Wen essuya un autre interrogatoire tout aussi violent que le premier. Hoshi ne parut pas, mais Wen préférait autant qu'il ne soit pas là pour assister à cela. Il lui faisait confiance.
Et, effectivement, le surlendemain, Hoshi revint et libéra Ghao après moult instructions et indications.
Wen souhaita bonne chance à l'adolescent qui rétorqua que c'était lui qui allait en avoir besoin.
— Je dois m'occuper du système de sécurité, mais j'ai posé ma demande, dit Hoshi à toute vitesse avant de s'éclipser à son tour.
Wen subit encore deux séances musclées durant lesquelles il ne déserra pas les dents en dépit de la douleur. Pas question de donner ce plaisir à ses saturniens sadiques. Ce qui l'aidait à supporter, c'était de se rappeler qu'il avait subi bien pire dans d'autres vies. Hélas, son esprit avait beau être fort, son corps lui résistait mal.
Quand Hoshi vint lui passer un collier autour du cou, Wen ne pouvait plus se lever.
— A moins d'être porté, je ne vais pouvoir aller nulle part.
— Ne parle pas ! lui intima Hoshi. Les animaux ne sont pas supposés le faire. Et débrouille-toi pour avancer à quatre pattes !
— C'est absurde... murmura Wen.
— Tais-toi ! Autrement, je vais être obligé de te punir.
Wen se le tint pour dit. Ils étaient sans doute surveillés. Il ramperait s'il le faut pour sortir d'ici, et pouvoir avoir une véritable discussion avec Hoshi entre quatre yeux. Mais à ce moment-là, les mots n'auraient plus autant d'importance parce qu'il l'embrasserait à perdre haleine. Ce ne serait pas bien dur parce qu'il manquait sérieusement de souffle avec ses côtés cassées.
L'idée lui arracha un sourire ironique et c'est en se traînant sur le sol qu'il suivit Hoshi jusqu'à ses quartiers.
Cela ressemblait beaucoup à ceux des militaires humains gradés avec une couchette, une douche une tablette, mais en plus étincelant. Wen s'effondra par terre. Arriver jusqu'ici l'avait achevé, le baiser devrait attendre et la conversation aussi. Hoshi lui fit avaler plusieurs comprimés de couleurs et de formes différentes.
Wen vécut les jours qui suivirent dans un état délirant avant de reprendre conscience de son environnement. Il était étendu sur une paillasse au pied de la couchette, Hoshi à genoux, lui changeait les patchs qu'il lui avait collé sur le corps.
— Merci d'avoir pris soin de moi.
— Tu as failli mourir. J'ai cru que j'allais te perdre encore.
Wen passa la langue sur ses lèvres craquelées et déclara :
— Il en faut plus pour venir à bout de moi. Et puis nous nous serions retrouvés de toute façon.
— Parce que tu te souviens, que tu me reconnais. Dois-je te rappeler que ce n'est pas mon cas ? Même maintenant, j'ai du mal à croire que tu sois mon Waldo. Tout est différent chez toi, si ce n'est tes yeux...
Wen grimaça. Hoshi n'acceptait pas la situation, pas vraiment. Apparemment, le séduire allait encore être de mise. Enfin, ce n'était pas grave, il avait l'habitude. Excepté qu'il n'était pas encore tout à fait en état.
Et, effectivement, le surlendemain, Hoshi revint et libéra Ghao après moult instructions et indications.
Wen souhaita bonne chance à l'adolescent qui rétorqua que c'était lui qui allait en avoir besoin.
— Je dois m'occuper du système de sécurité, mais j'ai posé ma demande, dit Hoshi à toute vitesse avant de s'éclipser à son tour.
Wen subit encore deux séances musclées durant lesquelles il ne déserra pas les dents en dépit de la douleur. Pas question de donner ce plaisir à ses saturniens sadiques. Ce qui l'aidait à supporter, c'était de se rappeler qu'il avait subi bien pire dans d'autres vies. Hélas, son esprit avait beau être fort, son corps lui résistait mal.
Quand Hoshi vint lui passer un collier autour du cou, Wen ne pouvait plus se lever.
— A moins d'être porté, je ne vais pouvoir aller nulle part.
— Ne parle pas ! lui intima Hoshi. Les animaux ne sont pas supposés le faire. Et débrouille-toi pour avancer à quatre pattes !
— C'est absurde... murmura Wen.
— Tais-toi ! Autrement, je vais être obligé de te punir.
Wen se le tint pour dit. Ils étaient sans doute surveillés. Il ramperait s'il le faut pour sortir d'ici, et pouvoir avoir une véritable discussion avec Hoshi entre quatre yeux. Mais à ce moment-là, les mots n'auraient plus autant d'importance parce qu'il l'embrasserait à perdre haleine. Ce ne serait pas bien dur parce qu'il manquait sérieusement de souffle avec ses côtés cassées.
L'idée lui arracha un sourire ironique et c'est en se traînant sur le sol qu'il suivit Hoshi jusqu'à ses quartiers.
Cela ressemblait beaucoup à ceux des militaires humains gradés avec une couchette, une douche une tablette, mais en plus étincelant. Wen s'effondra par terre. Arriver jusqu'ici l'avait achevé, le baiser devrait attendre et la conversation aussi. Hoshi lui fit avaler plusieurs comprimés de couleurs et de formes différentes.
Wen vécut les jours qui suivirent dans un état délirant avant de reprendre conscience de son environnement. Il était étendu sur une paillasse au pied de la couchette, Hoshi à genoux, lui changeait les patchs qu'il lui avait collé sur le corps.
— Merci d'avoir pris soin de moi.
— Tu as failli mourir. J'ai cru que j'allais te perdre encore.
Wen passa la langue sur ses lèvres craquelées et déclara :
— Il en faut plus pour venir à bout de moi. Et puis nous nous serions retrouvés de toute façon.
— Parce que tu te souviens, que tu me reconnais. Dois-je te rappeler que ce n'est pas mon cas ? Même maintenant, j'ai du mal à croire que tu sois mon Waldo. Tout est différent chez toi, si ce n'est tes yeux...
Wen grimaça. Hoshi n'acceptait pas la situation, pas vraiment. Apparemment, le séduire allait encore être de mise. Enfin, ce n'était pas grave, il avait l'habitude. Excepté qu'il n'était pas encore tout à fait en état.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode, bon retour ^__^
C'est un plaisir de retrouver Wen même si c'est en de mauvaise circonstance, j'espère qu'Hoshi n'aura pas de souci avec cette demande "d'animal de compagnie"
J'ai hâte de lire la suite, l'histoire est toujours aussi passionnante :)
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