Il se réveilla une fois de plus sur l’orc, infiniment plus confortable que le sol.
Gulrik émergea en même temps et lui adressa un sourire qui alla droit au cœur de Cyan.
Il déglutit. Il ne fallait pas qu’il s’imagine des choses. Il était évident qu’une fois que l’orc serait rentré chez lui, il cesserait de prendre du bon temps avec Cyan. S’il couchait avec lui, c’était faute de mieux.
Il ne leur fallut pas longtemps pour être prêts à repartir – un brin de toilettage, un peu d’eau et de biscuits secs sortis du sac de l’orc que Cyan eut du mal à croquer tellement ils étaient durs. Sûrement fallait-il d’épaisses et solides dents d’orc pour les broyer sans peine.
Cyan s’efforça de marcher à bonne allure. Gulrik resta à sa hauteur, son irritation perceptible.
Cyan tenta d’accélérer et serait tombé si l’orc n’avait pas été là pour le retenir.
— Va à ton rythme, intima-t-il en le relâchant.
— Je suis désolé d’être aussi lent.
— Ne t’excuse pas pour cela.
La formule surprit Cyan. L’orc était mystérieux à bien des égards.
Ils étaient en route depuis un petit moment quand Cyan aperçut des orcs au loin.
A mesure que la journée avançait, il en vit de plus en plus. Et bien sûr, pas l’ombre d’un humain, à part lui. Ils étaient vraiment à Orcania.
Certains orcs qu’ils croisèrent saluèrent Gulrik, tout en jetant des regards empreints de curiosité à Cyan.
Ils passèrent également devant de grandes maisons qui se fondaient presque dans le paysage.
En début de soirée, Cyan était si épuisé qu’il peinait à mettre un pied devant l’autre. Le sol était irrégulier avec pentes, bosses et rochers si bien que c’était plus fatiguant que d’arpenter les rues de Manchor.
— Arrêtons-nous, annonça soudain l’orc.
— Il est encore tôt, argua Cyan.
Gulrik, la mine renfrognée, haussa un sourcil.
Cyan se sentit idiot. Il n’aurait pas dû protester, pas alors qu’il n’était plus en état de faire un pas de plus, seulement, il s’en voulait de ralentir l’orc.
Il s’assit par terre en silence.
Gulril le prévint qu’il partait chasser et ne tarda pas à revenir avec deux oiseaux de bonne taille dont Cyan ne connaissait pas le nom de l’espèce.
Ce fut l’occasion pour Cyan d’apprendre à déplumer.
Puis, bien que la nuit soit loin d’être tombée, Gulrik installa la couverture pour qu’ils dorment. Éreinté, Cyan s’allongea avant l’orc et sombra aussitôt dans le sommeil.
Plus tard, il sentit l’orc remuer, mais ses paupières étaient si lourdes qu’il ne parvint pas à les soulever.
— Dors, dit l’orc.
C’était un ordre facile à suivre et Cyan replongea.
Gulrik émergea en même temps et lui adressa un sourire qui alla droit au cœur de Cyan.
Il déglutit. Il ne fallait pas qu’il s’imagine des choses. Il était évident qu’une fois que l’orc serait rentré chez lui, il cesserait de prendre du bon temps avec Cyan. S’il couchait avec lui, c’était faute de mieux.
Il ne leur fallut pas longtemps pour être prêts à repartir – un brin de toilettage, un peu d’eau et de biscuits secs sortis du sac de l’orc que Cyan eut du mal à croquer tellement ils étaient durs. Sûrement fallait-il d’épaisses et solides dents d’orc pour les broyer sans peine.
Cyan s’efforça de marcher à bonne allure. Gulrik resta à sa hauteur, son irritation perceptible.
Cyan tenta d’accélérer et serait tombé si l’orc n’avait pas été là pour le retenir.
— Va à ton rythme, intima-t-il en le relâchant.
— Je suis désolé d’être aussi lent.
— Ne t’excuse pas pour cela.
La formule surprit Cyan. L’orc était mystérieux à bien des égards.
Ils étaient en route depuis un petit moment quand Cyan aperçut des orcs au loin.
A mesure que la journée avançait, il en vit de plus en plus. Et bien sûr, pas l’ombre d’un humain, à part lui. Ils étaient vraiment à Orcania.
Certains orcs qu’ils croisèrent saluèrent Gulrik, tout en jetant des regards empreints de curiosité à Cyan.
Ils passèrent également devant de grandes maisons qui se fondaient presque dans le paysage.
En début de soirée, Cyan était si épuisé qu’il peinait à mettre un pied devant l’autre. Le sol était irrégulier avec pentes, bosses et rochers si bien que c’était plus fatiguant que d’arpenter les rues de Manchor.
— Arrêtons-nous, annonça soudain l’orc.
— Il est encore tôt, argua Cyan.
Gulrik, la mine renfrognée, haussa un sourcil.
Cyan se sentit idiot. Il n’aurait pas dû protester, pas alors qu’il n’était plus en état de faire un pas de plus, seulement, il s’en voulait de ralentir l’orc.
Il s’assit par terre en silence.
Gulril le prévint qu’il partait chasser et ne tarda pas à revenir avec deux oiseaux de bonne taille dont Cyan ne connaissait pas le nom de l’espèce.
Ce fut l’occasion pour Cyan d’apprendre à déplumer.
Puis, bien que la nuit soit loin d’être tombée, Gulrik installa la couverture pour qu’ils dorment. Éreinté, Cyan s’allongea avant l’orc et sombra aussitôt dans le sommeil.
Plus tard, il sentit l’orc remuer, mais ses paupières étaient si lourdes qu’il ne parvint pas à les soulever.
— Dors, dit l’orc.
C’était un ordre facile à suivre et Cyan replongea.
3 commentaires:
Quel plaisir de retrouver Cyan et Gulrik pour la suite de leurs aventures ^___^
J'espère que tu as passé de bonnes fêtes, meilleurs vœux pour cette nouvelle année, que tu nous fasses profiter de ton talent d'écriture cette année encore :)
Hâte de lire la suite XD
Merci ça fait plaisir de retrouver nos petits amoureux. ^^
Bonne et heureuse année 2020. :D
Bonne année 2020 à vous aussi, en vous souhaitant de bonnes lectures ! :)
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