— Il faut bien mourir un jour, pour renaître et recommencer... Et soyons honnêtes, personne n'est en sécurité nulle part, pas tant que cette guerre durera. Si ce n'est pas des mains des saturniens, ce sera à cause des végaliens ou des uraniens...
— Tout le monde ne crève pas sur le champ de bataille, protesta Ghao.
Un puzzle d'images des différentes guerres qu'il avait connu se forma dans toute son horreur dans l'esprit de Wen. Épée, obus, pistolets, lasers... Toutes les armes semaient la mort.
— Oui, certains survivent, mais pourquoi ? Pour tuer plus de monde ? De ce que j'ai pu constater, loin de s'améliorer, les choses empirent. La pitié disparaît. Fini de se battre en quelque sorte à la loyale.
— Mais qu'est-ce que tu racontes ? Comme moi, tu es soldat depuis deux-trois ans, tu as le même âge que moi, non ? demanda Ghao.
— 17 ans, à quelques millénaires près.
— C'est vraiment toi, Waldo... souffla Hoshi.
— Et je me souviens de tout. Ta peau était plus magnifique qu'un ciel étoilée les dernières fois que nous avons fait l'amour, mon cœur.
Même s'il ne pouvait le toucher, Wen leva ses mains menottées vers le grillage en direction du visage de Hoshi, ce qui lui arracha une grimace de douleur.
Hoshi sortit des cachets blancs et bruns de la poche de sa tunique et se débrouilla pour les leur passer.
— De quoi vous soigner et vous nourrir...
— Ah, enfin, j'en avais assez de vos conneries, grommela Ghao en croquant les comprimés.
— Tu n'as qu'à te boucher les oreilles, rétorqua Wen.
Il n'aurait pas craché contre un peu d'intimité et de liberté.
— Tu tiens vraiment à demeurer sur Saturne ? demanda Hoshi.
— Oui, si c'est pour être auprès de toi jusqu'à la fin de nos jours.
Ghao roula les yeux vers le plafond, soupira bruyamment et jeta :
— Ouais, eh bah, ils risquent d'être courts.
— Je ne t'ai pas demandé ton avis, s'énerva Wen.
Il regretta aussitôt son mouvement d'humeur. Il était stupide de se mettre Ghao à dos, mais à sa décharge, il n'était guère en état de réfléchir après tout ce que l'autre saturnien lui avait fait subir.
L'adolescent ne rétorqua rien et Hoshi, sans se soucier de son interruption, déclara :
— Je devrais te dissuader de rester, mais je n'ai pas envie que tu t'en ailles. Je voudrais passer du temps avec toi, apprendre à mieux te connaître. Et il y a une solution, enfin une option. Je peux te prendre comme animal de compagnie.
— Ce n'était donc pas une rumeur ! s'exclama Ghao qui décidément ne perdait pas une miette de la conversation.
Wen aussi avait eu des échos de cela, mais n'y avait pas accordé crédit. Il s'était apparemment trompé.
— Tout le monde ne crève pas sur le champ de bataille, protesta Ghao.
Un puzzle d'images des différentes guerres qu'il avait connu se forma dans toute son horreur dans l'esprit de Wen. Épée, obus, pistolets, lasers... Toutes les armes semaient la mort.
— Oui, certains survivent, mais pourquoi ? Pour tuer plus de monde ? De ce que j'ai pu constater, loin de s'améliorer, les choses empirent. La pitié disparaît. Fini de se battre en quelque sorte à la loyale.
— Mais qu'est-ce que tu racontes ? Comme moi, tu es soldat depuis deux-trois ans, tu as le même âge que moi, non ? demanda Ghao.
— 17 ans, à quelques millénaires près.
— C'est vraiment toi, Waldo... souffla Hoshi.
— Et je me souviens de tout. Ta peau était plus magnifique qu'un ciel étoilée les dernières fois que nous avons fait l'amour, mon cœur.
Même s'il ne pouvait le toucher, Wen leva ses mains menottées vers le grillage en direction du visage de Hoshi, ce qui lui arracha une grimace de douleur.
Hoshi sortit des cachets blancs et bruns de la poche de sa tunique et se débrouilla pour les leur passer.
— De quoi vous soigner et vous nourrir...
— Ah, enfin, j'en avais assez de vos conneries, grommela Ghao en croquant les comprimés.
— Tu n'as qu'à te boucher les oreilles, rétorqua Wen.
Il n'aurait pas craché contre un peu d'intimité et de liberté.
— Tu tiens vraiment à demeurer sur Saturne ? demanda Hoshi.
— Oui, si c'est pour être auprès de toi jusqu'à la fin de nos jours.
Ghao roula les yeux vers le plafond, soupira bruyamment et jeta :
— Ouais, eh bah, ils risquent d'être courts.
— Je ne t'ai pas demandé ton avis, s'énerva Wen.
Il regretta aussitôt son mouvement d'humeur. Il était stupide de se mettre Ghao à dos, mais à sa décharge, il n'était guère en état de réfléchir après tout ce que l'autre saturnien lui avait fait subir.
L'adolescent ne rétorqua rien et Hoshi, sans se soucier de son interruption, déclara :
— Je devrais te dissuader de rester, mais je n'ai pas envie que tu t'en ailles. Je voudrais passer du temps avec toi, apprendre à mieux te connaître. Et il y a une solution, enfin une option. Je peux te prendre comme animal de compagnie.
— Ce n'était donc pas une rumeur ! s'exclama Ghao qui décidément ne perdait pas une miette de la conversation.
Wen aussi avait eu des échos de cela, mais n'y avait pas accordé crédit. Il s'était apparemment trompé.
2 commentaires:
Hé bien l'histoire prend un tournant que j'apprécie de plus en plus ^^
Je suis curieuse de voir ce que font les "animaux de compagnie"... Plus l'histoire avance et plus j'ai envie d'en lire plus tellement je suis accro :)
Merci pour l'épisode
Aaaaaah je suis trop heureuse qu'ils se soient retrouvés !! Et en effet, c'est tellement agréable que cette fois Hoshi se souvienne aussi et que donc Wen n'ait pas à le convaincre !
J'adore les réactions tout à fait justifiées de Ghao, elles sont plutôt comiques :)
J'ai hâte de dévorer la suite *.*
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