Armés de leur plan, ils se mirent à arpenter les couloirs afin de repérer l'emplacement des salles où ils auraient cours, celui du réfectoire et celui de la bibliothèque.
Autour d'eux, tout était brillant et richement décoré d'or, d'argent et de velours. Le sol étincelait de propreté, les rideaux aux hautes fenêtres étaient aériens, les casiers étaient lustrés...
Sur leur passage, ils croisèrent essentiellement des fées en première année comme eux qui toutes murmurèrent à la vue de Zibulinion.
Dans un corridor, une petite fée toute seule qui s'était perdue, se dépêcha de les suivre.
– Tu as de la chance que ton grand frère te fasse visiter, déclara-t-elle.
Zurmmiel eut tôt fait de rétablir la vérité, ce qui n'empêcha pas la mignonne petite fée qui s'appelait Joathilde de demander à les accompagner. Elle eut tôt fait de prendre dans la sienne la main de Zibulinion.
Les deux enfants se mirent à bavarder entre eux de leurs impressions sur l'école. Joathilde trouvait fou que personne ne s'occupe de leur faire une visite guidée, mais Zurmmiel était ravi de cette liberté. Zibulinion, lui, supposait qu'ils devaient être surveillés d'une manière ou d'une autre.
Devant une salle de classe, l'apparition d'une fée dans un nuage de fumée pour séparer deux fillettes qui se querellaient violemment confirma l'hypothèse de l'adolescent. La fée sépara les deux opposantes et les sermonna. : « Discipline et élégance sont de rigueur. »
Zibulinion, Zurmmiel et Joathilde trouvèrent le réfectoire fermé. Cependant, la porte en verre laissait voir une pièce haute de plafond où de longs bancs et tables dorés étaient alignés. La bibliothèque, en revanche, était accessible. La fée de l'accueil fit taire Zurmmiel et Joathilde qui bavardaient pendant que Zibulinion, fasciné, admirait les étagères en fer forgé qui montaient jusqu'au plafond, pleines à craquer de livres aux tranches magnifiques. Les deux enfants ne voulurent pas s'attarder et Zibulinion, à regret, quitta les lieux. Il visiterait véritablement la bibliothèque plus tard.
Toujours en se référant au plan, ils se rendirent dans le parc de l'école où des centaines de fleurs fraîchement écloses embaumaient. La pelouse y était tondue, les arbres et les buissons taillés, les allées sableuses nettement dessinées. Au centre, il y avait un bassin avec une fontaine en forme de naïade de laquelle l'eau s'échappait. Ils étaient toujours dans le jardin, assis sur un banc marbré, quand la cloche indiquant l'heure du repas sonna.
Devant les hautes portes du réfectoire, une foule de fées s'était agglutinée. Une fée adulte voletait au-dessus, enjoignant à gagner dans le calme sa section. Il n'était pas question que les premières années se mélangent avec les troisièmes. Dans un brouhaha terrible, Zibulinion et ses deux camarades, bousculés et poussés, finirent par entrer et trouver leur place.
Quand enfin tout le monde fut assis, des assiettes se mirent à valser dans la pièce avant de descendre se poser devant chaque élève. Zibulinion en resta bouche bée.
La fée qui s'était occupée de la discipline devant le réfectoire prit la peine d'expliquer aux premières années qu'une fois qu'ils considéraient leur plat terminé, ils devaient croiser leur fourchette et leur couteau sur leur assiette.
Zibulinion allait s'attaquer à son repas quand il sentit qu'il était regardé. Une fois de plus, être un adolescent au milieu des enfants, attirait l'attention sur lui. Et son physique, toujours lui, aggravait son cas. Il avala péniblement une bouchée, puis deux, espérant que les autres fées s'intéresseraient bientôt plus à leur repas qu'à sa personne.
Hélas, jusqu'au dessert, il eut l'impression d'être observé, et même s'il prit le soin de bien tout mastiquer, sachant que c'était meilleur pour la digestion, tout lui parut sans goût.
Autour d'eux, tout était brillant et richement décoré d'or, d'argent et de velours. Le sol étincelait de propreté, les rideaux aux hautes fenêtres étaient aériens, les casiers étaient lustrés...
Sur leur passage, ils croisèrent essentiellement des fées en première année comme eux qui toutes murmurèrent à la vue de Zibulinion.
Dans un corridor, une petite fée toute seule qui s'était perdue, se dépêcha de les suivre.
– Tu as de la chance que ton grand frère te fasse visiter, déclara-t-elle.
Zurmmiel eut tôt fait de rétablir la vérité, ce qui n'empêcha pas la mignonne petite fée qui s'appelait Joathilde de demander à les accompagner. Elle eut tôt fait de prendre dans la sienne la main de Zibulinion.
Les deux enfants se mirent à bavarder entre eux de leurs impressions sur l'école. Joathilde trouvait fou que personne ne s'occupe de leur faire une visite guidée, mais Zurmmiel était ravi de cette liberté. Zibulinion, lui, supposait qu'ils devaient être surveillés d'une manière ou d'une autre.
Devant une salle de classe, l'apparition d'une fée dans un nuage de fumée pour séparer deux fillettes qui se querellaient violemment confirma l'hypothèse de l'adolescent. La fée sépara les deux opposantes et les sermonna. : « Discipline et élégance sont de rigueur. »
Zibulinion, Zurmmiel et Joathilde trouvèrent le réfectoire fermé. Cependant, la porte en verre laissait voir une pièce haute de plafond où de longs bancs et tables dorés étaient alignés. La bibliothèque, en revanche, était accessible. La fée de l'accueil fit taire Zurmmiel et Joathilde qui bavardaient pendant que Zibulinion, fasciné, admirait les étagères en fer forgé qui montaient jusqu'au plafond, pleines à craquer de livres aux tranches magnifiques. Les deux enfants ne voulurent pas s'attarder et Zibulinion, à regret, quitta les lieux. Il visiterait véritablement la bibliothèque plus tard.
Toujours en se référant au plan, ils se rendirent dans le parc de l'école où des centaines de fleurs fraîchement écloses embaumaient. La pelouse y était tondue, les arbres et les buissons taillés, les allées sableuses nettement dessinées. Au centre, il y avait un bassin avec une fontaine en forme de naïade de laquelle l'eau s'échappait. Ils étaient toujours dans le jardin, assis sur un banc marbré, quand la cloche indiquant l'heure du repas sonna.
Devant les hautes portes du réfectoire, une foule de fées s'était agglutinée. Une fée adulte voletait au-dessus, enjoignant à gagner dans le calme sa section. Il n'était pas question que les premières années se mélangent avec les troisièmes. Dans un brouhaha terrible, Zibulinion et ses deux camarades, bousculés et poussés, finirent par entrer et trouver leur place.
Quand enfin tout le monde fut assis, des assiettes se mirent à valser dans la pièce avant de descendre se poser devant chaque élève. Zibulinion en resta bouche bée.
La fée qui s'était occupée de la discipline devant le réfectoire prit la peine d'expliquer aux premières années qu'une fois qu'ils considéraient leur plat terminé, ils devaient croiser leur fourchette et leur couteau sur leur assiette.
Zibulinion allait s'attaquer à son repas quand il sentit qu'il était regardé. Une fois de plus, être un adolescent au milieu des enfants, attirait l'attention sur lui. Et son physique, toujours lui, aggravait son cas. Il avala péniblement une bouchée, puis deux, espérant que les autres fées s'intéresseraient bientôt plus à leur repas qu'à sa personne.
Hélas, jusqu'au dessert, il eut l'impression d'être observé, et même s'il prit le soin de bien tout mastiquer, sachant que c'était meilleur pour la digestion, tout lui parut sans goût.
3 commentaires:
Bon retour, j'espère que tu vas mieux? ^___^
Merci pour cet épisode, c'est avec bonheur que je retrouve Zibulinion et Zummiel ainsi que leur nouvelle amie :D
Vivement la suite ^____^
Je suis pas encore tout à fait guérie et je suis pas mal fatiguée, mais il y a du mieux, heureusement.
Demain, les premiers cours de Zibulinion... :)
Merci pour cette super reprise. Zibulinion (qui se fait toujours autant remarqué) m'avait un peu manqué :)
Surtout repose toi bien. A demain pour découvrir ses premiers cours!
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