea, beaucoup plus tard, il eut la bonne surprise de constater que Wata était toujours là. Rhabillé, il contemplait la vue par la fenêtre de la chambre.
Lukas le rejoignit dans le plus simple appareil. L’attention de Wata se reporta immédiatement sur lui.
— Je t’aime aussi, annonça Wata et il pressa ses lèvres sur le torse de Lukas, au niveau de son cœur.
Un sentiment de joie et de bonheur envahit Lukas. Apparemment, il avait trouvé l’énergie de prononcer « ai shiteru » avant de s’endormir comme une masse.
Ils s’embrassèrent. La verge de Lukas palpita, prête pour une second round, mais Lukas se contint. Il lui semblait qu’ils avaient besoin de poser davantage de mots sur leur relation avant de laisser à nouveau leurs corps parler.
— Tu serais prêt à déménager en France ? Je veux dire, tu peux dessiner de n’importe où, n’est-ce pas ?
C’était brutal comme question, mais pour le moment son niveau de japonais ne lui permettait pas de la jouer fine.
L’essentiel était que Wata comprenne que Lukas souhaitait qu’ils soient ensemble et pas uniquement pour le temps de son séjour ou pour une relation à distance avec des kilomètres entre eux comme ces derniers mois.
— Je ne sais pas. Peut-être. Oui.
Dans ses bras, Wata remua. Il devait souhaiter faire un brin de toilette et rentrer à son appartement.
Lukas le retint.
— Je… commença-t-il sans finir.
Entre la fatigue du voyage et le décalage horaire, le sommeil le gagnait et parler en japonais lui était plus difficile, et il avait également plus de peine à le comprendre.
Il ne saisit pas les propos de Wata et le lâcha à contre-cœur, luttant pour rester réveillé.
Avant de sombrer, il se rappela toutefois de la bonne formule pour déclarer son amour.
Quand il émergea, beaucoup plus tard, il eut la bonne surprise de constater que Wata était toujours là. Rhabillé, il contemplait la vue par la fenêtre de la chambre.
Lukas le rejoignit dans le plus simple appareil. L’attention de Wata se reporta immédiatement sur lui.
— Je t’aime aussi, annonça Wata et il pressa ses lèvres sur le torse de Lukas, au niveau de son cœur.
Un sentiment de joie et de bonheur envahit Lukas. Apparemment, il avait trouvé l’énergie de prononcer « ai shiteru » avant de s’endormir comme une masse.
Ils s’embrassèrent. La verge de Lukas palpita, prête pour une second round, mais Lukas se contint. Il lui semblait qu’ils avaient besoin de poser davantage de mots sur leur relation avant de laisser à nouveau leurs corps parler.
— Tu serais prêt à déménager en France ? Je veux dire, tu peux dessiner de n’importe où, n’est-ce pas ?
C’était brutal comme question, mais pour le moment son niveau de japonais ne lui permettait pas de la jouer fine.
L’essentiel était que Wata comprenne que Lukas souhaitait qu’ils soient ensemble et pas uniquement pour le temps de son séjour ou pour une relation à distance avec des kilomètres entre eux comme ces derniers mois.
— Je ne sais pas. Peut-être. Oui.
2 commentaires:
Droit au but au moins c'est clair pour Lukas ^___^
Merci pour l'épisode, je suis contente pour eux et qu'ils concrétisent leur amour sans passer par des épreuves inimaginables :) tant pis si l'histoire est courte au moins ils sont ensemble et c'est ce qui compte
De la tendresse dans ce monde de brute ^o^
Hâte de lire la suite :)
Je ne pensais pas que leur histoire serait aussi courte à dire vrai, mais je n'avais pas envie des clichés autour de l'amnésie, pas envie non plus d'ex encombrants et surtout, la fin s'est imposée d'elle-même - j'écrivais un passage qui n'était pas supposé être la fin quand je me suis rendue compte que c'était juste les mots parfaits pour conclure.
Allez, la prochaine histoire sera longue, enfin, si ma Muse le veut bien !
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