Le baiser s’intensifia. Kembou aurait pu explorer ainsi la bouche de Wyatt pendant des heures.
Dans son empressement enfiévré, il se retrouva à plaquer son ami contre le mur. Au bout d’un moment, il sentit la main qu’avait posée Wyatt sur son épaule se resserrer et, inquiet, il s’écarta.
— Pause… Besoin de respirer, souffla Wyatt.
Kembou aussi était haletant.
— Pardon.
— Non, c’est bon. Et si on migrait vers le lit pour faire l’amour ?
Kembou aurait dû répondre oui sur le champ, il en rêvait depuis des années, mais il ne voulait pas précipiter les choses et que Wyatt fasse finalement machine arrière, ou pire, ait des regrets.
— Tu es sûr ? Rien ne presse…
— Je n’aurais jamais dû dire que je voulais qu’on n’aille pas trop vite.
Ce n’était pas la raison pour laquelle Kembou avait émis une réserve et il allait objecter, mais Wyatt continua :
— De toute façon, cela fait un mois qu’on est ensemble, même si on ne s’est pas vus dans l’intervalle entre mes devoirs, cette grève et ta maladie… Ce n’est donc pas si rapide que cela et j’ai eu plus que le temps de m’habituer à l’idée.
Kembou acquiesça, et, plein d’excitation et de nervosité, ôta ses chaussures et son manteau avec des gestes saccadés.
Sur le lit de Wyatt, un tube de lubrifiant et deux préservatifs avaient été disposés.
— Passif ou actif, dans quelle position m’as-tu toujours imaginé ?
La question de Wyatt n’aurait pas dû étonner Kembou. Après tout, son ami avait le don pour sortir des trucs incongrus, mais il en fut surpris et embarrassé.
— Les deux. Sans doute plus souvent la première, car dans ma tête, c’est généralement moi qui prenait l’initiative.
— Quand on y songe, c’est curieux ses termes. Je veux dire, celui qui se fait pénétrer n’est pas nécessairement inactif, il peut très bien chevaucher son partenaire. Et les notions de dominant et dominé ne semblent pas plus justes.
C’était Wyatt tout craché cela, de discuter de points de vocabulaire. Il semblait s’être renseigné, pas de doute.
— Tu as une préférence, toi ? demanda Kembou, désireux de ramener les considérations de Wyatt sur un terrain pratique.
Dans son empressement enfiévré, il se retrouva à plaquer son ami contre le mur. Au bout d’un moment, il sentit la main qu’avait posée Wyatt sur son épaule se resserrer et, inquiet, il s’écarta.
— Pause… Besoin de respirer, souffla Wyatt.
Kembou aussi était haletant.
— Pardon.
— Non, c’est bon. Et si on migrait vers le lit pour faire l’amour ?
Kembou aurait dû répondre oui sur le champ, il en rêvait depuis des années, mais il ne voulait pas précipiter les choses et que Wyatt fasse finalement machine arrière, ou pire, ait des regrets.
— Tu es sûr ? Rien ne presse…
— Je n’aurais jamais dû dire que je voulais qu’on n’aille pas trop vite.
Ce n’était pas la raison pour laquelle Kembou avait émis une réserve et il allait objecter, mais Wyatt continua :
— De toute façon, cela fait un mois qu’on est ensemble, même si on ne s’est pas vus dans l’intervalle entre mes devoirs, cette grève et ta maladie… Ce n’est donc pas si rapide que cela et j’ai eu plus que le temps de m’habituer à l’idée.
Kembou acquiesça, et, plein d’excitation et de nervosité, ôta ses chaussures et son manteau avec des gestes saccadés.
Sur le lit de Wyatt, un tube de lubrifiant et deux préservatifs avaient été disposés.
— Passif ou actif, dans quelle position m’as-tu toujours imaginé ?
La question de Wyatt n’aurait pas dû étonner Kembou. Après tout, son ami avait le don pour sortir des trucs incongrus, mais il en fut surpris et embarrassé.
— Les deux. Sans doute plus souvent la première, car dans ma tête, c’est généralement moi qui prenait l’initiative.
— Quand on y songe, c’est curieux ses termes. Je veux dire, celui qui se fait pénétrer n’est pas nécessairement inactif, il peut très bien chevaucher son partenaire. Et les notions de dominant et dominé ne semblent pas plus justes.
C’était Wyatt tout craché cela, de discuter de points de vocabulaire. Il semblait s’être renseigné, pas de doute.
— Tu as une préférence, toi ? demanda Kembou, désireux de ramener les considérations de Wyatt sur un terrain pratique.
2 commentaires:
Comme je les adore ces deux-là ^__^ Ils forment un si beau couple
Merci ! Cela me fait plaisir que tu les aimes ! :)
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