— Tu crois vraiment que nous nous sommes connus dans une autre vie? demanda Hoshi.
— Oui, mon cœur, j'en suis sûr, répondit Waldo.
Il jugea plus simple de ne pas lui dire qu'il avait exceptionnellement déjà fait sa connaissance dans celle-là.
— Ce serait bien, soupira Hoshi.
— Tu ne penses pas que je sois fou ? Tu te souviens de quelque chose peut-être ?
Les espoirs de Waldo furent aussitôt réduits à néant.
— Non, pardon.
— Ce n'est pas grave. A part une unique fois, cela n'a jamais été le cas.
— Tu veux bien me raconter ?
— Il y en a pour des heures... commença Waldo, craignant que Hoshi ne cherche à gagner du temps et à ainsi repousser le moment d'en apprendre plus sur le sexe.
Puis, réalisant que qu'elles que soient les intentions de Hoshi, c'était une belle opportunité de partager avec lui tout ce qu'ils avaient vécu ensemble au cours des siècles, qu'il n'était pas obligé de rentrer dans les détails et que si jamais il éveillait chez lui des souvenirs, ce serait formidable, il se lança :
— Notre toute première rencontre remonte à la préhistoire, au début de l'humanité, j'étais un homme de néandertal et toi de cro-magnon.
— Je ne connais presque rien de l'histoire humaine, glissa Hoshi.
A l'enthousiasme dans sa voix, Waldo comprit que Hoshi était sincère dans son désir d'écouter leurs vies.
Il reprit son récit. Hoshi ne tarda pas à s'étonner que l'homosexualité soit si mal jugée. Pour les saturniens, avoir des rapports entre individus de même sexe n'avaient jamais posé le moindre problème. Ce n'était tout de même pas parce quelques membres d'une même espèce avaient des rapports sexuels ensemble que la société entière était vouée à disparaître !
— Très vrai. Cela ne fait de mal à personne, contrairement à la guerre...
Waldo poursuivit, Hoshi l'interrompant à plusieurs reprises, mais globalement peu. Ses remarques montraient son intérêt. Ce n'était pas comme quand il s'appelait Claude, juste pour se distraire de son ennui qu'il voulait connaître leur passé ensemble, mais à la différence de Vik, il n'y croyait pas vraiment.
Il voulut que Waldo lui répète le poème qu'il avait composé quand il s'appelait Jehan et à son tour le récita :
« Lié par le fil de la destinée,
De toute éternité,
Ils étaient voués à se croiser,
Seul l'oubli pouvait les séparer,
L'amour n'a qu'un visage,
Gravé dans le cœur,
A travers les âges... »
Waldo, à force de parler, se mit à avoir la gorge sèche, mais il continua.
Dans ce lit capsule, éclairé par une petite ampoule, ils semblaient comme hors du temps.
— Oui, mon cœur, j'en suis sûr, répondit Waldo.
Il jugea plus simple de ne pas lui dire qu'il avait exceptionnellement déjà fait sa connaissance dans celle-là.
— Ce serait bien, soupira Hoshi.
— Tu ne penses pas que je sois fou ? Tu te souviens de quelque chose peut-être ?
Les espoirs de Waldo furent aussitôt réduits à néant.
— Non, pardon.
— Ce n'est pas grave. A part une unique fois, cela n'a jamais été le cas.
— Tu veux bien me raconter ?
— Il y en a pour des heures... commença Waldo, craignant que Hoshi ne cherche à gagner du temps et à ainsi repousser le moment d'en apprendre plus sur le sexe.
Puis, réalisant que qu'elles que soient les intentions de Hoshi, c'était une belle opportunité de partager avec lui tout ce qu'ils avaient vécu ensemble au cours des siècles, qu'il n'était pas obligé de rentrer dans les détails et que si jamais il éveillait chez lui des souvenirs, ce serait formidable, il se lança :
— Notre toute première rencontre remonte à la préhistoire, au début de l'humanité, j'étais un homme de néandertal et toi de cro-magnon.
— Je ne connais presque rien de l'histoire humaine, glissa Hoshi.
A l'enthousiasme dans sa voix, Waldo comprit que Hoshi était sincère dans son désir d'écouter leurs vies.
Il reprit son récit. Hoshi ne tarda pas à s'étonner que l'homosexualité soit si mal jugée. Pour les saturniens, avoir des rapports entre individus de même sexe n'avaient jamais posé le moindre problème. Ce n'était tout de même pas parce quelques membres d'une même espèce avaient des rapports sexuels ensemble que la société entière était vouée à disparaître !
— Très vrai. Cela ne fait de mal à personne, contrairement à la guerre...
Waldo poursuivit, Hoshi l'interrompant à plusieurs reprises, mais globalement peu. Ses remarques montraient son intérêt. Ce n'était pas comme quand il s'appelait Claude, juste pour se distraire de son ennui qu'il voulait connaître leur passé ensemble, mais à la différence de Vik, il n'y croyait pas vraiment.
Il voulut que Waldo lui répète le poème qu'il avait composé quand il s'appelait Jehan et à son tour le récita :
« Lié par le fil de la destinée,
De toute éternité,
Ils étaient voués à se croiser,
Seul l'oubli pouvait les séparer,
L'amour n'a qu'un visage,
Gravé dans le cœur,
A travers les âges... »
Waldo, à force de parler, se mit à avoir la gorge sèche, mais il continua.
Dans ce lit capsule, éclairé par une petite ampoule, ils semblaient comme hors du temps.
3 commentaires:
Merci pour ce chapitre.
Je te souhaite de passer de bonne fête de fin d'année
Et bonne chance avec ton petit chenapan.
Merci pour ce très bel épisode que tu nous offre, j'ai été super émue en lisant le poème :)
Je suis curieuse de voir ce que tu réserves à nos héros pour la suite ^^
trop mignon le chapitre
Merci pour ce super chapitre et bonnes fêtes
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