Désireux de ne plus voir personne, Zibulinion, sa pomme terminée, s'éclipsa, murmurant tout juste un bonne nuit à l'intention de Zurmmiel et Joathilde.
Comme il se cherchait un endroit tranquille, il opta finalement pour un nouveau séjour à la bibliothèque. La fée de l'accueil n'était plus là, mais les portes n'étaient pas fermées pour autant.
Évitant le coin des tables de travail où il pouvait y avoir des fées, Zibulinion alla tout au fond de la bibliothèque, là où il serait sûr d'être seul.
La tête appuyée sur les livres, il pleura en silence. Il ne pouvait pas retenir plus longtemps ses larmes. A l'école normale, il avait déjà essuyé des remarques désagréables, mais ce n'était rien en comparaison de celles de l'école des fées où les professeurs étaient pires que les élèves...
Zibulinion était tout à son chagrin quand une voix féminine le fit sursauter.
– Il n'y a personne ici. Embrasse-moi.
Vu la configuration des lieux, Zibulinion ne pouvait pas partir discrètement et éviter les deux fées qui s'approchaient sans être repéré. Il se figea, espérant ne pas tomber nez à nez avec le couple venu chercher un peu d'intimité.
Les deux amoureux s'arrêtèrent de l'autre côté de l'étagère où se tenait Zibulinion et il y eut des bruits de baisers. L'adolescent retint son souffle et la curiosité lui fit jeter un œil entre les livres.
Une fée rousse qu'il n'avait encore jamais vu, avait les lèvres collées contre celles de Neyenje.
– Fais-moi l'amour, gémit-t-elle, comme Neyenje libérait sa bouche.
Zibulinion crut que ses oreilles lui jouaient un tour. Cependant, la fée rousse fit apparaître sa baguette, prononça quelques mots et son uniforme se volatilisa, de même que celui de son compagnon.
Les deux jeunes gens étaient nus. Le pénis de Neyenje était légèrement dressé, preuve qu'il n'était pas indifférent à la poitrine ronde de la jeune fille en face de lui.
Gêné d'être en position de voyeur, fasciné malgré lui, Zibulinion ne put s'empêcher de constater que les poils pubiens de Neyenje étaient du même blond presque blanc que ses cheveux.
Neyenje matérialisa soudain sa baguette dans sa main et il les rhabilla.
– Pas ici, on risque de nous surprendre...
– Froussard ! Tu ne mérites pas ta réputation ! s'emporta la fée rousse avant de tourner les talons et de partir.
Neyenje parut la suivre, sauf qu'il ne fit que contourner l'étagère.
– Tu joues les espions ? lança-t-il.
Les joues et les oreilles de Zibulinion devinrent écarlates.
– Je ne voulais pas, je n'ai pas fait exprès, bafouilla-t-il.
– Tu es rouge comme une tomate, s'amusa Neyenje, en venant se planter devant Zibulinion qui rentra la tête dans les épaules, ne sachant où se mettre.
Comme il se cherchait un endroit tranquille, il opta finalement pour un nouveau séjour à la bibliothèque. La fée de l'accueil n'était plus là, mais les portes n'étaient pas fermées pour autant.
Évitant le coin des tables de travail où il pouvait y avoir des fées, Zibulinion alla tout au fond de la bibliothèque, là où il serait sûr d'être seul.
La tête appuyée sur les livres, il pleura en silence. Il ne pouvait pas retenir plus longtemps ses larmes. A l'école normale, il avait déjà essuyé des remarques désagréables, mais ce n'était rien en comparaison de celles de l'école des fées où les professeurs étaient pires que les élèves...
Zibulinion était tout à son chagrin quand une voix féminine le fit sursauter.
– Il n'y a personne ici. Embrasse-moi.
Vu la configuration des lieux, Zibulinion ne pouvait pas partir discrètement et éviter les deux fées qui s'approchaient sans être repéré. Il se figea, espérant ne pas tomber nez à nez avec le couple venu chercher un peu d'intimité.
Les deux amoureux s'arrêtèrent de l'autre côté de l'étagère où se tenait Zibulinion et il y eut des bruits de baisers. L'adolescent retint son souffle et la curiosité lui fit jeter un œil entre les livres.
Une fée rousse qu'il n'avait encore jamais vu, avait les lèvres collées contre celles de Neyenje.
– Fais-moi l'amour, gémit-t-elle, comme Neyenje libérait sa bouche.
Zibulinion crut que ses oreilles lui jouaient un tour. Cependant, la fée rousse fit apparaître sa baguette, prononça quelques mots et son uniforme se volatilisa, de même que celui de son compagnon.
Les deux jeunes gens étaient nus. Le pénis de Neyenje était légèrement dressé, preuve qu'il n'était pas indifférent à la poitrine ronde de la jeune fille en face de lui.
Gêné d'être en position de voyeur, fasciné malgré lui, Zibulinion ne put s'empêcher de constater que les poils pubiens de Neyenje étaient du même blond presque blanc que ses cheveux.
Neyenje matérialisa soudain sa baguette dans sa main et il les rhabilla.
– Pas ici, on risque de nous surprendre...
– Froussard ! Tu ne mérites pas ta réputation ! s'emporta la fée rousse avant de tourner les talons et de partir.
Neyenje parut la suivre, sauf qu'il ne fit que contourner l'étagère.
– Tu joues les espions ? lança-t-il.
Les joues et les oreilles de Zibulinion devinrent écarlates.
– Je ne voulais pas, je n'ai pas fait exprès, bafouilla-t-il.
– Tu es rouge comme une tomate, s'amusa Neyenje, en venant se planter devant Zibulinion qui rentra la tête dans les épaules, ne sachant où se mettre.
1 commentaire:
Ho ho décidément tu sais comment nous surprendre ^o^
Merci pour cet épisode, je suis curieuse de voir ce qui va se passer entre Neyenje et Zibulinion.. ^___^
En attendant le prochain épisode, passe un bon week-end et rendez-vous pour la suite :D
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