Gulrik se leva avant l’aube en râlant. Ce n’était pas tant ses devoirs princiers qui le mettait en rogne que l’humain.
Il n’en revenait pas de la manière dont Cyan l’avait traité la veille, le plantant là alors qu’ils étaient en train de discuter, juste après avoir refusé de visiter la forteresse en sa compagnie. Sans oublier qu’avant ça, quand il l’avait abordé Cyan avait paru fort distrait. Avait-il des vues sur un des orcs travaillant aux cuisines ? Non. Il avait paru content de voir Gulrik, ce qui rendait d’autant plus étrange sa pitoyable excuse pour ne pas faire un tour avec lui. Il n’était bien sûr pas totalement impossible que le travail que Cyan doive fournir aux cuisines l’épuise et qu’il soit vraiment trop fatigué…
Gulrik aurait dû cesser de se tourmenter avec l’humain. Polnuk lui avait assuré que cela se passait bien et que tout le monde le laissait tranquille.
Malgré ça, Gulrik s’était encore rendu aux cuisines : une première fois pour entendre de la bouche de Cyan qu’il s’y plaisait, une seconde sous prétexte qu’il avait un creux après son combat à mains nues avec Roknok. En vérité, cela ne lui avait pas suffi de l’apercevoir dans la cour les deux jours précédents. Il voulait le sentir et le toucher à nouveau, d’où sa proposition de visiter la forteresse. Il avait escompté lui montrer sa chambre aussi. Il n’avait bizarrement pas eu envie d’en faire profiter quiconque depuis son retour alors même qu’il avait reçu bon nombre d’invitations.
Au fond, son humeur irritable devait être liée à sa frustration sexuelle. Le point gênant dans ce raisonnement étant que personne ne l’obligeait à se contenter de sa main. Il voulait l’humain, seulement lui, encore une fois, au moins.
Gulrik prit le chemin de l’aile où il savait que dormait les travailleurs.
Se renseigner auprès de Polnuk pour savoir laquelle avait été attribuée à Cyan n’avait rien eu de compliqué, même si cela lui avait valu une remarque mordante du vieux.
Gulrik espérait bien qu’en cueillant Cyan à la fin de la nuit, avant que sa journée aux cuisines ne commence, il parviendrait à le convaincre de passer un moment avec lui. L’humain ne pourrait prétexter être épuisé après avoir dormi.
Gulrik trouva la chambre vide, les draps du lit retirés. Cyan était déjà debout. Il repartit aussi sec. Il y avait comme une odeur désagréable dans l’air.
L’humain ne se révéla être ni aux latrines ni aux cuisines, pour ainsi dire encore déserte à l’exception notable de Polnuk qui n’attendit pas que Gulrik l’interroge pour déclarer :
— Non, je n’ai pas vu ton humain.
Gulrik aurait pu prétendre être venu pour une autre raison, dû protester face à l’emploi du possessif, mais il lui plaisait.
Il repartit donc à la recherche de son humain, questionnant les orcs qu’il croisait sur son chemin.
Il n’en revenait pas de la manière dont Cyan l’avait traité la veille, le plantant là alors qu’ils étaient en train de discuter, juste après avoir refusé de visiter la forteresse en sa compagnie. Sans oublier qu’avant ça, quand il l’avait abordé Cyan avait paru fort distrait. Avait-il des vues sur un des orcs travaillant aux cuisines ? Non. Il avait paru content de voir Gulrik, ce qui rendait d’autant plus étrange sa pitoyable excuse pour ne pas faire un tour avec lui. Il n’était bien sûr pas totalement impossible que le travail que Cyan doive fournir aux cuisines l’épuise et qu’il soit vraiment trop fatigué…
Gulrik aurait dû cesser de se tourmenter avec l’humain. Polnuk lui avait assuré que cela se passait bien et que tout le monde le laissait tranquille.
Malgré ça, Gulrik s’était encore rendu aux cuisines : une première fois pour entendre de la bouche de Cyan qu’il s’y plaisait, une seconde sous prétexte qu’il avait un creux après son combat à mains nues avec Roknok. En vérité, cela ne lui avait pas suffi de l’apercevoir dans la cour les deux jours précédents. Il voulait le sentir et le toucher à nouveau, d’où sa proposition de visiter la forteresse. Il avait escompté lui montrer sa chambre aussi. Il n’avait bizarrement pas eu envie d’en faire profiter quiconque depuis son retour alors même qu’il avait reçu bon nombre d’invitations.
Au fond, son humeur irritable devait être liée à sa frustration sexuelle. Le point gênant dans ce raisonnement étant que personne ne l’obligeait à se contenter de sa main. Il voulait l’humain, seulement lui, encore une fois, au moins.
Gulrik prit le chemin de l’aile où il savait que dormait les travailleurs.
Se renseigner auprès de Polnuk pour savoir laquelle avait été attribuée à Cyan n’avait rien eu de compliqué, même si cela lui avait valu une remarque mordante du vieux.
Gulrik espérait bien qu’en cueillant Cyan à la fin de la nuit, avant que sa journée aux cuisines ne commence, il parviendrait à le convaincre de passer un moment avec lui. L’humain ne pourrait prétexter être épuisé après avoir dormi.
Gulrik trouva la chambre vide, les draps du lit retirés. Cyan était déjà debout. Il repartit aussi sec. Il y avait comme une odeur désagréable dans l’air.
L’humain ne se révéla être ni aux latrines ni aux cuisines, pour ainsi dire encore déserte à l’exception notable de Polnuk qui n’attendit pas que Gulrik l’interroge pour déclarer :
— Non, je n’ai pas vu ton humain.
Gulrik aurait pu prétendre être venu pour une autre raison, dû protester face à l’emploi du possessif, mais il lui plaisait.
Il repartit donc à la recherche de son humain, questionnant les orcs qu’il croisait sur son chemin.
2 commentaires:
Mon dieu quelle va être la réaction de Gulrik quand il se rendra compte que Cyan est partit... Je sens qu'il va se mettre en colère et s'il sait la raison du départ de Cyan je vois bien Vaknor passer un sale quart d'heure ^o^
J'ai tropp hâte de lire la suite, merci pour l'épisode du jour ^___^
Je m'imagine bien une scène :
Gurik tombant sur Vaknor lui demande comme aux autres s'il a vu Cyan et par énervement/jalousie il lui dit qu'après l'avoir testé il ne voit pas ce qu'il lui trouve.
Et là Gulrik se met à le massacrer, à le découper en petits morceaux et le donne à manger aux cochons.
Oui je sais j'exagère. ><
J'espère qu'il va vite découvrir la vérité, ramener Cyan et le protéger, il le mérite bien après toutes ses souffrances.
Merci pour cette suite.
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