Et puis, ce fut enfin son tour d'être libéré. Hoshi était de retour, sain et sauf. Si Wen avait eu une queue, une véritable, il l'aurait agitée de bonheur. Ses genoux lui faisaient mal à force de frotter sur le sol aussi brillant que granuleux, mais il avançait à bonne allure, impatient qu'ils n'aient plus de public, car alors il saurait si Hoshi l'avait vraiment accepté.
Une fois chez le saturnien, il se mit debout et attendit sagement. Hoshi le regarda, puis réduisit à néant le vide qui les séparait et l'enlaça.
Wen sut que c'était bon. Il posa la tête sur son épaule.
— Tu m'as manqué.
— Toi aussi.
Ils étaient à nouveau un couple. Bien sûr, leur relation était inégalitaire, mais c'était presque un juste retour des choses. Le saturnien, à une époque, avait été son esclave gaulois après tout et il ne l'avait pas libéré.
Ce qui était à redouter, c'était surtout la mort de Hoshi que ce soit sur un champ de bataille ou de vieillesse. Il ne fallait pas se leurrer, les risques étaient élevés et Wen n'avait aucune envie de devenir le chien chien d'un autre saturnien.
— Est-ce qu'il est coutume pour les saturniens de faire des testaments?
— C'est une obligation même.
— Peut-être pourrais-tu demander que ton fidèle animal de compagnie soit enterré avec toi, comme les rois dans l'Égypte ancienne...
— Mais c'est horrible.
— Ce serait bien mieux que d'avoir un autre maître, mieux que de te survivre.
L'anneau au-dessus de la tête de Hoshi vibra. Wen ne sut comment l'interpréter.
— Est-ce parce que tu sais que tu vas te réincarner que tu es aussi léger avec la mort ? Accordes-tu seulement de l'importance à toutes celles que tu as causées en tant que soldat ?
C'était une accusation terrible, mais Wen n'en voulut pas à Hoshi. Ce dernier avait été transformé en saturnien et se battait en fait contre sa propre espèce. Cependant, grâce à l'identité de saturnien qu'il avait prise, il protégeait l'humanité d'une autre manière.
— Je déteste tuer et je suis soulagé de ne plus avoir à le faire, même si cela m'oblige à aller à quatre pattes pour le restant de mes jours. Et, à dire vrai, cette guerre qui n'en finit pas, me fait craindre le pire. Peut-être les humains cesseront d'exister. Peut-être allons-nous tous nous auto détruire et ma mort sera finale.
— Pardon, dit Hoshi, avant de coller sa bouche à la sienne. Je ferais comme tu veux, ajouta-t-il et il lui donna un autre baiser.
Une fois chez le saturnien, il se mit debout et attendit sagement. Hoshi le regarda, puis réduisit à néant le vide qui les séparait et l'enlaça.
Wen sut que c'était bon. Il posa la tête sur son épaule.
— Tu m'as manqué.
— Toi aussi.
Ils étaient à nouveau un couple. Bien sûr, leur relation était inégalitaire, mais c'était presque un juste retour des choses. Le saturnien, à une époque, avait été son esclave gaulois après tout et il ne l'avait pas libéré.
Ce qui était à redouter, c'était surtout la mort de Hoshi que ce soit sur un champ de bataille ou de vieillesse. Il ne fallait pas se leurrer, les risques étaient élevés et Wen n'avait aucune envie de devenir le chien chien d'un autre saturnien.
— Est-ce qu'il est coutume pour les saturniens de faire des testaments?
— C'est une obligation même.
— Peut-être pourrais-tu demander que ton fidèle animal de compagnie soit enterré avec toi, comme les rois dans l'Égypte ancienne...
— Mais c'est horrible.
— Ce serait bien mieux que d'avoir un autre maître, mieux que de te survivre.
L'anneau au-dessus de la tête de Hoshi vibra. Wen ne sut comment l'interpréter.
— Est-ce parce que tu sais que tu vas te réincarner que tu es aussi léger avec la mort ? Accordes-tu seulement de l'importance à toutes celles que tu as causées en tant que soldat ?
C'était une accusation terrible, mais Wen n'en voulut pas à Hoshi. Ce dernier avait été transformé en saturnien et se battait en fait contre sa propre espèce. Cependant, grâce à l'identité de saturnien qu'il avait prise, il protégeait l'humanité d'une autre manière.
— Je déteste tuer et je suis soulagé de ne plus avoir à le faire, même si cela m'oblige à aller à quatre pattes pour le restant de mes jours. Et, à dire vrai, cette guerre qui n'en finit pas, me fait craindre le pire. Peut-être les humains cesseront d'exister. Peut-être allons-nous tous nous auto détruire et ma mort sera finale.
— Pardon, dit Hoshi, avant de coller sa bouche à la sienne. Je ferais comme tu veux, ajouta-t-il et il lui donna un autre baiser.
2 commentaires:
J'adore la relation entre Wen et Hoshi, ils ont des conversations très profonde entre eux ^^ Merci pour l'épisode du jour
Que réserve l'avenir pour nos héros mystère en tout cas j'ai toujours aussi hâte de lire la suite XD
J'espère que tu ne seras pas déçue demain.
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