En chemin, comme il allait vite, il se blessa le pied droit et, c'est à bout de souffle, en frissonnant et claudiquant qu'il parvint à l'immeuble où il habitait. Aussi vite que sa blessure, le lui permettait, il fit le tour de l'appartement. Il eut tôt fait de remarquer que le canapé avait disparu et que la moitié des étagères du salon était vide. Son père avait commencé à vendre ses livres et ses dvds. Le lit double en revanche était encore là. Al prit ensuite une douche brûlante pour se réchauffer et soigna son pied écorché. Enfin, il se pelotonna sous la couette dans sa chambre.
Se retrouver là, comme s'il n'avait jamais été expulsé, c'était bizarre. C'était une sorte de retour à la situation antérieure et pourtant, tout était différent. Les derniers espoirs qu'il avait gardés de se rapprocher de ses parents s'étaient envolés et son appartement qui lui était toujours apparu comme un refuge, lui était devenu étranger. Il l'avait récupéré à un tel prix qu'il s'y sentait mal à l'aise. Son objectif était désormais de le quitter le plus rapidement possible et de consommer la rupture avec ses parents. Il fallait qu'il se dépêche de devenir indépendant... Il sombra dans un sommeil agité dont il émergea avec difficulté.
Il regarda au plafond, mais l'heure n'y était pas affichée. Il n'y avait pas prêté garde la veille, mais son réveil n'était plus là. Derrière les rideaux, le jour filtrait. Il se leva en hâte pour consulter la pendule de la cuisine. Il espérait qu'il n'était pas trop tard et qu'il avait encore le temps de se rendre chez Beckett pour le voir avant qu'il n'aille au lycée. Hélas, il était neuf heures passé. Il aurait bien sûr pu se rendre au lycée Odyssée, mais le faire à l'insu de tous avec son pansement au pied n'était guère possible et de toute façon, l'adolescent tenait à être prévenu avant.
Al se résigna à devoir attendre le soir. Afin de se rapproprier son appartement, il commença à dresser un inventaire de ce qui restait et de ce qui manquait. Il découvrit ainsi que sa garde-robe avait été amputée d'un bon tiers et que la majeure partie de ses livres de cours répondaient aux abonnés absents. Cette découverte l'ennuya. Il n'avait pas besoin de beaucoup de vêtements et il pouvait se passer des films dont son père s'était débarrassé, mais pas de ses bouquins scolaires, surtout pas maintenant qu'il avait décidé d'achever ses études. Il serait obligé de les racheter. Cependant, avec ou sans livres, reprendre le chemin des classes lui faisait peur. Ce n'était pas par flemme qu'il avait cessé de s'y rendre, mais bien parce qu'il ne supportait pas la curiosité et l'effroi qu'il suscitait auprès de ses camarades. Hélas, il n'avait guère le choix.
Se retrouver là, comme s'il n'avait jamais été expulsé, c'était bizarre. C'était une sorte de retour à la situation antérieure et pourtant, tout était différent. Les derniers espoirs qu'il avait gardés de se rapprocher de ses parents s'étaient envolés et son appartement qui lui était toujours apparu comme un refuge, lui était devenu étranger. Il l'avait récupéré à un tel prix qu'il s'y sentait mal à l'aise. Son objectif était désormais de le quitter le plus rapidement possible et de consommer la rupture avec ses parents. Il fallait qu'il se dépêche de devenir indépendant... Il sombra dans un sommeil agité dont il émergea avec difficulté.
Il regarda au plafond, mais l'heure n'y était pas affichée. Il n'y avait pas prêté garde la veille, mais son réveil n'était plus là. Derrière les rideaux, le jour filtrait. Il se leva en hâte pour consulter la pendule de la cuisine. Il espérait qu'il n'était pas trop tard et qu'il avait encore le temps de se rendre chez Beckett pour le voir avant qu'il n'aille au lycée. Hélas, il était neuf heures passé. Il aurait bien sûr pu se rendre au lycée Odyssée, mais le faire à l'insu de tous avec son pansement au pied n'était guère possible et de toute façon, l'adolescent tenait à être prévenu avant.
Al se résigna à devoir attendre le soir. Afin de se rapproprier son appartement, il commença à dresser un inventaire de ce qui restait et de ce qui manquait. Il découvrit ainsi que sa garde-robe avait été amputée d'un bon tiers et que la majeure partie de ses livres de cours répondaient aux abonnés absents. Cette découverte l'ennuya. Il n'avait pas besoin de beaucoup de vêtements et il pouvait se passer des films dont son père s'était débarrassé, mais pas de ses bouquins scolaires, surtout pas maintenant qu'il avait décidé d'achever ses études. Il serait obligé de les racheter. Cependant, avec ou sans livres, reprendre le chemin des classes lui faisait peur. Ce n'était pas par flemme qu'il avait cessé de s'y rendre, mais bien parce qu'il ne supportait pas la curiosité et l'effroi qu'il suscitait auprès de ses camarades. Hélas, il n'avait guère le choix.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode, on ressent bien le courage de Al et ses appréhensions pour son futur.
J'espère que Beckett ne se sera pas trop inquiété en ne le voyant pas revenir de la nuit ^^
Vivement la suite :D
Evidemment que Beckett s'est inquiété !!
Pour info, Rendez-vous manqué se termine cette semaine.
Les parents de Al sont vraiment dur concernant le propre fils, ils ne l encourage meme pas dans l une des plus grande decision de sa vie et vendent ses affaires.
Merci pour cet episode.
Ooh je suis triste que ce roman se termine mais en meme temps, je veux connaitre ce Happy End !
Je suis tres partage mais la fin d une chose dit le commencement d une autre.
Je me demande ce sera la suite de quel Pilote.
Oh c'est trop tristounet ce chapitre! Al qui se fait mal au pied et qui retrouve son appart' à moitié vide ça craint je trouve! >< Ses parents sont vraiment des sans coeur!
Je ne pensais pas que ça allait se finir dans la semaine cette histoire! xD On va en profiter alors! ^^
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