Il se réveilla dans les bras de l’orc qui marchait. Au dessus d’eux, la lune brillait dans un ciel qui s’éclaircissait. La nuit était déjà à priori sur sa fin.
Gulrik l’avait porté pendant qu’il dormait.
— Bonjour, souffla Cyan, désorienté.
Gulrik émit un grognement en guise de réponse. Il n’était définitivement pas d’humeur bavarde ce matin. Il ne l’était jamais, à dire vrai.
Aux premières lueurs de l’aube, l’orc le déposa à terre.
Cyan était bon pour marcher à nouveau. Il était tout courbaturé et cela n’avait rien d’agréable, mais il se ne plaignit pas. Cela ne servait à rien et l’orc l’avait assez pris en charge comme ça. Il avait sacrifié son sommeil pour rattraper le retard causé par la lenteur de Cyan.
Dans la matinée, une forteresse de pierre apparut en vue. Elle était imposante et intimidante. Cyan espéra que ce n’était pas là leur destination. Il ouvrit à plusieurs reprises la bouche pour demander, mais la referma à chaque fois. Il ne voulait pas ennuyer l’orc. Peut-être n’était-ce qu’une étape de leur voyage, peut-être pas. Il finirait bien par le savoir. De toute façon, maintenant qu’il était embarqué, il n’avait guère le choix.
Ils finirent par arriver devant les hauts murs. Gulrik interpella les orcs casqués qui les gardaient et deux cordes leur furent lancées. Ils furent hissés sur les remparts.
— Nous sommes contents que vous soyez de retour, prince, déclara l’un des orcs qui les avait aidé à monter.
Cyan avait dû mal entendre ou alors c’était un surnom de Gulrik.
— Sa majesté votre père vous attend dans la salle du trône, annonça l’autre.
Cyan cessa de respirer un instant. Non. C’était impossible. Gulrik ne pouvait pas être le fils du roi des orcs.
— L’humain doit-il être conduit en prison ?
— Non, il est avec moi, répondit Gulrik.
— Drôle de souvenir à ramener, marmonna à voix basse l’orc qui avait mentionné le roi.
Gulrik lui adressa un regard sombre qui semblait signifier qu’il se passait de ses commentaires, puis il avança sur le chemin de ronde.
Cyan, encore sous le choc, se dépêcha de le suivre avec un temps de retard. Il valait mieux ne pas apprendre comment les gardes se comporteraient avec lui en l’absence de Gulrik. Leur prince.
Ce devait être un fils cadet, pas l’héritier du trône, autrement, il n’aurait sûrement pas été autorisé à se promener comme ça sans escorte. Même comme ça, se dire que Cyan avait servi un prince, qu’il avait même partagé sa couche, était tout bonnement incroyable. Nul ne le croirait jamais s’il racontait ça, non qu’il en ait l’intention. Les humains n’étaient pas supposés désirer les orcs comme partenaires.
Ils s’engagèrent dans un escalier qui descendait dans la cour qu’ils traversèrent jusqu’à la haute tour centrale.
Tous les orcs qu’ils croisèrent manifestèrent leur joie à revoir Gulrik. Le prince, puisque c’en était un, adressa quelques mots à certains sans cesser de marcher.
Après un dédale de couloirs et un interminable escalier, Gulrik s’arrêta enfin devant une haute de porte à double battant devant laquelle était planté un orc massif.
— L’humain n’entre pas, déclara-t-il.
— Il ne présente aucun danger, répliqua Gulrik.
— Hors de question qu’il soit dans la même pièce que le roi.
Gulrik et l’orc se toisèrent dans un silence chargé de tension.
Cyan attendit sagement que son sort soit décidé. Il aurait préféré rester auprès de Gulrik, mais en même temps, il ne tenait pas à rencontrer le roi des orcs. Il se sentait déjà assez mal à l’aise sans cela.
— Très bien, gronda Gulrik. Il attend là. Et si quelqu’un touche à un de ses cheveux, tu m’en répondras.
Que Gulrik veuille le protéger réchauffa Cyan de l’intérieur. Prince ou pas, l’orc semblait avoir toujours son bien-être à cœur.
— Comme mon prince voudra.
L’orc se décala, ouvrit d’une poussée et dès que Gulrik fut entré, referma.
Gulrik l’avait porté pendant qu’il dormait.
— Bonjour, souffla Cyan, désorienté.
Gulrik émit un grognement en guise de réponse. Il n’était définitivement pas d’humeur bavarde ce matin. Il ne l’était jamais, à dire vrai.
Aux premières lueurs de l’aube, l’orc le déposa à terre.
Cyan était bon pour marcher à nouveau. Il était tout courbaturé et cela n’avait rien d’agréable, mais il se ne plaignit pas. Cela ne servait à rien et l’orc l’avait assez pris en charge comme ça. Il avait sacrifié son sommeil pour rattraper le retard causé par la lenteur de Cyan.
Dans la matinée, une forteresse de pierre apparut en vue. Elle était imposante et intimidante. Cyan espéra que ce n’était pas là leur destination. Il ouvrit à plusieurs reprises la bouche pour demander, mais la referma à chaque fois. Il ne voulait pas ennuyer l’orc. Peut-être n’était-ce qu’une étape de leur voyage, peut-être pas. Il finirait bien par le savoir. De toute façon, maintenant qu’il était embarqué, il n’avait guère le choix.
Ils finirent par arriver devant les hauts murs. Gulrik interpella les orcs casqués qui les gardaient et deux cordes leur furent lancées. Ils furent hissés sur les remparts.
— Nous sommes contents que vous soyez de retour, prince, déclara l’un des orcs qui les avait aidé à monter.
Cyan avait dû mal entendre ou alors c’était un surnom de Gulrik.
— Sa majesté votre père vous attend dans la salle du trône, annonça l’autre.
Cyan cessa de respirer un instant. Non. C’était impossible. Gulrik ne pouvait pas être le fils du roi des orcs.
— L’humain doit-il être conduit en prison ?
— Non, il est avec moi, répondit Gulrik.
— Drôle de souvenir à ramener, marmonna à voix basse l’orc qui avait mentionné le roi.
Gulrik lui adressa un regard sombre qui semblait signifier qu’il se passait de ses commentaires, puis il avança sur le chemin de ronde.
Cyan, encore sous le choc, se dépêcha de le suivre avec un temps de retard. Il valait mieux ne pas apprendre comment les gardes se comporteraient avec lui en l’absence de Gulrik. Leur prince.
Ce devait être un fils cadet, pas l’héritier du trône, autrement, il n’aurait sûrement pas été autorisé à se promener comme ça sans escorte. Même comme ça, se dire que Cyan avait servi un prince, qu’il avait même partagé sa couche, était tout bonnement incroyable. Nul ne le croirait jamais s’il racontait ça, non qu’il en ait l’intention. Les humains n’étaient pas supposés désirer les orcs comme partenaires.
Ils s’engagèrent dans un escalier qui descendait dans la cour qu’ils traversèrent jusqu’à la haute tour centrale.
Tous les orcs qu’ils croisèrent manifestèrent leur joie à revoir Gulrik. Le prince, puisque c’en était un, adressa quelques mots à certains sans cesser de marcher.
Après un dédale de couloirs et un interminable escalier, Gulrik s’arrêta enfin devant une haute de porte à double battant devant laquelle était planté un orc massif.
— L’humain n’entre pas, déclara-t-il.
— Il ne présente aucun danger, répliqua Gulrik.
— Hors de question qu’il soit dans la même pièce que le roi.
Gulrik et l’orc se toisèrent dans un silence chargé de tension.
Cyan attendit sagement que son sort soit décidé. Il aurait préféré rester auprès de Gulrik, mais en même temps, il ne tenait pas à rencontrer le roi des orcs. Il se sentait déjà assez mal à l’aise sans cela.
— Très bien, gronda Gulrik. Il attend là. Et si quelqu’un touche à un de ses cheveux, tu m’en répondras.
Que Gulrik veuille le protéger réchauffa Cyan de l’intérieur. Prince ou pas, l’orc semblait avoir toujours son bien-être à cœur.
— Comme mon prince voudra.
L’orc se décala, ouvrit d’une poussée et dès que Gulrik fut entré, referma.
3 commentaires:
Oh mon dieu !!!!!!! Je le sentais bien que Gulrik était important et là bam un prince rien que ça \^o^/
Merci pour l'épisode, je sens que Cyan malgré les bons soins de Gulrik va en baver parmi tout ces orcs ^_^" J'ai trop hâte de voir la confrontation de Gulrik avec son père le roi et aussi voir comment sera traité Cyan pendant cette absence de Gulrik à ses côtés....
Vivement la suite ^___^
Moi non plus je ne m'attendais pas à un prince !!
Maintenant à savoir si Cyan a raison et que Gulrik n'est pas l'héritier…
Merci pour cette suite. ^^
Ah, je suis contente d'avoir pu vous surprendre avec le fait que Gulrik soit prince ! :)
Enregistrer un commentaire