– Djklo... gémit Maïlka.
Ce nouvel appel remua étrangement Dambert. Il aurait aimé aider le jeune pilote. A mi-voix, il répondit :
– Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
A cet instant précis, les yeux de Maïlka papillonnèrent et il répéta le prénom du commandant. Quand il ouvrit complètement les yeux et vit le visage de ce dernier, il crut qu'il rêvait. Il leva lentement la main et lui fit signe d'approcher. Ce dernier s'exécuta, se demandant si le jeune homme allait passer aux aveux concernant l'équipe du 789.
– Je vous aime, souffla Maïlka à l'oreille du commandant.
Cette confession amoureuse inattendue prit Dambert de court. Il resta un instant silencieux, désireux de trouver une réponse qui découragerait le jeune pilote sans le blesser. Depuis qu'il avait été nommé commandant, il avait eu le droit à de nombreuses déclarations d'amour, mais elles avaient toujours émané de pilotes ambitieux qui pensaient obtenir des faveurs en couchant avec leur supérieur hiérarchique. Celle du jeune homme était sincère. Son regard vitreux et son air fiévreux témoignaient de sa bonne foi. Sans compter qu'à dix neuf ans, Maïlka ne pouvait pas s'attendre sérieusement à une réponse positive.
– Je suis désolé, déclara Dambert.
En entendant cette réponse, Maïlka referma les yeux, déçu. Son rêve était trop réel à son goût. Normalement, Djklo aurait dû répliquer « moi aussi », puis il aurait dû l'embrasser avant de murmurer « dès que tu seras en âge, je ferais de toi mon compagnon. »
– Comment te sens-tu ?
Le jeune homme rouvrit brusquement les yeux. Ce n'était pas un rêve. Il n'était plus dans le 789. Djklo était présent en chair et en os. Maïlka se mordit la lèvre, réalisant qu'il avait fait part de son amour à son cher commandant et qu'il avait été gentiment, mais fermement repoussé. Cela faisait mal. Il était regrettable que son cœur ne puisse pas être anesthésié comme son corps semblait l'être en ce moment. Maïlka résista à son envie de se cacher sous le drap du lit et choisit de masquer sa gêne par un flot de questions.
– Comment suis-je arrivé là ? Que sont devenus les autres pilotes du 789 ? Comment la bataille s'est-elle terminée ?
– Tes camarades s'en sortis indemnes. Vous avez été retrouvés dans la carcasse de votre Glass quelques heures après la fin des combats. Sinon, je regrette, mais je ne peux pas te donner plus de détails avant que tu aies passé le contrôle d'identité.
Ce nouvel appel remua étrangement Dambert. Il aurait aimé aider le jeune pilote. A mi-voix, il répondit :
– Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
A cet instant précis, les yeux de Maïlka papillonnèrent et il répéta le prénom du commandant. Quand il ouvrit complètement les yeux et vit le visage de ce dernier, il crut qu'il rêvait. Il leva lentement la main et lui fit signe d'approcher. Ce dernier s'exécuta, se demandant si le jeune homme allait passer aux aveux concernant l'équipe du 789.
– Je vous aime, souffla Maïlka à l'oreille du commandant.
Cette confession amoureuse inattendue prit Dambert de court. Il resta un instant silencieux, désireux de trouver une réponse qui découragerait le jeune pilote sans le blesser. Depuis qu'il avait été nommé commandant, il avait eu le droit à de nombreuses déclarations d'amour, mais elles avaient toujours émané de pilotes ambitieux qui pensaient obtenir des faveurs en couchant avec leur supérieur hiérarchique. Celle du jeune homme était sincère. Son regard vitreux et son air fiévreux témoignaient de sa bonne foi. Sans compter qu'à dix neuf ans, Maïlka ne pouvait pas s'attendre sérieusement à une réponse positive.
– Je suis désolé, déclara Dambert.
En entendant cette réponse, Maïlka referma les yeux, déçu. Son rêve était trop réel à son goût. Normalement, Djklo aurait dû répliquer « moi aussi », puis il aurait dû l'embrasser avant de murmurer « dès que tu seras en âge, je ferais de toi mon compagnon. »
– Comment te sens-tu ?
Le jeune homme rouvrit brusquement les yeux. Ce n'était pas un rêve. Il n'était plus dans le 789. Djklo était présent en chair et en os. Maïlka se mordit la lèvre, réalisant qu'il avait fait part de son amour à son cher commandant et qu'il avait été gentiment, mais fermement repoussé. Cela faisait mal. Il était regrettable que son cœur ne puisse pas être anesthésié comme son corps semblait l'être en ce moment. Maïlka résista à son envie de se cacher sous le drap du lit et choisit de masquer sa gêne par un flot de questions.
– Comment suis-je arrivé là ? Que sont devenus les autres pilotes du 789 ? Comment la bataille s'est-elle terminée ?
– Tes camarades s'en sortis indemnes. Vous avez été retrouvés dans la carcasse de votre Glass quelques heures après la fin des combats. Sinon, je regrette, mais je ne peux pas te donner plus de détails avant que tu aies passé le contrôle d'identité.
3 commentaires:
Ouinnnn j'ai de la peine pour Maïlka se faire refouler comme ça c'est triste T__T
Dans un sens la voie est libre pour Suénor ^____^ lol
Merci pour cet épisode, je l'ai dévoré avec plaisir, ainsi que ton livre le Suivant du Prince que je viens de relire :]
Vivement la suite et encore merci :)
Je suis contente que Le Suivant du Prince t'ait plu à la relecture ! Tu as aussi aimé les bonus ?
J'ai adoré les bonus oui ^______^
En ce moment je relis tout tes livres histoire de patienter lol en attendant de recevoir une commande de yaoi :]
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