Zibulinion qui manquait de pratique après trois jours sans s'en servir eut encore plus de mal que d'habitude à le lancer et ses ailes disparurent avec un temps de retard par rapport aux autres.
Il regarda le professeur, persuadé que ce dernier allait commenter ce fait, mais Relhnad continua son cours comme s'il n'avait rien vu. Il ne fit également aucune remarque, quand après avoir demandé à ce qu'ils rendent leurs ailes visibles, Zibulinion fut cette fois encore bon dernier.
L'adolescent finit par se détendre et profiter du cours. De sa voix enchanteresse, le professeur de sorts exposa les bases de la magie où rien n'était fondamentalement impossible, si ce n'est que chaque fée disposait d'une quantité d'énergie limitée par jour et que la baguette permettait d'en économiser, amplifiant certains sorts et devenant indispensable pour la magie coûteuse en énergie.
Zibulinion avait déjà lu tout ça dans ses manuels de cours, mais Relhnad avait une façon de présenter les choses qui les rendaient simples.
Au final, Zibulinion ne vit pas passer le cours et fut surpris quand le prof annonça que c'était terminé pour aujourd'hui.
Il quitta la salle en compagnie de Zurmmiel et Joathilde pour se rendre en cours de minéralogie.
Le professeur Yalopong portait une chemise en dentelles et un pantalon, chose que Zibulinion lui envia, en dépit des lunes colorées qui l'ornaient. A son annulaire, brillait un gros anneau d'or qui proclamait qu'il était marié. Cela faisait à peine cinq minutes qu'ils étaient installés dans la salle de classe où toutes les tables et chaises étaient en marbre que Yalopong mis tout le monde dehors pour qu'ils aillent collecter des cailloux dans les bois où il donna son cours.
Lui non plus ne fit pas sentir à Zibulinion qu'il n'était pas à sa place en première année, si bien qu'au déjeuner, Zibulinion mangea sa salade de tomates dépourvue de tout assaisonnement le sourire aux lèvres. Après tous ses cours désastreux, cela faisait du bien que tout se déroule normalement, sans qu'il soit exclu ou critiqué.
Durant le repas, par curiosité, il interrogea Zurmmiel et Joathilde pour savoir quels sorts ils connaissaient. Les deux enfants mentionnèrent tous les deux le sort d'apprentissage de lecture qui étonna Zibulinion. Lui, il avait appris à la manière laborieuse et humaine en première année de primaire, sa mère ne lui avait pas dit qu'il en existait une autre. Le petit garçon comme la fillette étaient aussi capables tous les deux d'allumer des lampes sans toucher à l'interrupteur.
Joathilde, en prime, savait chasser les monstres de sous son lit. Zibulinion faillit rétorquer qu'ils n'existaient pas, puis se ravisa. Ce n'était pas parce qu'il croyait que ce n'était qu'une histoire qu'ils ne pouvaient être une réalité. Comme les fées pour les humains.
L'après-midi, la professeur de géographie comme l'avait fait la professeur de mathématiques suggéra à Zibulinion de ne pas assister aux cours des premières semaines qui étaient basiques et dont le contenu, à son âge, devait déjà lui être connu. Il n'y eut en revanche pas de problème avec la professeur de faune qui n'eut que la maladresse d'admirer les yeux de chouettes de Zibulinion. L'adolescent ne fut cependant pas le seul à bénéficier de ce genre de « compliment » : telle fillettes avait des ailes de papillon, telle autre des yeux de chat...
Le jeudi, à partir de 16 heures, ils étaient libres. Zibulinion comptait se rendre à la bibliothèque, mais se laissa convaincre par Zurmmiel d'aller dans le parc voir le cours de vol des 9ème année. Le petit garçon avait bien sûr eu cette information par Folebiol et Zibulinion ne pouvait résister à la perspective de le voir voler. Joathilde ne les accompagna pas, entraînée ailleurs par une fille de leur classe avec qui elle commençait à sympathiser.
Il regarda le professeur, persuadé que ce dernier allait commenter ce fait, mais Relhnad continua son cours comme s'il n'avait rien vu. Il ne fit également aucune remarque, quand après avoir demandé à ce qu'ils rendent leurs ailes visibles, Zibulinion fut cette fois encore bon dernier.
L'adolescent finit par se détendre et profiter du cours. De sa voix enchanteresse, le professeur de sorts exposa les bases de la magie où rien n'était fondamentalement impossible, si ce n'est que chaque fée disposait d'une quantité d'énergie limitée par jour et que la baguette permettait d'en économiser, amplifiant certains sorts et devenant indispensable pour la magie coûteuse en énergie.
Zibulinion avait déjà lu tout ça dans ses manuels de cours, mais Relhnad avait une façon de présenter les choses qui les rendaient simples.
Au final, Zibulinion ne vit pas passer le cours et fut surpris quand le prof annonça que c'était terminé pour aujourd'hui.
Il quitta la salle en compagnie de Zurmmiel et Joathilde pour se rendre en cours de minéralogie.
Le professeur Yalopong portait une chemise en dentelles et un pantalon, chose que Zibulinion lui envia, en dépit des lunes colorées qui l'ornaient. A son annulaire, brillait un gros anneau d'or qui proclamait qu'il était marié. Cela faisait à peine cinq minutes qu'ils étaient installés dans la salle de classe où toutes les tables et chaises étaient en marbre que Yalopong mis tout le monde dehors pour qu'ils aillent collecter des cailloux dans les bois où il donna son cours.
Lui non plus ne fit pas sentir à Zibulinion qu'il n'était pas à sa place en première année, si bien qu'au déjeuner, Zibulinion mangea sa salade de tomates dépourvue de tout assaisonnement le sourire aux lèvres. Après tous ses cours désastreux, cela faisait du bien que tout se déroule normalement, sans qu'il soit exclu ou critiqué.
Durant le repas, par curiosité, il interrogea Zurmmiel et Joathilde pour savoir quels sorts ils connaissaient. Les deux enfants mentionnèrent tous les deux le sort d'apprentissage de lecture qui étonna Zibulinion. Lui, il avait appris à la manière laborieuse et humaine en première année de primaire, sa mère ne lui avait pas dit qu'il en existait une autre. Le petit garçon comme la fillette étaient aussi capables tous les deux d'allumer des lampes sans toucher à l'interrupteur.
Joathilde, en prime, savait chasser les monstres de sous son lit. Zibulinion faillit rétorquer qu'ils n'existaient pas, puis se ravisa. Ce n'était pas parce qu'il croyait que ce n'était qu'une histoire qu'ils ne pouvaient être une réalité. Comme les fées pour les humains.
L'après-midi, la professeur de géographie comme l'avait fait la professeur de mathématiques suggéra à Zibulinion de ne pas assister aux cours des premières semaines qui étaient basiques et dont le contenu, à son âge, devait déjà lui être connu. Il n'y eut en revanche pas de problème avec la professeur de faune qui n'eut que la maladresse d'admirer les yeux de chouettes de Zibulinion. L'adolescent ne fut cependant pas le seul à bénéficier de ce genre de « compliment » : telle fillettes avait des ailes de papillon, telle autre des yeux de chat...
Le jeudi, à partir de 16 heures, ils étaient libres. Zibulinion comptait se rendre à la bibliothèque, mais se laissa convaincre par Zurmmiel d'aller dans le parc voir le cours de vol des 9ème année. Le petit garçon avait bien sûr eu cette information par Folebiol et Zibulinion ne pouvait résister à la perspective de le voir voler. Joathilde ne les accompagna pas, entraînée ailleurs par une fille de leur classe avec qui elle commençait à sympathiser.
3 commentaires:
Merci pour cet épisode, cela fait plaisir de voir Zibu se sentir enfin à l'aise dans certains cours ^___^
Je suis curieuse de voir le cours de vol de Folebiol ^o^
Vivement la suite :D
J'avais bien dit que tout ne serait pas noir pour Zibul. :)
Ouiii c'est bien de le voir évoluer enfin de manière positive aussi! Le pauvre avec tout ce qu'il se prend dans la tête ça lui fait un peu de répits parce que j'imagine que ça n'est pas fini avec le reste!!! ><
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