Quand Kembou retrouva Wyatt à la gare, il le salua de façon empruntée, trahissant une nervosité que son ami ne partageait apparemment pas.
Wyatt lui raconta comment il avait essayé de se coucher dès minuit malgré le monde et le bruit et comment il était tombé sur deux invités éméchés de ses parents en train de fricoter sur son lit. Il était reparti discrètement et avait dû attendre qu’ils aient fini leur affaire. Et c’était comme ça qu’il s’était retrouvé à changer ses draps à une heure du matin.
Kembou compatit et finit par se détendre en écoutant son ami.
Son stress revient cependant à tout allure devant l’immeuble où se trouvait le studio de Wyatt.
Il monta les escaliers lentement et inspira à fond avant de passer le pas de la porte.
— On se prend un chocolat chaud ? demanda Wyatt. J’ai déniché une recette inratable… Non, parce qu’avec la poudre de cacao, c’était toujours trop amer.
— Je n’ai pas soif, souffla Kembou. Mais vas-y, n’hésite pas à t’en préparer un.
Wyatt le regarda et s’humecta les lèvres. Il était irrésistible, ses yeux bleu-verts posés sur lui, sa bouche brillante, mais Kembou n’osa pas l’embrasser, même s’il en mourait d’envie. Et puis, parce qu’il s’en voulait de son manque de courage, il pencha son visage vers Wyatt qui eut un mouvement de recul.
Kembou eut l’impression que ses peurs se réalisaient.
— Viens dans la cuisine, dit Wyatt.
Kembou le suivit en traînant les pieds et s’assit sur une chaise tandis que son ami sortait une tasse et une casserole du placard.
Wyatt se tourna vers lui et dut remarquer à quel point Kembou était malheureux, car il s’approcha et effleura soudain ses lèvres d’un baiser aussi léger qu’un papillon avant de récupérer une bouteille dans le réfrigérateur comme si de rien n’était.
Le cœur battant à cent à l’heure, ne sachant plus ce que Wyatt attendait de lui, Kembou l’observa en silence placer une casserole sur le feu, verser le lait, y plonger deux barres de chocolat et mélanger avec une cuillère.
Enfin, son ami s’installa en face de lui, une tasse fumante entre les mains.
Wyatt lui raconta comment il avait essayé de se coucher dès minuit malgré le monde et le bruit et comment il était tombé sur deux invités éméchés de ses parents en train de fricoter sur son lit. Il était reparti discrètement et avait dû attendre qu’ils aient fini leur affaire. Et c’était comme ça qu’il s’était retrouvé à changer ses draps à une heure du matin.
Kembou compatit et finit par se détendre en écoutant son ami.
Son stress revient cependant à tout allure devant l’immeuble où se trouvait le studio de Wyatt.
Il monta les escaliers lentement et inspira à fond avant de passer le pas de la porte.
— On se prend un chocolat chaud ? demanda Wyatt. J’ai déniché une recette inratable… Non, parce qu’avec la poudre de cacao, c’était toujours trop amer.
— Je n’ai pas soif, souffla Kembou. Mais vas-y, n’hésite pas à t’en préparer un.
Wyatt le regarda et s’humecta les lèvres. Il était irrésistible, ses yeux bleu-verts posés sur lui, sa bouche brillante, mais Kembou n’osa pas l’embrasser, même s’il en mourait d’envie. Et puis, parce qu’il s’en voulait de son manque de courage, il pencha son visage vers Wyatt qui eut un mouvement de recul.
Kembou eut l’impression que ses peurs se réalisaient.
— Viens dans la cuisine, dit Wyatt.
Kembou le suivit en traînant les pieds et s’assit sur une chaise tandis que son ami sortait une tasse et une casserole du placard.
Wyatt se tourna vers lui et dut remarquer à quel point Kembou était malheureux, car il s’approcha et effleura soudain ses lèvres d’un baiser aussi léger qu’un papillon avant de récupérer une bouteille dans le réfrigérateur comme si de rien n’était.
Le cœur battant à cent à l’heure, ne sachant plus ce que Wyatt attendait de lui, Kembou l’observa en silence placer une casserole sur le feu, verser le lait, y plonger deux barres de chocolat et mélanger avec une cuillère.
Enfin, son ami s’installa en face de lui, une tasse fumante entre les mains.