mercredi 6 mars 2019

Chocolat blanc - 48

Dans une silence qui n’était pas vraiment inconfortable, Wyatt se lava les mains, Kembou se rinça la bouche, ils essuyèrent leurs sexes et rajustèrent leurs sous-vêtements et pantalons.
— Désolé, murmura soudain Kembou.
Wyatt fronça les sourcils, ne voyant pas ce qu’il y avait à pardonner.
— Pourquoi ?
— Parce que tu voulais y aller doucement et moi, je…
Kembou n’acheva pas.
Apparemment, il était en train de s’excuser de lui avoir fait une fellation. C’était idiot et bizarrement mignon.
— En même temps, c’est aussi moi qui ait eu envie qu’on aille plus loin…. Et de toute façon, j’ai réfléchi, il n’y a pas de raison qu’on ne suive que mon rythme…
— Sauf que toi tu n’es pas…
Il y eut un blanc.
Wyatt paria sur le mot gay et il tomba en effet un instant plus tard.
C’était le moment où jamais de mettre les pendules à l’heure.
— Mais nous sommes pareils, amoureux tout les deux.
Kembou eut un sourire éclatant que Wyatt lui rendit.
Ils jouèrent à la console, enchaînant des matchs entrecoupés de baisers, parfois à l’initiative de Kembou, parfois à celle de Wyatt.
Ils s’accordèrent pour dire qu’en raison de leur manque respectif d’expérience, ils avaient besoin d’entraînement. Il y avait quelque chose de magique à découvrir ce plaisir ensemble.
Au moment du repas, Kembou lui fit un aveu qui laissa Wyatt pantois. Il avait soit disant une façon obscène de manger. Il s’en défendit. Kembou lui assura qu’il émettait des bruits érotiques. Et pour finir, comme Wyatt n’était pas convaincu, Kembou le mit au défi de demander son avis à Dominique. Wyatt assura qu’il le ferait.
Ils bavardèrent, Kembou révélant quelques moments par le passé où Wyatt l’avait rendu fou de désir. Ils s’embrassèrent encore, mais restèrent tout habillés, même si la main de Kembou alla se promener sous le pull de Wyatt.
Il était tard quand Kembou annonça en soupirant, qu’il devait rentrer. Aujourd’hui, c’était férié, mais pas le lendemain et il bossait.
Il s’attarda encore un moment, puis ils se retrouvèrent dans l’entrée, dans les bras l’un de l’autre.
— On se revoit bientôt ?
— Promis.
Un dernier baiser pour la route et Wyatt referma mélancoliquement la porte sur son amoureux.

2 commentaires:

Jeckyll a dit…

Ils sont si mignons tout les deux ^o^

Vivement la suite pour voir ce que tu leur réserve de beau :)

Illyshbl a dit…

Un certain nombre de choses est prévu... :)