Le trajet du retour se déroula dans le brouillard. Il y avait trop de gens, trop de bruits et d’odeurs. Après le calme de l’île, c’était trop. Il réussit à somnoler, la fatigue aidant, se réveilla, rêva qu’il était encore avec Wata sur la plage et rouvrit les yeux sur un monde trop bruyant et coloré. Il se répéta qu’il ne tarderait pas à se réhabituer.
Deux semaines plus tard, il ne l’était pas. Son expérience de vie sauvage l’avait changé. Son visage n’était plus émacié, mangé par une barbe non désirée et bruni par le soleil, et il avait repris du poids, mais si le reflet que lui renvoyait le miroir était proche de celui d’avant l’île, Lukas n’était plus le même pour autant.
C’était formidable de dormir à nouveau dans un lit, excepté qu’il était désormais trop mou et surtout très vide. Sa routine sportive avait un côté vain comparé à la manière dont il avait été contraint de s’activer pour survivre. Il avait dû s’acheter un nouveau gel de douche, incapable de désormais supporter le parfum coco de l’ancien.
Il avait bien sûr été facile de retrouver certains conforts tel se doucher, se raser et manger des plats variés, seulement il n’arrivait plus à les considérer comme des choses acquises – c’était des luxes.
Il avait apprécié de se replonger dans ses affaires, mais ce n’était plus pareil.
Par ailleurs, il avait eu l’opportunité de se remettre avec une de ses anciennes conquêtes, mais n’avait fait plus que dîner avec elle – il n’avait pas eu envie de goûter à nouveau à ses charmes. Il n’arrivait pas à oublier Wata qui lui manquait avec une intensité qui le surprenait lui-même. L’île l’avait marqué, mais Wata aussi avait laissé son empreinte. Lukas attendait qu’il le contacte, craignant chaque jour davantage qu’il ne le fasse pas. Il se rappelait ce film où le héros amnésique tombait amoureux et se mariait avant d’avoir un accident et de perdre à nouveau la mémoire pour retrouver celle de sa vie d’avant. Il avait peur que le Wata de l’île ait disparu, ce qui ne l’avait retenu de commencer à prendre des cours de japonais. Si jamais Wata lui téléphonait, lui envoyait un mail voire lui écrivait une lettre – il n’osait espérer une visite – il voulait pouvoir être à même de mieux communiquer avec lui. S’il rêvait de prendre un billet pour le Japon pour le retrouver, il avait toutefois assez de bon sens pour se rendre compte que sans adresse et sans maîtrise de la langue, c’était vain. Et puis, il y avait ses affaires qu’il avait négligées durant son séjour. Enfin, il lui fallait penser à sa mère. Il lui avait promis de rester quelque temps sans voyager.
Deux semaines plus tard, il ne l’était pas. Son expérience de vie sauvage l’avait changé. Son visage n’était plus émacié, mangé par une barbe non désirée et bruni par le soleil, et il avait repris du poids, mais si le reflet que lui renvoyait le miroir était proche de celui d’avant l’île, Lukas n’était plus le même pour autant.
C’était formidable de dormir à nouveau dans un lit, excepté qu’il était désormais trop mou et surtout très vide. Sa routine sportive avait un côté vain comparé à la manière dont il avait été contraint de s’activer pour survivre. Il avait dû s’acheter un nouveau gel de douche, incapable de désormais supporter le parfum coco de l’ancien.
Il avait bien sûr été facile de retrouver certains conforts tel se doucher, se raser et manger des plats variés, seulement il n’arrivait plus à les considérer comme des choses acquises – c’était des luxes.
Il avait apprécié de se replonger dans ses affaires, mais ce n’était plus pareil.
Par ailleurs, il avait eu l’opportunité de se remettre avec une de ses anciennes conquêtes, mais n’avait fait plus que dîner avec elle – il n’avait pas eu envie de goûter à nouveau à ses charmes. Il n’arrivait pas à oublier Wata qui lui manquait avec une intensité qui le surprenait lui-même. L’île l’avait marqué, mais Wata aussi avait laissé son empreinte. Lukas attendait qu’il le contacte, craignant chaque jour davantage qu’il ne le fasse pas. Il se rappelait ce film où le héros amnésique tombait amoureux et se mariait avant d’avoir un accident et de perdre à nouveau la mémoire pour retrouver celle de sa vie d’avant. Il avait peur que le Wata de l’île ait disparu, ce qui ne l’avait retenu de commencer à prendre des cours de japonais. Si jamais Wata lui téléphonait, lui envoyait un mail voire lui écrivait une lettre – il n’osait espérer une visite – il voulait pouvoir être à même de mieux communiquer avec lui. S’il rêvait de prendre un billet pour le Japon pour le retrouver, il avait toutefois assez de bon sens pour se rendre compte que sans adresse et sans maîtrise de la langue, c’était vain. Et puis, il y avait ses affaires qu’il avait négligées durant son séjour. Enfin, il lui fallait penser à sa mère. Il lui avait promis de rester quelque temps sans voyager.
1 commentaire:
Pauvre Lukas on sent bien à quel point c'est difficile pour lui d'oublier Wata ^_^"
Merci pour cette suite, j'ai trop trop trop hâte de voir ce que tu nous réserve pour la suite des évènements mais aussi de voir ce qui se passe du côté de Wata
J'adore cette histoire ^o^
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