Le rouquin appela Rouge, Byll et Élissande pour leur faire part de son idée pour dégoter des alliés sans l'aide de la magie licornéenne puisque ils ne pouvaient s'en servir jusqu'à la prochaine lune.
Pour une fois, tous approuvèrent et personne ne commenta le fait que quelques instants plus tôt, Pierrick avait parlé de tout laisser tomber.
— Tout va bien entre vous ? demanda la jeune fille.
— Je crois, oui, répondit Pierrick avec un sourire.
Pour Korel, il demeurait un problème : le rouquin n'avait pas encore cessé de le considérer comme son serviteur. Il ressentait par ailleurs une nervosité certaine à la perspective de s'unir avec lui. Il savait qu'il n'y perdrait plus sa corne, mais tout de même...
Ils reprirent la route, Pierrick maintenant sa monture à faible allure afin de rester à côté de lui qui marchait à grandes enjambées. La conversation n'était pas très animée, mais entre eux, c'était naturel et confortable. Élissande, Rouge et Byll suivaient derrière.
Ils eurent la chance de parvenir à une grande ville en fin d'après-midi.
Après avoir récolté des renseignements sur les auberges qu'elle renfermait, à sa méthode simple et directe, Pierrick en choisit une qui n'était pas des plus réputées. D'après lui, c'était là qu'il était plus probable de croiser des gens mécontents de l'ordre en place.
— Il doit y en avoir dans toutes les couches de la société, objecta Élissande qui n'aurait rien eu contre à priori profiter du confort d'un établissement mieux côté.
— C'est vrai, approuva Rouge. Mais de toute façon, il faut bien commençer quelque part, ajouta-t-il avec sa diplomatie coutumière.
Korel fut obligé de demeurer hors de l'auberge avec les chevaux. Il prit alors conscience que les orcéants étaient encore moins bien lotis que les licornéens. Ils n'étaient certes pas mutilés, mais être rabaissé au rang de vulgaire animal n'avait rien d'enviable.
Ses camarades avaient discuté du plan avec lui, mais c'était eux qui allaient se charger de tout pendant qu'il demeurait là à prendre racine. Certes, il protégeait les chevaux d'éventuels voleurs, mais vraiment il était pénible d'être ainsi tenu à l'écart.
Il était prompt à accuser Pierrick de faire peu de cas des orcéants, mais lui-même n'avait eu aucune considération pour Byll quand il avait donné son accord à la vieille licornéene pour le transfert d'âmes. Il ne pouvait d'ailleurs pas mettre tout le dos de cette dernière, se réfugiant derrière le fait qu'elle avait pu l'influencer. Il était trop facile de critiquer les autres et d'être aveugle à ses propres fautes, de croire avoir raison ou pire de justifier à soi-même ce qui ne pouvait l'être.
Il faudrait qu'il présente de nouvelles excuses à l'orcéant et qu'il se montre désormais moins sévère vis-à-vis de Pierrick. C'est à peine si le rouquin lui avait adressé un reproche malgré tous ses mensonges.
Pour une fois, tous approuvèrent et personne ne commenta le fait que quelques instants plus tôt, Pierrick avait parlé de tout laisser tomber.
— Tout va bien entre vous ? demanda la jeune fille.
— Je crois, oui, répondit Pierrick avec un sourire.
Pour Korel, il demeurait un problème : le rouquin n'avait pas encore cessé de le considérer comme son serviteur. Il ressentait par ailleurs une nervosité certaine à la perspective de s'unir avec lui. Il savait qu'il n'y perdrait plus sa corne, mais tout de même...
Ils reprirent la route, Pierrick maintenant sa monture à faible allure afin de rester à côté de lui qui marchait à grandes enjambées. La conversation n'était pas très animée, mais entre eux, c'était naturel et confortable. Élissande, Rouge et Byll suivaient derrière.
Ils eurent la chance de parvenir à une grande ville en fin d'après-midi.
Après avoir récolté des renseignements sur les auberges qu'elle renfermait, à sa méthode simple et directe, Pierrick en choisit une qui n'était pas des plus réputées. D'après lui, c'était là qu'il était plus probable de croiser des gens mécontents de l'ordre en place.
— Il doit y en avoir dans toutes les couches de la société, objecta Élissande qui n'aurait rien eu contre à priori profiter du confort d'un établissement mieux côté.
— C'est vrai, approuva Rouge. Mais de toute façon, il faut bien commençer quelque part, ajouta-t-il avec sa diplomatie coutumière.
Korel fut obligé de demeurer hors de l'auberge avec les chevaux. Il prit alors conscience que les orcéants étaient encore moins bien lotis que les licornéens. Ils n'étaient certes pas mutilés, mais être rabaissé au rang de vulgaire animal n'avait rien d'enviable.
Ses camarades avaient discuté du plan avec lui, mais c'était eux qui allaient se charger de tout pendant qu'il demeurait là à prendre racine. Certes, il protégeait les chevaux d'éventuels voleurs, mais vraiment il était pénible d'être ainsi tenu à l'écart.
Il était prompt à accuser Pierrick de faire peu de cas des orcéants, mais lui-même n'avait eu aucune considération pour Byll quand il avait donné son accord à la vieille licornéene pour le transfert d'âmes. Il ne pouvait d'ailleurs pas mettre tout le dos de cette dernière, se réfugiant derrière le fait qu'elle avait pu l'influencer. Il était trop facile de critiquer les autres et d'être aveugle à ses propres fautes, de croire avoir raison ou pire de justifier à soi-même ce qui ne pouvait l'être.
Il faudrait qu'il présente de nouvelles excuses à l'orcéant et qu'il se montre désormais moins sévère vis-à-vis de Pierrick. C'est à peine si le rouquin lui avait adressé un reproche malgré tous ses mensonges.
3 commentaires:
Malgré que Pierrick et Korel se soit rabibochés l'histoire et les tracas sont loin d'être fini ^^
Merci pour cet épisode, c'est bien que Korel prenne conscience de ses "erreurs" vis à vis de Byll :)
Hâte de lire la suite bien sûr XD
Demain, un petit A travers les millénaires
Lundi, Orcéant à nouveau... et après, mystère et boule de gomme !
Korel évolue c'est agréable dans une histoire d'avoir les personnages qui progressent ^^
J'ai hâte de lire la suite =)
Merci et bon week-end ;)
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