Comme il était impensable qu’ils ne se revoient jamais après cela, Lukas demanda un stylo et un papier à un policier et écrivit toutes ses coordonnées à Wata, adresse, téléphone fixe et portable, son nom complet et même celui de son entreprise.
Le jeune homme venait de l’empocher quand un interprète parlant japonais débarqua et se mit à parler à Wata qui desserra son emprise sur le bras de Lukas, preuve qu’il se détendait.
Cela devait être un soulagement pour lui d’avoir enfin un interlocuteur qu’il comprenait et avec lequel il pouvait discuter véritablement. Lukas éprouva une bouffée de jalousie qu’il étouffa aussitôt. Wata pouvait enfin être rassuré, le reste n’avait pas d’importance.
Du temps s’écoula. C’était étrange d’être entre quatre murs blancs après avoir passé tant de jours environnés de bleu avec pour seule limite l’horizon.
Un policier vint chercher Lukas. Les formalités administratives étaient réglées et il y avait un vol qui lui permettrait d’attraper ensuite un avion pour la France.
Wata se leva en même temps que Lukas. L’interprète s’emmêla sans réussir à apaiser Wata dont la détresse était évidente.
Lukas n’avait aucune envie de le laisser comme ça et en même temps, il souhaitait rentrer chez lui, rassurer sa mère et savoir ce qu’était devenu ses affaires pendant ses « vacances prolongées. » Il toucha la poche de Wata pour lui rappeler qu’il lui avait donné de quoi le contacter.
Sans se soucier des regards, il le serra étroitement dans ses bras.
— Nous nous reverrons, déclara-t-il, plus pour lui-même que pour Wata.
C’était le jeune homme qui avait ses coordonnées, et pas l’inverse, et peut-être que Wata, une fois de retour dans son monde, ne souhaiterait pas lui écrire ou lui téléphoner, surtout si la mémoire lui revenait… Et même s’il le faisait, la barrière de la langue persisterait, à moins que Lukas ne prenne des cours de japonais.
Le policier rappela à Lukas que l’heure tournait. Lukas s’arracha à Wata dont les yeux noirs étaient tristes et éteints.
Lukas partit en cherchant à se persuader qu’il n’y avait d’autre solution, que de toute façon, maintenant que le cours de leur vie avait repris, ils n’avaient plus vraiment besoin l’un de l’autre. Lukas n’était pas gay. Ce qu’il ressentait pour le jeune japonais n’était que le résultat de leur isolement sur l’île.
Le jeune homme venait de l’empocher quand un interprète parlant japonais débarqua et se mit à parler à Wata qui desserra son emprise sur le bras de Lukas, preuve qu’il se détendait.
Cela devait être un soulagement pour lui d’avoir enfin un interlocuteur qu’il comprenait et avec lequel il pouvait discuter véritablement. Lukas éprouva une bouffée de jalousie qu’il étouffa aussitôt. Wata pouvait enfin être rassuré, le reste n’avait pas d’importance.
Du temps s’écoula. C’était étrange d’être entre quatre murs blancs après avoir passé tant de jours environnés de bleu avec pour seule limite l’horizon.
Un policier vint chercher Lukas. Les formalités administratives étaient réglées et il y avait un vol qui lui permettrait d’attraper ensuite un avion pour la France.
Wata se leva en même temps que Lukas. L’interprète s’emmêla sans réussir à apaiser Wata dont la détresse était évidente.
Lukas n’avait aucune envie de le laisser comme ça et en même temps, il souhaitait rentrer chez lui, rassurer sa mère et savoir ce qu’était devenu ses affaires pendant ses « vacances prolongées. » Il toucha la poche de Wata pour lui rappeler qu’il lui avait donné de quoi le contacter.
Sans se soucier des regards, il le serra étroitement dans ses bras.
— Nous nous reverrons, déclara-t-il, plus pour lui-même que pour Wata.
C’était le jeune homme qui avait ses coordonnées, et pas l’inverse, et peut-être que Wata, une fois de retour dans son monde, ne souhaiterait pas lui écrire ou lui téléphoner, surtout si la mémoire lui revenait… Et même s’il le faisait, la barrière de la langue persisterait, à moins que Lukas ne prenne des cours de japonais.
Le policier rappela à Lukas que l’heure tournait. Lukas s’arracha à Wata dont les yeux noirs étaient tristes et éteints.
Lukas partit en cherchant à se persuader qu’il n’y avait d’autre solution, que de toute façon, maintenant que le cours de leur vie avait repris, ils n’avaient plus vraiment besoin l’un de l’autre. Lukas n’était pas gay. Ce qu’il ressentait pour le jeune japonais n’était que le résultat de leur isolement sur l’île.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^___^
J'aime la façon dont Lukas essai de se convaincre que tout cela n'était qu'une passade du à leur isolement XD
Je suis curieuse de découvrir ce que pense Wata de tout ça :)
Vivement la suite en tout cas ^o^
Oui, Lukas ne tardera pas à comprendre qu'il est bel et bien mordu !
Et on touche bientôt à la fin de la 1ère partie centrée sur Lukas, ce qui veut dire que tu vas pouvoir prochainement découvrir ce qui se passe dans la tête de Wata !
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