Après un instant d'hésitation, Nino acquiesça et vacilla. La femme fantôme s'en était allée.
— Nous rentrons, annonça Kazuya-Zack.
— Mais on ne peut pas laisser tomber ! s'écria aussitôt Nino.
— Ce n'est pas mon intention. Cependant, il est impossible de faire incarcérer le meurtrier avec le témoignage d'un fantôme. Zack a un travail, toi aussi. Le mieux est que je possède un policier pour m'occuper de trouver des preuves de sa culpabilité. Il suffira de téléphoner pour signaler la présence d'un squatteur rue des Sycomores pour en faire venir un.
Cette implication d'une tierce personne gênait Nino. Elle arrangeait Zack qui ne tenait pas à approcher un criminel, même s'il plaignait le policier qui serait temporairement le pantin de Kazuya. Nino finit par s'incliner et ils reprirent le train dans le sens inverse.
Une fois de retour, ils envoyèrent un mail à l'étudiant pour l'informer que suite à des évènements indépendants de leur volonté, ils ne pourraient le débarrasser du fantôme qui hantait les lieux que plus tard. En post scriptum, ils lui recommandèrent d'utiliser un casque pendant qu'il visionnait ses vidéos pornos.
Ils passèrent ensuite le coup de fil à la police. Zack comme Nino auraient aimé être dans le coin pour voir comment les choses se déroulaient, mais Kazuya le leur interdit. Il ne fallait pas risquer qu'ils se fassent interpeller bêtement. Il les appellerait pour leur indiquer que « l'infiltration » avait réussi.
Kazuya quitta le corps de Zack qui resta en tête à tête avec Nino dans l'appartement. Comme ils étaient dans l'expectative, ils n'étaient d'humeur à rien faire. Zack finit par lancer une comédie romantique pour se distraire et Nino le joignit.
Le film terminé, ils étaient toujours sans nouvelles. Ils sortirent faire des courses. Le mobile de Zack sonna, mais ce n'était que sa mère, il abrégea la conversation.
Ils avaient rangé leurs achats depuis déjà une bonne heure quand une voix inconnue retentit dans l'appareil :
— C'est moi, Kazuya. Première partie de la mission accomplie. Ne vous étonnez pas si je ne vous donne pas de nouvelles durant plusieurs jours. Je ne veux pas trop perturbé la vie de l'homme que j'occupe. Il est marié et a trois enfants.
Nino qui écoutait à côté voulu s'emparer du téléphone. Zack le lui passa volontiers. Il avait besoin de digérer que Kazuya allait mener la vie d'un autre – jouer le père et le mari. C'était une forme de trahison et d'infidélité pour le moins étrange.
— Tu ne peux pas faire ça... Il y a sûrement une autre solution... Oui, je savais bien que tu ne serais pas libre d'agir exactement comme tu voudrais une fois que tu aurais endossé l'identité de ce policier inconnu, mais... Non, Kazuya, ne raccroche pas... Et merde !
— Nous rentrons, annonça Kazuya-Zack.
— Mais on ne peut pas laisser tomber ! s'écria aussitôt Nino.
— Ce n'est pas mon intention. Cependant, il est impossible de faire incarcérer le meurtrier avec le témoignage d'un fantôme. Zack a un travail, toi aussi. Le mieux est que je possède un policier pour m'occuper de trouver des preuves de sa culpabilité. Il suffira de téléphoner pour signaler la présence d'un squatteur rue des Sycomores pour en faire venir un.
Cette implication d'une tierce personne gênait Nino. Elle arrangeait Zack qui ne tenait pas à approcher un criminel, même s'il plaignait le policier qui serait temporairement le pantin de Kazuya. Nino finit par s'incliner et ils reprirent le train dans le sens inverse.
Une fois de retour, ils envoyèrent un mail à l'étudiant pour l'informer que suite à des évènements indépendants de leur volonté, ils ne pourraient le débarrasser du fantôme qui hantait les lieux que plus tard. En post scriptum, ils lui recommandèrent d'utiliser un casque pendant qu'il visionnait ses vidéos pornos.
Ils passèrent ensuite le coup de fil à la police. Zack comme Nino auraient aimé être dans le coin pour voir comment les choses se déroulaient, mais Kazuya le leur interdit. Il ne fallait pas risquer qu'ils se fassent interpeller bêtement. Il les appellerait pour leur indiquer que « l'infiltration » avait réussi.
Kazuya quitta le corps de Zack qui resta en tête à tête avec Nino dans l'appartement. Comme ils étaient dans l'expectative, ils n'étaient d'humeur à rien faire. Zack finit par lancer une comédie romantique pour se distraire et Nino le joignit.
Le film terminé, ils étaient toujours sans nouvelles. Ils sortirent faire des courses. Le mobile de Zack sonna, mais ce n'était que sa mère, il abrégea la conversation.
Ils avaient rangé leurs achats depuis déjà une bonne heure quand une voix inconnue retentit dans l'appareil :
— C'est moi, Kazuya. Première partie de la mission accomplie. Ne vous étonnez pas si je ne vous donne pas de nouvelles durant plusieurs jours. Je ne veux pas trop perturbé la vie de l'homme que j'occupe. Il est marié et a trois enfants.
Nino qui écoutait à côté voulu s'emparer du téléphone. Zack le lui passa volontiers. Il avait besoin de digérer que Kazuya allait mener la vie d'un autre – jouer le père et le mari. C'était une forme de trahison et d'infidélité pour le moins étrange.
— Tu ne peux pas faire ça... Il y a sûrement une autre solution... Oui, je savais bien que tu ne serais pas libre d'agir exactement comme tu voudrais une fois que tu aurais endossé l'identité de ce policier inconnu, mais... Non, Kazuya, ne raccroche pas... Et merde !
3 commentaires:
Houla cela commence à dégénérer pour nos héros ^^"
Comment vont-ils supporter que Kazuya fasse semblant d'être le policier auprès de la famille de celui-ci :)
Hâte de lire la suite comme à chaque fin d'épisode ^o^
j'avais promis des bricoles ! :)
C'était une super idée sur le coup la possession...
Mais maintenant... Ils se sentent trompés, kazuya va être avec une femme...
C'est pas cool ...
Merci, j'ai hâte de lire la suite ^^
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