Perdu dans ses pensées, Korel ne vit pas la pierre que lui lançait l'enfant. Il la reçut dans le ventre et évita de justesse la seconde.
— Stop ! cria-t-il, mais le gamin poursuivit ses lancers.
Comparé à lui, il n'était guère plus gros qu'un moustique, mais ses projectiles faisaient assurément plus mal que des piqûres d'insecte. Korel était plus fort que lui, il aurait pu sans peine l'attraper par le col de sa chemise, le soulever et le secouer comme un prunier, excepté qu'il était un orcéant supposément sous l'emprise de la magie et pas en mesure de faire du mal à un humain. S'il donnait une leçon au gosse, le prix à payer serait élevé, sa vie peut-être, des coups probablement et surtout des ennuis pour tout le groupe entier.
L'enfant continuait et ne ratait pas souvent sa cible quand un homme à la peau noire ramassa un caillou et le jeta dans le dos du gamin qui poussa un cri, se retourna et menaça son attaquant de représailles des gardes qui assuraient la sécurité de la ville.
— Manger de ta propre cuisine est bon pour toi et ce sera ta parole contre la mienne.
— J'ai bien le droit de m'amuser, ce n'est qu'un orcéant, s'offusqua le gamin.
— Ce n'est pas une raison pour l'embêter. Tu dois être du genre à arracher les ailes des papillons et piétiner les fourmis, toi.
— Non, je touche pas aux premiers, ils sont trop beaux, mais je vois pas pourquoi, je n'écraserai pas les cafards et autres trucs dégueulasses !
— Je débattrai avec toi de la beauté et valeur de toutes les créatures vivantes une autre fois, j'ai d'autres projets pour la soirée. A présent, file, dit l'homme en se penchant pour reprendre un caillou par terre.
L'enfant dut comprendre qu'il n'aurait pas le dessus.
— Sale face de rat ! l'insulta-t-il avant de tourner les talons.
— Les papillons ne sont jamais que des chenilles ayant mué, et si la blancheur était signe de propreté et de supériorité, cela se saurait, lança l'homme dans son dos.
Le gamin n'avait même pas eu le dernier mot.
— Merci de m'avoir défendu, déclara Korel.
L'homme qui était sur le point d'entrer dans l'auberge s'immobilisa :
— C'était un plaisir. Un jour, vous serez libres, c'est une promesse.
Korel jubila à ses mots. Il s'empressa de lui décrire ses amis dans l'auberge qui s'étaient jurés la même chose.
Le noir demanda à voir son poignet, constata qu'il était dépourvu de numéro et déclara :
— Je les inviterai donc à rejoindre le mouvement de la Liberté. Plus nombreux nous seront mieux cela vaudra.
Et, après une dernière salutation, il s'engouffra à l'intérieur du bâtiment.
— Stop ! cria-t-il, mais le gamin poursuivit ses lancers.
Comparé à lui, il n'était guère plus gros qu'un moustique, mais ses projectiles faisaient assurément plus mal que des piqûres d'insecte. Korel était plus fort que lui, il aurait pu sans peine l'attraper par le col de sa chemise, le soulever et le secouer comme un prunier, excepté qu'il était un orcéant supposément sous l'emprise de la magie et pas en mesure de faire du mal à un humain. S'il donnait une leçon au gosse, le prix à payer serait élevé, sa vie peut-être, des coups probablement et surtout des ennuis pour tout le groupe entier.
L'enfant continuait et ne ratait pas souvent sa cible quand un homme à la peau noire ramassa un caillou et le jeta dans le dos du gamin qui poussa un cri, se retourna et menaça son attaquant de représailles des gardes qui assuraient la sécurité de la ville.
— Manger de ta propre cuisine est bon pour toi et ce sera ta parole contre la mienne.
— J'ai bien le droit de m'amuser, ce n'est qu'un orcéant, s'offusqua le gamin.
— Ce n'est pas une raison pour l'embêter. Tu dois être du genre à arracher les ailes des papillons et piétiner les fourmis, toi.
— Non, je touche pas aux premiers, ils sont trop beaux, mais je vois pas pourquoi, je n'écraserai pas les cafards et autres trucs dégueulasses !
— Je débattrai avec toi de la beauté et valeur de toutes les créatures vivantes une autre fois, j'ai d'autres projets pour la soirée. A présent, file, dit l'homme en se penchant pour reprendre un caillou par terre.
L'enfant dut comprendre qu'il n'aurait pas le dessus.
— Sale face de rat ! l'insulta-t-il avant de tourner les talons.
— Les papillons ne sont jamais que des chenilles ayant mué, et si la blancheur était signe de propreté et de supériorité, cela se saurait, lança l'homme dans son dos.
Le gamin n'avait même pas eu le dernier mot.
— Merci de m'avoir défendu, déclara Korel.
L'homme qui était sur le point d'entrer dans l'auberge s'immobilisa :
— C'était un plaisir. Un jour, vous serez libres, c'est une promesse.
Korel jubila à ses mots. Il s'empressa de lui décrire ses amis dans l'auberge qui s'étaient jurés la même chose.
Le noir demanda à voir son poignet, constata qu'il était dépourvu de numéro et déclara :
— Je les inviterai donc à rejoindre le mouvement de la Liberté. Plus nombreux nous seront mieux cela vaudra.
Et, après une dernière salutation, il s'engouffra à l'intérieur du bâtiment.
2 commentaires:
Trop bien ils ne sont plus tout seul contre le monde mais ils vont enfin rentrer dans une communauté de Rebels ^^
Ce nouveau personnage m'a l'air très sympathique, serait-il pour elissande ??
J'ai hâte de lire la suite =)
Merci, bon début de semaine ;)
Enfin voici un nouvel allié ^_^ j'espère qu'avec lui nos héros auront plus de chance de mener à bien leur quête
Merci pour l'épisode, je suis impatiente de voir qui est cet homme et comment il va pouvoir les aider... :)
Enregistrer un commentaire