A présent, Wata, non, Wataru à en croire ses papiers d’identités, était de retour chez lui à Tokyo dans un petit appartement qui était aussi son lieu de travail. Il était en effet mangaka, ce qui expliquait sans doute pourquoi cela l’avait autant démangé de dessiner même en l’absence de papier et de crayon.
Il était perturbant pour lui d’être au milieu de toutes ses affaires qui étaient supposément à lui et dont il ne se souvenait pas.
Le pire avait été ses retrouvailles avec sa famille, une bande d’inconnus, y compris son frère jumeau qui pourrait lui servir de miroir une fois qu’il aurait récupéré les kilos qu’il avait perdu sur l’île.
Wataru ne savait pas comment être le fils et le frère de ses gens. Le malaise semblait réciproque. Ses parents et son frère l’avaient traîné à l’hôpital pour un nouveau diagnostic sur son amnésie malgré ses protestations et avaient écouté religieusement le médecin.
Wata aurait préféré s’en passer. Il avait guéri sans soins sur l’île et il avait beau n’avoir pas vraiment saisi tous les détails des résultats du premier avis médical qu’il avait reçu, il avait bien compris qu’il n’y hélas avait rien à faire. Ses souvenirs reviendraient éventuellement.
Wata avait posé sur son bureau le papier avec les coordonnées de Lukas. Il pensait tout le temps à lui, mais il n’avait pas encore osé le contacter. Leur relation semblait sans avenir. Ils vivaient dans deux pays différents et ne parlaient pas la même langue. Sans compter qu’à priori Lukas n’était pas gay à la base, comme lui. Il n’avait pas besoin de s’en souvenir pour le savoir. Indépendamment de son attirance envers Lukas, il avait pu constater que toutes les femmes croisées depuis son retour à la vie civilisée l’indifféraient alors qu’il remarquait les hommes, même s’il n’y en actuellement qu’un qui l’intéressait – Lukas.
Le téléphona sonna, interrompant le fils des pensées de Wata.
C’était Yoshio, son responsable éditorial. Il ne se rappelait pas de lui non plus, mais il n’avait pas tardé à apprendre que c’était un homme persistant. Yoshio voulait qu’il dessine un manga autobiographique sur ce qu’il avait vécu sur l’île. Il était sûr que cette aventure plus vraie que nature plairait aux lecteurs.
Wataru avait demandé à y réfléchir avant de donner sa réponse. Ce qui lui était arrivé était personnel, mais en même temps, il n’arrêtait pas de croquer Lukas.
Il était perturbant pour lui d’être au milieu de toutes ses affaires qui étaient supposément à lui et dont il ne se souvenait pas.
Le pire avait été ses retrouvailles avec sa famille, une bande d’inconnus, y compris son frère jumeau qui pourrait lui servir de miroir une fois qu’il aurait récupéré les kilos qu’il avait perdu sur l’île.
Wataru ne savait pas comment être le fils et le frère de ses gens. Le malaise semblait réciproque. Ses parents et son frère l’avaient traîné à l’hôpital pour un nouveau diagnostic sur son amnésie malgré ses protestations et avaient écouté religieusement le médecin.
Wata aurait préféré s’en passer. Il avait guéri sans soins sur l’île et il avait beau n’avoir pas vraiment saisi tous les détails des résultats du premier avis médical qu’il avait reçu, il avait bien compris qu’il n’y hélas avait rien à faire. Ses souvenirs reviendraient éventuellement.
Wata avait posé sur son bureau le papier avec les coordonnées de Lukas. Il pensait tout le temps à lui, mais il n’avait pas encore osé le contacter. Leur relation semblait sans avenir. Ils vivaient dans deux pays différents et ne parlaient pas la même langue. Sans compter qu’à priori Lukas n’était pas gay à la base, comme lui. Il n’avait pas besoin de s’en souvenir pour le savoir. Indépendamment de son attirance envers Lukas, il avait pu constater que toutes les femmes croisées depuis son retour à la vie civilisée l’indifféraient alors qu’il remarquait les hommes, même s’il n’y en actuellement qu’un qui l’intéressait – Lukas.
Le téléphona sonna, interrompant le fils des pensées de Wata.
C’était Yoshio, son responsable éditorial. Il ne se rappelait pas de lui non plus, mais il n’avait pas tardé à apprendre que c’était un homme persistant. Yoshio voulait qu’il dessine un manga autobiographique sur ce qu’il avait vécu sur l’île. Il était sûr que cette aventure plus vraie que nature plairait aux lecteurs.
Wataru avait demandé à y réfléchir avant de donner sa réponse. Ce qui lui était arrivé était personnel, mais en même temps, il n’arrêtait pas de croquer Lukas.
1 commentaire:
Yeah trop bien décidément on en apprends plus sur Wata(ru)et son ressentis c'est génial j'ai l'impression de mieux le cerner ^__^
Merci pour l'épisode, vivement la suite pour savoir ce que fera Wata ^o^
Bon week-end :)
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