Au déjeuner, quand il eut terminé son assiette de petit pois et sa poire, Zibulinion, vu les efforts qu'il avait fourni, avait encore faim. Déprimé, il laissa Zurmmiel et Joathilde devant leurs coupes de riz au lait pour aller s'étendre un moment au dortoir.
Cependant, à la sortie du réfectoire, il fut rattrapé par Folebiol et Neyenje.
– Que vas-tu faire cet après-midi ? demanda Folebiol.
– Il était question que je lui présente des filles, répondit Neyenje à la place de Zibulinion.
– Ah. Je pensais l'emmener voir le bois attenant au parc de l'école, expliqua Folebiol d'un air déçu.
– Entre les bois et les filles, je crois que le choix est vite fait, affirma Neyenje.
– Tout le monde ne court pas après les filles, riposta Folebiol.
– A nos âges ? Permets-moi d'en douter. A moins d'être attiré par les garçons, bien sûr, répliqua Neyenje.
Zibulinion arrêta de respirer. C'était son cas, après tout, et il se prit à espérer que Folebiol était comme lui, avant de se morigéner : même si par miracle Folebiol préférait les garçons, il n'avait aucune raison qu'il s'intéresse à lui de cette façon.
– N'importe quoi ! Tous les garçons ne sont pas comme toi, désireux d'aligner les conquêtes.
– J'allais généreusement suggérer que tu viennes avec nous, mais à la réflexion, c'est inutile.
– Qui t'a dit qu'il ne souhaitait pas plutôt m'accompagner ?
Il y avait quelque chose de flatteur à ce que les deux garçons fées se disputent sa compagnie. L'ennui, c'est que Zibulinion allait devoir choisir et en froisser un.
– J'aimerais bien voir le bois. Ta proposition de me présenter des filles tiendra toujours samedi ?
Neyenje parut plus amusé que contrarié.
– Oui, évidemment. Bonne promenade à vous deux, dit-il en donnant une petite tape dans l'épaule des deux adolescents.
Zibulinion traversa le parc avec Folebiol jusqu'au bois. Il aurait aimé lui demander si les filles le laissaient indifférent ou s'il n'était juste pas du genre à avoir plusieurs petites amies en même temps comme cela semblait être le cas de Neyenje. Cependant, il n'osait pas pas et au lieu de cela, il se retrouva à lui raconter combien le cours de vol avait été fatiguant.
– Désolé, je n'aurais peut-être pas dû te traîner dans le bois, alors.
– Non, ça me plaît.
Ce n'était pas tant les arbres que la compagnie de Folebiol, mais ça, l'adolescent aux cheveux fauve n'avait pas à le savoir.
– Je me sens bien entouré d'animaux, même s'ils ne se montrent pas. Si on ouvre l'œil, on peut les apercevoir ou bien si on tend l'oreille, on peut les entendre, déclara Folebiol.
Il se tut et Zibulinion respecta son silence pour écouter lui aussi les bruits de la forêt. Les feuilles bruissaient, quelques insectes bourdonnaient et un oiseau pépiait, mais il était dur de se concentrer sur tout cela alors qu'il se tenait debout, juste à côté de l'adolescent aux cheveux fauve, leurs épaules se touchant presque.
Cependant, à la sortie du réfectoire, il fut rattrapé par Folebiol et Neyenje.
– Que vas-tu faire cet après-midi ? demanda Folebiol.
– Il était question que je lui présente des filles, répondit Neyenje à la place de Zibulinion.
– Ah. Je pensais l'emmener voir le bois attenant au parc de l'école, expliqua Folebiol d'un air déçu.
– Entre les bois et les filles, je crois que le choix est vite fait, affirma Neyenje.
– Tout le monde ne court pas après les filles, riposta Folebiol.
– A nos âges ? Permets-moi d'en douter. A moins d'être attiré par les garçons, bien sûr, répliqua Neyenje.
Zibulinion arrêta de respirer. C'était son cas, après tout, et il se prit à espérer que Folebiol était comme lui, avant de se morigéner : même si par miracle Folebiol préférait les garçons, il n'avait aucune raison qu'il s'intéresse à lui de cette façon.
– N'importe quoi ! Tous les garçons ne sont pas comme toi, désireux d'aligner les conquêtes.
– J'allais généreusement suggérer que tu viennes avec nous, mais à la réflexion, c'est inutile.
– Qui t'a dit qu'il ne souhaitait pas plutôt m'accompagner ?
Il y avait quelque chose de flatteur à ce que les deux garçons fées se disputent sa compagnie. L'ennui, c'est que Zibulinion allait devoir choisir et en froisser un.
– J'aimerais bien voir le bois. Ta proposition de me présenter des filles tiendra toujours samedi ?
Neyenje parut plus amusé que contrarié.
– Oui, évidemment. Bonne promenade à vous deux, dit-il en donnant une petite tape dans l'épaule des deux adolescents.
Zibulinion traversa le parc avec Folebiol jusqu'au bois. Il aurait aimé lui demander si les filles le laissaient indifférent ou s'il n'était juste pas du genre à avoir plusieurs petites amies en même temps comme cela semblait être le cas de Neyenje. Cependant, il n'osait pas pas et au lieu de cela, il se retrouva à lui raconter combien le cours de vol avait été fatiguant.
– Désolé, je n'aurais peut-être pas dû te traîner dans le bois, alors.
– Non, ça me plaît.
Ce n'était pas tant les arbres que la compagnie de Folebiol, mais ça, l'adolescent aux cheveux fauve n'avait pas à le savoir.
– Je me sens bien entouré d'animaux, même s'ils ne se montrent pas. Si on ouvre l'œil, on peut les apercevoir ou bien si on tend l'oreille, on peut les entendre, déclara Folebiol.
Il se tut et Zibulinion respecta son silence pour écouter lui aussi les bruits de la forêt. Les feuilles bruissaient, quelques insectes bourdonnaient et un oiseau pépiait, mais il était dur de se concentrer sur tout cela alors qu'il se tenait debout, juste à côté de l'adolescent aux cheveux fauve, leurs épaules se touchant presque.
2 commentaires:
Pauvre Zibu, la vie n'est pas tendre avec lui, heureusement qu'il a de bons amis ^__^
Vivement la suite de leurs aventures à tous... ^o^ et merci pour l'épisode
Oui c'est bien aussi de ne pas arriver à savoir la suite! lol
Là j'ai l'impression avec le dialogue entre les trois que peut-être Folebiol s'intéresse à Buli mais rien n'est moins sûr!
En tout cas c'est super qu'ils soient enfin un peu tout les deux. J'espère avoir la suite de la séquence dans les bois demain!!! :)
Merci pour l'épisode!
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