Amandine visitait également assez souvent celui qu'elle avait arraché à son château de ronces pour en faire son époux et essayait de le réveiller. Elle l'embrassa à plusieurs reprises, sans succès, le pinça un peu partout, en vain.
Une nuit, elle le déshabilla entièrement et se mit à le palper. Elle espérait qu'elle finirait par le toucher à un endroit qui le réveillerait. D'abord, énervée de n'obtenir aucune réaction, elle devint excitée. La peau du prince était douce comme de la soie. Elle osa alors caresser la virilité du Beau au Bois dormant et celle-ci se dressa. La princesse la regarda, fascinée. Elle savait pour avoir surpris des conversations entre des chambrières à quoi cela correspondait et quel plaisir pouvait en découler, si elle le chevauchait. Soudain, avoir un mari endormi lui parut fort intéressant. Il serait dans l'incapacité de l'empêcher de faire quoique ce soit la journée et la nuit, il serait sa chose. Elle était en train de rhabiller son futur époux, car elle préférait attendre d'être mariée avec le Beau au Bois dormant avant de perdre sa virginité quand Aaron débarqua. Victime d'insomnie, il avait décidé d'aller voir le prince. Il vit le torse nu et les mains de sa sœur sur le pantalon de ce dernier.
– Que fais-tu ici au beau milieu de la nuit ? attaqua Amandine, ennuyée d'avoir été surprise dans une situation pour le moins curieuse.
– Et toi ? répliqua Aaron, sans se démonter.
Ils se défièrent du regard, puis Amandine déclara, comme si cela résolvait tout :
– Je me suis décidée à l'épouser, je l'annoncerai à père demain.
En entendant ça, Aaron pâlit. Il avait espéré que sa sœur renoncerait au Beau au Bois dormant et qu'il pourrait continuer à venir l'admirer.
– Félicitations, dit-il d'une voix étranglée.
– Termine de le revêtir au lieu de bayer aux corneilles, ordonna Amandine. Moi, je suis fatiguée et je vais me coucher, ajouta-t-elle, et elle quitta la pièce.
Aaron souleva le prince endormi avec précaution et lui enfila sa chemise. Au passage, il remarqua la douceur de sa peau et cela éveilla son désir. Ignorant sa coupable érection, il rallongea le Beau au Bois dormant. Il était anéanti en pensant que sa sœur allait l'épouser, gagnant le droit de le déshabiller sans que le pauvre prince ait son mot à dire, puisque toujours il dormait d'un sommeil semblable à la mort. Cette idée fut intolérable à Aaron qui prit la décision de ramener le prince dans son château de ronces où il pourrait dormir en paix, à l'abri de la concupiscence des gens, celle de sa sœur comme de la sienne.
Fort de cette résolution, il prit le Beau au Bois dormant dans ses bras, le porta jusqu'aux écuries où se trouvait son fidèle destrier et quitta le château en ayant pris soin de dissimuler le corps du prince dans une couverture. Amandine serait furieuse en constatant sa disparition et celle du prince endormi, mais il était prêt à affronter son courroux ainsi que celui du roi, leur père.
Il chevaucha pendant près d'un jour entier sans presque s'arrêter, puis, son destrier se fatiguant, il fit la pause dans une clairière, au bord d'une rivière. Il étendit une couverture sur le sol et y allongea le Beau au Bois dormant. Son cheval se mit à brouter l'herbe, heureux de ne plus avoir de fardeau sur le dos. Aaron croqua dans une pomme qu'il avait dans sa besace en contemplant le visage du bel endormi. Cela faisait cent ans que le prince était plongé dans le sommeil et soudain, il ouvrit les yeux. De surprise, Aaron laissa tomber la pomme qu'il tenait.
Le Beau au Bois dormant se redressa :
– Qui êtes-vous ? Où suis-je ?
Aaron était dans l'incapacité de répondre. Éveillé, son interlocuteur était plus beau que jamais. Ses yeux, d'un violet profond, étaient envoûtants.
Aaron se présenta en bonne due et forme, avant d'expliquer qu'ils étaient à quelques lieux du château du Beau au bois dormant.
Une nuit, elle le déshabilla entièrement et se mit à le palper. Elle espérait qu'elle finirait par le toucher à un endroit qui le réveillerait. D'abord, énervée de n'obtenir aucune réaction, elle devint excitée. La peau du prince était douce comme de la soie. Elle osa alors caresser la virilité du Beau au Bois dormant et celle-ci se dressa. La princesse la regarda, fascinée. Elle savait pour avoir surpris des conversations entre des chambrières à quoi cela correspondait et quel plaisir pouvait en découler, si elle le chevauchait. Soudain, avoir un mari endormi lui parut fort intéressant. Il serait dans l'incapacité de l'empêcher de faire quoique ce soit la journée et la nuit, il serait sa chose. Elle était en train de rhabiller son futur époux, car elle préférait attendre d'être mariée avec le Beau au Bois dormant avant de perdre sa virginité quand Aaron débarqua. Victime d'insomnie, il avait décidé d'aller voir le prince. Il vit le torse nu et les mains de sa sœur sur le pantalon de ce dernier.
– Que fais-tu ici au beau milieu de la nuit ? attaqua Amandine, ennuyée d'avoir été surprise dans une situation pour le moins curieuse.
– Et toi ? répliqua Aaron, sans se démonter.
Ils se défièrent du regard, puis Amandine déclara, comme si cela résolvait tout :
– Je me suis décidée à l'épouser, je l'annoncerai à père demain.
En entendant ça, Aaron pâlit. Il avait espéré que sa sœur renoncerait au Beau au Bois dormant et qu'il pourrait continuer à venir l'admirer.
– Félicitations, dit-il d'une voix étranglée.
– Termine de le revêtir au lieu de bayer aux corneilles, ordonna Amandine. Moi, je suis fatiguée et je vais me coucher, ajouta-t-elle, et elle quitta la pièce.
Aaron souleva le prince endormi avec précaution et lui enfila sa chemise. Au passage, il remarqua la douceur de sa peau et cela éveilla son désir. Ignorant sa coupable érection, il rallongea le Beau au Bois dormant. Il était anéanti en pensant que sa sœur allait l'épouser, gagnant le droit de le déshabiller sans que le pauvre prince ait son mot à dire, puisque toujours il dormait d'un sommeil semblable à la mort. Cette idée fut intolérable à Aaron qui prit la décision de ramener le prince dans son château de ronces où il pourrait dormir en paix, à l'abri de la concupiscence des gens, celle de sa sœur comme de la sienne.
Fort de cette résolution, il prit le Beau au Bois dormant dans ses bras, le porta jusqu'aux écuries où se trouvait son fidèle destrier et quitta le château en ayant pris soin de dissimuler le corps du prince dans une couverture. Amandine serait furieuse en constatant sa disparition et celle du prince endormi, mais il était prêt à affronter son courroux ainsi que celui du roi, leur père.
Il chevaucha pendant près d'un jour entier sans presque s'arrêter, puis, son destrier se fatiguant, il fit la pause dans une clairière, au bord d'une rivière. Il étendit une couverture sur le sol et y allongea le Beau au Bois dormant. Son cheval se mit à brouter l'herbe, heureux de ne plus avoir de fardeau sur le dos. Aaron croqua dans une pomme qu'il avait dans sa besace en contemplant le visage du bel endormi. Cela faisait cent ans que le prince était plongé dans le sommeil et soudain, il ouvrit les yeux. De surprise, Aaron laissa tomber la pomme qu'il tenait.
Le Beau au Bois dormant se redressa :
– Qui êtes-vous ? Où suis-je ?
Aaron était dans l'incapacité de répondre. Éveillé, son interlocuteur était plus beau que jamais. Ses yeux, d'un violet profond, étaient envoûtants.
Aaron se présenta en bonne due et forme, avant d'expliquer qu'ils étaient à quelques lieux du château du Beau au bois dormant.
1 commentaire:
Whaou alors là je m'y attendait pas, le Beau au Bois dormant qui se réveille d'un coup ^^
Merci pour l'épisode, c'est un sacré numéro cette Amandine lol
Vivement la suite :D
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