— Ne t'agite pas ainsi, lui intima Pierrick. Ton chapeau !
Byll se figea. Il avait un autre secret à protéger : la corne de Korel. Il ne comprenait pas pourquoi Rouge s'était ainsi exposé... Cela ne semblait guère sage pour le coup.
Jaro cependant ne paraissait nullement impressionné.
— Vous êtes un saltimbanque cracheur de feu ? s'enquit-il.
Rouge dut s'adresser à lui télépathiquement, car il eut un léger sursaut.
— Certaines personnes douées en magie sont capable de communiquer ainsi, cela ne prouve rien, déclara-t-il. Il vous en faudra passer par la procédure classique si vous souhaitez nous rejoindre.
— Pas de problème, assura le rouquin.
— Bien. Pour savoir si cela vaut la peine ou non d'apprendre vos secrets, j'ai une question pour vous et attention, car je saurais si vous mentez, inutile d'user de sorts pour me tromper, répondez avec sincérité et promptitude. Seriez vous prêts à tuer pour la liberté ?
Le front de Byll se mit à le brûler et il eut soudain de vomir alors qu'il avait trouvé délicieuse la soupe de légumes qui leur avait été servie. Il avait beau éprouver du ressentiment envers les humains qui avaient réduit en esclavage les siens, l'idée d'ôter la vie à l'un d'entre eux le rendait malade. N'était-ce pas dans un horrible bain de sang que s'était terminé l'ère de paix instaurée par les dragons ?
De la bouche d'Élissande jaillit un « oui » farouche, suivi par un « oui » déterminé de Pierrick qui précisa tout de même qu'il était en capable seulement s'il s'agissait de défendre la vie des personnes qui lui étaient chères.
— Je ne sais pas, répondit Rouge.
— Non, lâcha Byll en dernier.
— Aurons-nous des gens à supprimer si nous devenons membres du mouvement pour la Liberté ? demanda Élissande.
— C'était une question théorique, affirma Jaro. Mais cela pourrait se produire. De la résistance est à attendre de tous ses esclavagistes. Ils ne nous laisseront pas libérer leur main d'œuvre corvéables à merci sans réagir.
Byll se recroquevilla sur son siège, la corne de Korel pulsait comme si elle essayait de l'avertir de quelque chose. Il se sentait de plus en en plus mal et Rouge le remarqua.
— Viens, sortons un instant respirer un peu d'air frais, cela te fera du bien.
Le soulevant par le coude, il l'aida à se mettre debout et le soutint jusqu'à la porte.
Byll traversa la salle de l'auberge comme dans du brouillard : planches, poutres, tables et chaises en bois, murs noircis par la fumée de la cheminée, tout cela se fondait en une seule et même masse brunâtre. Les rires et les bavardages semblaient provenir d'ailleurs.
Byll se figea. Il avait un autre secret à protéger : la corne de Korel. Il ne comprenait pas pourquoi Rouge s'était ainsi exposé... Cela ne semblait guère sage pour le coup.
Jaro cependant ne paraissait nullement impressionné.
— Vous êtes un saltimbanque cracheur de feu ? s'enquit-il.
Rouge dut s'adresser à lui télépathiquement, car il eut un léger sursaut.
— Certaines personnes douées en magie sont capable de communiquer ainsi, cela ne prouve rien, déclara-t-il. Il vous en faudra passer par la procédure classique si vous souhaitez nous rejoindre.
— Pas de problème, assura le rouquin.
— Bien. Pour savoir si cela vaut la peine ou non d'apprendre vos secrets, j'ai une question pour vous et attention, car je saurais si vous mentez, inutile d'user de sorts pour me tromper, répondez avec sincérité et promptitude. Seriez vous prêts à tuer pour la liberté ?
Le front de Byll se mit à le brûler et il eut soudain de vomir alors qu'il avait trouvé délicieuse la soupe de légumes qui leur avait été servie. Il avait beau éprouver du ressentiment envers les humains qui avaient réduit en esclavage les siens, l'idée d'ôter la vie à l'un d'entre eux le rendait malade. N'était-ce pas dans un horrible bain de sang que s'était terminé l'ère de paix instaurée par les dragons ?
De la bouche d'Élissande jaillit un « oui » farouche, suivi par un « oui » déterminé de Pierrick qui précisa tout de même qu'il était en capable seulement s'il s'agissait de défendre la vie des personnes qui lui étaient chères.
— Je ne sais pas, répondit Rouge.
— Non, lâcha Byll en dernier.
— Aurons-nous des gens à supprimer si nous devenons membres du mouvement pour la Liberté ? demanda Élissande.
— C'était une question théorique, affirma Jaro. Mais cela pourrait se produire. De la résistance est à attendre de tous ses esclavagistes. Ils ne nous laisseront pas libérer leur main d'œuvre corvéables à merci sans réagir.
Byll se recroquevilla sur son siège, la corne de Korel pulsait comme si elle essayait de l'avertir de quelque chose. Il se sentait de plus en en plus mal et Rouge le remarqua.
— Viens, sortons un instant respirer un peu d'air frais, cela te fera du bien.
Le soulevant par le coude, il l'aida à se mettre debout et le soutint jusqu'à la porte.
Byll traversa la salle de l'auberge comme dans du brouillard : planches, poutres, tables et chaises en bois, murs noircis par la fumée de la cheminée, tout cela se fondait en une seule et même masse brunâtre. Les rires et les bavardages semblaient provenir d'ailleurs.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour, c'est toujours un plaisir de retrouver Byll et Rouge (les autres aussi hein) ^^
Leur quête promet d'être compliquée avec ce que leur demande Jaro, tuer pour la liberté n'est pas un choix si simple...
Hâte de lire la suite en tout cas :)
Ou la la le mouvement n'a plus l'air si engageant que ça ....
En plus avec la réaction de sa corne on peut s'attendre à tout ...
J'ai hâte d'en savoir plus ^^
Merci =)
Wow pas cool comme ça chamboule physiquement Bill l'idée d'avoir à tuer, j'espère que ça va aller pour lui :/
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