Tout en transmettant le numéro du Glass infiltré, Elxy appuya sur l'accélérateur et fit grimper le 789 en flèche dans l'espace. Le robot passé aux mains ennemis se précipita à leurs trousses. Dans un premier temps, malgré sa douleur, Maïlka continua bravement à manipuler sa manette de tir, puis il perdit connaissance.
Le 789 et son équipe était fichue, mais Elxy refusait de baisser les bras. Il ne voulait pas que tout s'arrête là. Pas aujourd'hui, pas maintenant qu'Isaak était de nouveau sien. Avec l'énergie du désespoir, alors qu'il était monté au maximum de vitesse du 789, il fit volte-face et emboutit le Glass ennemi. La violence de la manœuvre ébranla l'habitacle qui se tordit un peu plus. Les écrans de pilotage s'éteignirent brutalement. Les doigts d'Elxy s'activèrent sur le panneau de contrôle, mais en vain. Le 789 ne répondait plus. Dans quelques instants, tout serait fini.
Isaak laissa échapper un soupir. Après la mémoire, c'était la vie qu'il allait perdre dans une guerre à laquelle il n'entendait rien. Il allait périr là où sa vie avait recommencé, mais au moins, il n'était pas seul. Il posa sa main sur celle d'Elxy qui continuait à essayer d'obtenir une réaction du 789.
– Je suis heureux de t'avoir rencontré, déclara-t-il.
Elxy ne répondit rien, mais il cessa de pianoter pour serrer la main de son compagnon.
Pendant ce temps, Suénor avait lâché sa manette de tir qu'il se refusait d'utiliser à l'aveuglette et s'était rendu auprès de Maïlka. Le corps du jeune homme était mou et relâché, et il serait tombé de son siège si ses jambes n'avaient pas été prisonnières. Sa tête pendait en arrière, ses paupières closes, sa bouche entrouverte. Il respirait faiblement. Suénor suivit d'un doigt le contour de ses lèvres, puis se pencha pour l'embrasser.
– Ton premier et dernier baiser. J'aurais dû te dire ce que je ressentais, même si c'était perdu d'avance... murmura-t-il tout contre sa bouche.
Maïlka était si jeune et si mordu du commandant Dambert qu'il avait trouvé inutile de lui avouer ses sentiments. Il avait continué à mener sa vie comme avant l'avoir rencontré, pensant qu'il serait toujours temps de tenter sa chance quand le jeune homme aurait vingt ans et qu'il constaterait que Dambert ne s'intéresserait jamais un jeune pilote comme lui. Oui, mourir, cela avait toujours été pour les autres... jusqu'à aujourd'hui.
Le 789 et son équipe était fichue, mais Elxy refusait de baisser les bras. Il ne voulait pas que tout s'arrête là. Pas aujourd'hui, pas maintenant qu'Isaak était de nouveau sien. Avec l'énergie du désespoir, alors qu'il était monté au maximum de vitesse du 789, il fit volte-face et emboutit le Glass ennemi. La violence de la manœuvre ébranla l'habitacle qui se tordit un peu plus. Les écrans de pilotage s'éteignirent brutalement. Les doigts d'Elxy s'activèrent sur le panneau de contrôle, mais en vain. Le 789 ne répondait plus. Dans quelques instants, tout serait fini.
Isaak laissa échapper un soupir. Après la mémoire, c'était la vie qu'il allait perdre dans une guerre à laquelle il n'entendait rien. Il allait périr là où sa vie avait recommencé, mais au moins, il n'était pas seul. Il posa sa main sur celle d'Elxy qui continuait à essayer d'obtenir une réaction du 789.
– Je suis heureux de t'avoir rencontré, déclara-t-il.
Elxy ne répondit rien, mais il cessa de pianoter pour serrer la main de son compagnon.
Pendant ce temps, Suénor avait lâché sa manette de tir qu'il se refusait d'utiliser à l'aveuglette et s'était rendu auprès de Maïlka. Le corps du jeune homme était mou et relâché, et il serait tombé de son siège si ses jambes n'avaient pas été prisonnières. Sa tête pendait en arrière, ses paupières closes, sa bouche entrouverte. Il respirait faiblement. Suénor suivit d'un doigt le contour de ses lèvres, puis se pencha pour l'embrasser.
– Ton premier et dernier baiser. J'aurais dû te dire ce que je ressentais, même si c'était perdu d'avance... murmura-t-il tout contre sa bouche.
Maïlka était si jeune et si mordu du commandant Dambert qu'il avait trouvé inutile de lui avouer ses sentiments. Il avait continué à mener sa vie comme avant l'avoir rencontré, pensant qu'il serait toujours temps de tenter sa chance quand le jeune homme aurait vingt ans et qu'il constaterait que Dambert ne s'intéresserait jamais un jeune pilote comme lui. Oui, mourir, cela avait toujours été pour les autres... jusqu'à aujourd'hui.
3 commentaires:
Naaaannnnn alors là le suspens est vraiment insoutenable lol leurs vies est en attente jusqu'au prochain épisode ^___^
C'est de la torture psychologique mdr pile au moment ou Suénor avoue ses sentiments envers Maïlka, merci pour cet épisode :)
Vivement la suite :]
Naaa c'est pas possible super Dambert va venir les sauver !!! lol
Mais qui vous a dit que ce n'était pas la fin de l'histoire ? :op
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