Nul n’avait vu Cyan, comme s’il avait disparu par magie.
Une servante put finalement le renseigner. Elle avait aperçu l’humain se diriger vers le chemin de ronde.
Le soleil était complètement levé quand Gulrik apprit enfin de la bouche de l’un des gardes que l’humain avait demandé à partir dans la nuit.
Au début, personne n’avait voulu, pas sans autorisation, et puis quelqu’un avait cédé, lui pointant la direction à prendre pour retourner à Humania.
Bon vent, bon débarras, songea d’abord Gulrik, furieux que l’ingrat humain ait filé sans même un au revoir. Après coup, l’inquiétude l’envahit.
Cyan n’avait aucune moyen de se défendre et sans doute pas ou peu de provisions alors qu’il ne savait même pas chasser. Et sans personne pour le porter, il lui faudrait sûrement près d’une semaine de marche avant d’atteindre la frontière, et encore s’il ne se perdait pas en route.
Gulrik se dépêcha de préparer son sac de voyage dans lequel il mit, en plus du nécessaire, les cadeaux achetés pour Cyan à Manchor et pas encore donnés et retourna sur le chemin de ronde.
Là, il ordonna aux gardes en place de lui descendre une corde. Il n’écouta rien de leurs objections. Il prit seulement la peine de leur garantir qu’il ne serait pas longtemps absent. Il ne comptait pas accompagner Cyan jusqu’à la frontière, mais il voulait lui dire au revoir et lui donner de quoi manger ainsi que le bracelet et le poignard.
Il retrouva assez vite la piste de Cyan et en marchant à bonne allure, voire courant par moments, il le rattrapa peu avant l’heure du déjeuner.
Il le dépassa et s’arrêta devant lui. L’humain s’immobilisa également, à deux pas de lui, pâle, les yeux cernés et les lèvres craquelées.
— Pourquoi t’es-tu enfui dans la nuit, comme un voleur ?
— Je… Je… bredouilla Cyan.
Sa mauvaise haleine frappa Gulrik. Il se rappela soudain de l’odeur âcre qu’il avait senti dans la chambre de l’humain.
Il renifla de plus belle. Du vomi. Et autre chose, presque masquée. Un autre orc.
— Que s’est-il passé ?
Si quelqu’un s’en était pris à Cyan, il le payerait cher.
— R… Rien.
Il mentait. Stupide humain.
— D’où ton départ nocturne, répliqua Gulrik en leva un sourcil.
— Il… Il a voulu… J’ai dû…
Cyan leva une main tremblante vers sa bouche.
Il était ridicule à ne pas appeler un chat un chat et en même temps, Gulrik n’avait pas besoin d’un dessin. Même à demi-mots, et grâce à son odorat, Gulrik pouvait deviner qu’un orc avait baisé la bouche de Cyan, l’avait forcé.
— Qui ?
— Vaknor, murmura Cyan, en levant enfin ses yeux bleus vers l’orc.
Gulrik lui ferait regretter d’avoir posé ses sales pattes sur son humain. Il lui infligerait une mort lente.
Une servante put finalement le renseigner. Elle avait aperçu l’humain se diriger vers le chemin de ronde.
Le soleil était complètement levé quand Gulrik apprit enfin de la bouche de l’un des gardes que l’humain avait demandé à partir dans la nuit.
Au début, personne n’avait voulu, pas sans autorisation, et puis quelqu’un avait cédé, lui pointant la direction à prendre pour retourner à Humania.
Bon vent, bon débarras, songea d’abord Gulrik, furieux que l’ingrat humain ait filé sans même un au revoir. Après coup, l’inquiétude l’envahit.
Cyan n’avait aucune moyen de se défendre et sans doute pas ou peu de provisions alors qu’il ne savait même pas chasser. Et sans personne pour le porter, il lui faudrait sûrement près d’une semaine de marche avant d’atteindre la frontière, et encore s’il ne se perdait pas en route.
Gulrik se dépêcha de préparer son sac de voyage dans lequel il mit, en plus du nécessaire, les cadeaux achetés pour Cyan à Manchor et pas encore donnés et retourna sur le chemin de ronde.
Là, il ordonna aux gardes en place de lui descendre une corde. Il n’écouta rien de leurs objections. Il prit seulement la peine de leur garantir qu’il ne serait pas longtemps absent. Il ne comptait pas accompagner Cyan jusqu’à la frontière, mais il voulait lui dire au revoir et lui donner de quoi manger ainsi que le bracelet et le poignard.
Il retrouva assez vite la piste de Cyan et en marchant à bonne allure, voire courant par moments, il le rattrapa peu avant l’heure du déjeuner.
Il le dépassa et s’arrêta devant lui. L’humain s’immobilisa également, à deux pas de lui, pâle, les yeux cernés et les lèvres craquelées.
— Pourquoi t’es-tu enfui dans la nuit, comme un voleur ?
— Je… Je… bredouilla Cyan.
Sa mauvaise haleine frappa Gulrik. Il se rappela soudain de l’odeur âcre qu’il avait senti dans la chambre de l’humain.
Il renifla de plus belle. Du vomi. Et autre chose, presque masquée. Un autre orc.
— Que s’est-il passé ?
Si quelqu’un s’en était pris à Cyan, il le payerait cher.
— R… Rien.
Il mentait. Stupide humain.
— D’où ton départ nocturne, répliqua Gulrik en leva un sourcil.
— Il… Il a voulu… J’ai dû…
Cyan leva une main tremblante vers sa bouche.
Il était ridicule à ne pas appeler un chat un chat et en même temps, Gulrik n’avait pas besoin d’un dessin. Même à demi-mots, et grâce à son odorat, Gulrik pouvait deviner qu’un orc avait baisé la bouche de Cyan, l’avait forcé.
— Qui ?
— Vaknor, murmura Cyan, en levant enfin ses yeux bleus vers l’orc.
Gulrik lui ferait regretter d’avoir posé ses sales pattes sur son humain. Il lui infligerait une mort lente.
2 commentaires:
Je suis contente que Gulrik n'ai finalement pas laissé Cyan partir comme ça et l'ai suivi ^__^ Maintenant que Cyan lui a dévoilé ce qui s'est passé avec Vaknor j'imagine bien la vengeance de Gulrik ^o^
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de voir ce que Gulrik va faire à Vaknor et ce qui va se passer entre Cyan et lui ^___^
Comme Jeckyll je suis contente que Gulrik ait rattrapé Cyan et de faire sa fête à Vaknor.
Il ne lui reste plus qu'à ramener Cyan avec lui. ^^
Merci pour cette suite.
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