— A quoi joues-tu ? demanda Wata à Ryuu.
Son frère ne se donna pas la peine de répondre.
— Tu t’es amouraché du type avec lequel tu étais sur l’île, n’est-ce pas ?
— Cela ne te regarde pas, répliqua Wata, furieux que son frère le connaisse mieux qu’il n’aurait voulu alors que lui-même était dans le noir au sujet de son jumeau.
— Peut-être, mais tu ne t’en caches guère dans ton manga qui est indiqué comme autobiographique à chaque entête de chapitre.
Il le lisait donc. Wataru n’avait pas la moindre idée où cherchait à venir Ryuu.
— Et c’est un problème ?
— Oui et non. C’est juste que cela a tout du syndrome de Stockholm.
— Il ne m’a ni kidnappé ni retenu en otage !
— C’est tout comme. Vous avez survécu ensemble. Tes sentiments ne sont pas réels.
— Ce n’est pas à toi d’en décider.
Ryuu se pinça les lèvres.
— Tu ne connais pas ce type, vous n’avez jamais vraiment pu discuter, faute de parler la même langue.
Son frère se trompait. Même en ayant pu échanger que quelques mots, il en savait beaucoup sur Lukas avec lequel il avait vécu des semaines en vase clos. Il avait remarqué la manière dont Lukas avait gardé la tête froide en toute circonstance, comment il s’était montré réconfortant, comment il l’avait toujours soigné et su le mettre à l’aise.
Il avait bien plus de mal à cerner son jumeau que Lukas et c’était peut-être là que le bat blessait. Ils avaient dû être très proches tout les deux et à présent Ryuu et lui étaient presque comme deux étrangers. Ce n’était pas sa faute s’il avait perdu la mémoire.
— Il apprend le japonais.
— Vous êtes toujours en contact ?
— Oui.
Wata se demanda s’il n’aurait pas mieux fait de garder cette information pour lui vu la moue réprobatrice de son frère.
— A tous les coups, il va se lasser et ce n’est pas avec trois phrases d’un manuel que vous allez pouvoir converser.
Wataru se retint de rétorquer qu’ils s’étaient très bien débrouillés sur l’île. Parler la même langue était certes utile, mais cela ne faisait pas tout. Les gestes comptaient tout autant, se toucher aussi…
Wata but une gorgée d’eau. Il était face à son frère dans un lieu public. Ce n’était pas le moment de penser aux caresses de Lukas.
Ryuu en rajouta une couche :
— De toute façon, cela ne peut pas fonctionner entre vous, vous vivez dans deux pays différents.
Cela faisait mal de l’entendre, même si ce n’était que trop vrai.
Wataru rentra à son appartement, le moral au plus bas.
Son frère ne se donna pas la peine de répondre.
— Tu t’es amouraché du type avec lequel tu étais sur l’île, n’est-ce pas ?
— Cela ne te regarde pas, répliqua Wata, furieux que son frère le connaisse mieux qu’il n’aurait voulu alors que lui-même était dans le noir au sujet de son jumeau.
— Peut-être, mais tu ne t’en caches guère dans ton manga qui est indiqué comme autobiographique à chaque entête de chapitre.
Il le lisait donc. Wataru n’avait pas la moindre idée où cherchait à venir Ryuu.
— Et c’est un problème ?
— Oui et non. C’est juste que cela a tout du syndrome de Stockholm.
— Il ne m’a ni kidnappé ni retenu en otage !
— C’est tout comme. Vous avez survécu ensemble. Tes sentiments ne sont pas réels.
— Ce n’est pas à toi d’en décider.
Ryuu se pinça les lèvres.
— Tu ne connais pas ce type, vous n’avez jamais vraiment pu discuter, faute de parler la même langue.
Son frère se trompait. Même en ayant pu échanger que quelques mots, il en savait beaucoup sur Lukas avec lequel il avait vécu des semaines en vase clos. Il avait remarqué la manière dont Lukas avait gardé la tête froide en toute circonstance, comment il s’était montré réconfortant, comment il l’avait toujours soigné et su le mettre à l’aise.
Il avait bien plus de mal à cerner son jumeau que Lukas et c’était peut-être là que le bat blessait. Ils avaient dû être très proches tout les deux et à présent Ryuu et lui étaient presque comme deux étrangers. Ce n’était pas sa faute s’il avait perdu la mémoire.
— Il apprend le japonais.
— Vous êtes toujours en contact ?
— Oui.
Wata se demanda s’il n’aurait pas mieux fait de garder cette information pour lui vu la moue réprobatrice de son frère.
— A tous les coups, il va se lasser et ce n’est pas avec trois phrases d’un manuel que vous allez pouvoir converser.
Wataru se retint de rétorquer qu’ils s’étaient très bien débrouillés sur l’île. Parler la même langue était certes utile, mais cela ne faisait pas tout. Les gestes comptaient tout autant, se toucher aussi…
Wata but une gorgée d’eau. Il était face à son frère dans un lieu public. Ce n’était pas le moment de penser aux caresses de Lukas.
Ryuu en rajouta une couche :
— De toute façon, cela ne peut pas fonctionner entre vous, vous vivez dans deux pays différents.
Cela faisait mal de l’entendre, même si ce n’était que trop vrai.
Wataru rentra à son appartement, le moral au plus bas.
1 commentaire:
Sympa le frangin même si je pense qu'il a dit ça à Wata par jalousie ^^"
Merci pour l'épisode, j'espère que Wataru va se ressaisir et ne pas se laisser abattre par les paroles de son frère, fonce Wata il y a de l'espoir pour toi et Lukas ^o^
Hâte de lire la suite XD
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